Les Chevaliers d'Émeraude
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Les Chevaliers d'Émeraude

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 Là où tous les gens se traînent.

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Killik Valentine
Mercenaire
Killik Valentine


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Date d'inscription : 23/05/2007

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MessageSujet: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeMar 5 Juin - 17:24

(C'est à moi le premier poste en jeu!!! Cool Qui m'aime vienne me réponde!!!)

"Vas voir ailleurs avec ton sale clébard!"

- Désolé, j'voulais pas déranger. Falco! Tu lâches le poulet s'il te plait!

La bête, semblable à un loup, mais toutefois de la famille des chiens, accourut vers son maître, qui se baissa en lui tendant la main. L'animal laissa tomber une poulette de sa gueule, que Killik rattrapa, se redressant ensuite pour la rendre au commerçant.

"C'était une poule vivante avant que ton sale ch..."

- Eh bien maintenant, c'est une cocotte morte! Tu peux toujours en faire ton repas, s'tu veux! coupa Killik avec un air enchanté.

"Tu vas me la payer espèce de petit chenapan!"

- J'y suis pour rien, moi, c'est mon chien qui a tué ta poule! Et tu vois de l'argent sur lui toi?

Un malin sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. La situation l'amusait beaucoup. Mais ce qui était encore plus drôle, c'était de voir les changements qu'apportait la colère sur le visage du marchand, qui en plus de froncer les sourcils et de grimacer encore et encore, avait toute la face qui passait peu à peu du peau au rouge et du rouge au violet.

*D'ici quelques minutes, il se pète la crise cardiaque et moi j'éclate de rire* songea Killik qui ne put s'empêcher d'étouffer un gloussement d'amusement.

"Tu es le propriétaire de ce chien, c'est donc à toi de payer pour les dégâts, vaurien!"

*Dire que je ne l'ai même pas insulté encore une fois. Qu'est ce que ça sera quand je vais commencer? Heh heh heh*

- Mais j'ai pas d'argent non plus, figure-toi donc!

"Et la bourse à ta ceinture, c'est quoi?"

- Plutôt vide je dirais.

Le marchand fit le tour de son comptoir pour venir se mettre tout juste devant le jeune homme, qui fit un pas en arrière en levant les mains devant lui.

- Attention à ne pas me salir avec ton tablier tout sale! Et puis d'abord, la cocotte tu l'aurais quand même assa... EH!

Le marchand venait tout juste de bondir sur lui pour frapper sur la bourse et au même moment, Falco avait voulu se jeter sur l'homme pour venir en aide à son maître. Mais comme Killik faisait un nouveau pas en arrière pour s'éloigner de l'homme et que le chien se trouvait justement là, trébuchant par dessus l'animal qui décampa un peu plus loin, Kill se retrouva vite fait sur les fesses avec le marchand par dessus lui.

- Non mais ça va pas!!!

Il voulut repousser l'homme pour pouvoir se relever, mais ce dernier s'accrocha à sa ceinture pour rester là où il était. Ce qui ne manqua pas d'énerver Killik, qui ne trouvait plus la situation amusante du tout. Voila que ses vêtements étaient tout sals maintenant!! Quelle horreur! Lui qui venait tout juste de se les procurer chez un inconnu qui avait bon goût...

Le marchand entreprit de détacher la ceinture du mercenaire, avare de l'argent qu'elle contenait. Car en se jetant sur lui, il avait senti qu'elle était loin d'être vide d'argent.

"Tu vas me rembourser pour ma poule et avec les intérêts espèce de pauvre petit..."

- Ah oui?? C'est ce qu'on va voir!!! Falco! Fait le mort!

Le chien, qui grognait en attendant les ordres de son maître, dressa les oreilles et obéissant, se laissa tomber sur le côté et ferma les yeux sans plus bouger. Il ne comprenait pas trop pourquoi c'était le moment de jouer à faire le mort, mais c'était un ordre de son maître, alors...

Killik pendant ce temps, comme il avait stupéfait le marchand en ayant fait appel à son chien, car l'homme avait d'abord cru qu'il allait donner comme ordre à la bête de l'attaquer, repoussa le vieux d'un coup de poing et termina de détacher sa ceinture et en prime, défit le bouton de son pantalon et froissa sa chemise, la rabattant sur une épaule pour la mettre à nue après s'être défait de son léger manteau et l'avoir jeté par terre. Après quoi il sortit presque à quatre pattes de la boutique du boucher, se jetant dans la rue comme un fuyard. L'attention des passants fut presque aussitôt attirée sur lui et c'est alors qu'il se mit à crier :

- L'homme! Là dedans! Il a voulu... il a voulu!!!

Il s'éloigna encore un peu de la boutique, en jouant la comédie pour faire croire qu'il était terrorisé, chancelant sur ses jambes et tremblant des pieds à la tête. Un homme qui avait vu la scène l'arrêta. Déjà, il commençait à y avoir du monde, des curieux, autour de chez le pauvre boucher.

Dire que cet homme là n'avait voulu que récupérer sa poule... il s'y était prit à la mauvaise personne!

"Qu'est ce qu'y a mon garçon!" demanda l'homme qui l'avait arrêté.

Technique infaillible : se prendre pour Remiel. Killik s'accrocha à l'homme comme son frère s'accrochait souvent à lui plus jeune lorsqu'il craignait voir un monstre apparaitre de derrière un arbre.

- Le boucher!!

Les murmures montaient de plus en plus forts dans le petit regroupement, dont les femmes, évidemment, avaient remarquées que son pantalon et sa ceinture étaient défaits. Pour une personne réellement en détresse, la situation aurait été troublante, mais Killik lui... était intérieurement plié de rire.

- Mon chien! Il va tuer mon chien!! Faut me ramener mon chien! M-moi j'veux pas y aller!

"Mais dis donc, t'as quel âge mon gars?"

- Mon chien! Faut aller chercher mon chien!

Ça commençait à être une véritable torture! Killik avait envi d'éclater de rire mais s'il se laissait aller, son plan allait tomber à l'eau et c'était lui qui risquait d'avoir des ennuis. Heureusement qu'à l'heure ou il y était entré, personne n'était dans la boucherie, si non il aurait eut plus de mal à s'en sortir sans payer la cocotte.

"Allez chercher le chien!" cria une voix dans la petite foule que son théâtre avait attiré.

Une bonne-femme et un bonhomme entrèrent à deux dans la boucherie, où visiblement l'homme s'entretint avec le marchand, alors que la dame vérifiait l'état de Falco, qui continuait de faire le mort ou plutôt, le chien blessé. C'était ce que Killik lui avait enseigné à faire lorsque quelqu'un s'approchait de lui, qu'il n'était pas là et qu'il était toujours sur l'ordre de faire le mort. Le croyant faible, la bonne-femme prit l'animal dans ses bras et ressortit dehors, suivie de l'homme, qui emmena avec lui le marchand.

"V'la ton chien, gamin. Il a l'air blessé mais il est pas mort." fit la bonne femme en s'approchant du mercenaire, qui avait lâché l'homme et rattaché son pantalon et sa ceinture pendant qu'on s'attardait à ce qui se passait dans la boutique, qu'on tentait de voir au travers des quelques fenêtres.

- Falco!!

Killik se jeta sur la dame pour prendre son chien et le prendre dans ses bras. Le chien se laissa faire sans bouger.

"Dis donc, qu'est ce que tu as fait au gamin, toi!" cria une femme dans la foule.
"Qu'est ce qui se passe? Qu'est ce qui se passe?" fit une autre voix.

*Ils croient que j'ai quel âge au fait?* se demanda Killik.

C'était de plus en plus amusant de semer la pagaille. Quoi que ce n'était peut-être pas une très belle entrée à Émeraude... s'il voulait trouver du travail, il risquait d'avoir du mal maintenant. À moins de trouver une solution envisageable. Comment faire pour mentir sur son identité et rester ici en tant que Killik par la suite? Et puis avec le chien... heureusement qu'il était bon menteur. Et toujours fallait-il encore qu'il lui vienne une idée de géni.

Pendant ce temps, le pauvre marchand était mutilé de questions et... tiens donc... plus personne ne lui portait attention? Intéressant...

Comme on ne se souciait plus que du boucher, Killik prit doucement la poudre d'escampette pour aller se cacher dans une rue adjacente, un peu plus loin mais toujours assez près pour voir la suite. C'était pas drôle, personne encore n'avait frappé le marchand. Mis à part une petite vieille avec son sac... et à ce moment là, comme il était encore dans la foule, le jeune homme n'avait pas eut le loisir de rire haut et fort. Mais maintenant qu'il était caché, c'était d'une oreille à l'autre que s'affichait son sourire.

- Ça mon bon Falco, c'est l'art d'être moi! Toute mon art! À moins que ce soit "tout mon art"...? Peu importe. Pas trop de mal mon pote?

Il ébouriffa la tête et le dos de son chien, qui sautilla sur place et sur lui.

- Oui!! Bon cabot! Tu as bien joué ton rôle! Bon... on a perdu notre repas, mais on y a quand même gagné du plaisir.

*Si Reeky me voyait... oh la la, j'aurais des claques* songea-t-il alors que son regard se faisait plus lointain.

Il ne se passait plus grand chose de drôle et Killik tourna les talons pour se remettre en route et s'éloigner de la boutique du boucher. Puis une idée lui vint et il voulut fouiller dans les poches de son manteau pour y trouver papier et crayon, qu'il avait aussi gentiement emprunté, pour se rendre compte que... le manteau était resté sur le plancher de la boucherie. Tant pis.

Il continua de marcher un moment, jusqu'à ce que quelqu'un l'interpelle de derrière. Il s'était bien éloigné du coin du boucher et était étonné que quelqu'un l'ait suivit jusque là. À moins que ce ne soit qu'une personne comme ça et qu'avec de la chance, cette personne aurait quelque travail à lui proposer? Le mercenaire se retourna donc, faisant asseoire son chien d'un geste, sur ses gardes et sans rien dire à l'inconnu(e) qui se tenait d'abord derrière et maintenant devant lui.
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Elsenia
Reine d'Émeraude
Elsenia


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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeMar 12 Juin - 11:28

-Allez, debout votre Majesté. Il est tard et vous avec beaucoup a faire aujourd’hui.


Avait dit une servante tout en ouvrant les rideaux de sa chambre.


-Hmmm, il est tôt et je suis fatigué. Refermez les rideaux, la lumière m’aveugle.


-Oh que non. Cessez de faire l’enfant,… vous n’êtes plus une petite fille maintenant. Allez levez vous.


La servante alla dans la salle de bain, une pièce adjacente a celle-ci, puis en ressortit avec un bocal d’eau. Elle l’a déposa sur une des tables de chevet de la reine puis alla chercher une petite lingette quelle mouilla. Elle la déposa prêt du bocal puis se dirigea vers Elie.


-Mina!


-Oui ma chérie?


-Croyez vous que vous pourriez retarder l’échéance sil vous plait? J’aimerais aller me promener dans le village aujourd’hui. Cela fait si longtemps.


-Dites moi que vous n’avez rien derrière la tête, lui demanda-t-elle avec un air interrogateur.


-Bien sure que non, avait elle dit en se levant.


Elie sortit du lit maintenant réveiller et alla prêt du bocal d’eau puis elle s’y aspergea le visage. Elle s’essuya avec la lingette humide puis alla se brosser les cheveux. Pendant que la servante Mina fit le lit de la reine, Elie alla dans le grand garde robe pour s’y habiller. Tout en observant Mina du coin de l’œil, elle fit sembla de prendre une belle robe. Elle fit mine de chercher une paire de soulier allant bien avec son habit puis lorsqu’elle vit la servante sortir de la chambre, elle remit tout à la même place.


-Elie, je vais dans le jardin y travailler un peu. Je serai la en cas de besoin. Ne fait pas trop de bêtise.


Elsenia sourit silencieusement puis soupira de soulagement.


-D’accord,… a plus tard.


Mina était la servante personnelle de Elsenia. Depuis toute petite, c’était toujours elle qui s’était occupé d’elle. Elle avait toujours été proche de celle-ci, mais a quelque occasion rare, elle devait lui mentir pour pouvoir faire ce quelle voulait. Comme par exemple sortir en douce, ce quelle avait l’intention de faire en ce moment précis. Bien sure elle avait totalement le droit, mais elle devait s’habiller comme son rang l’exigeait, mais lorsque Elie voulait sortir, c’étais pour ce promener et espionner son entourage. Étant habillé discrètement, personne ne pourrait la reconnaître et personne ne s’occuperait delle.


Ceci étant dit, elle prit sa robe préférer. Elle était blanche et n’avait que de fine bretelle. Elle était fait de soie et la robe lui tombait jusqu’aux genoux. Quelque peu décolleter, sa robe moulait parfaitement à son corps svelte. Elle mit une paire de sandale avec des lacets qui lui montait jusqu’au mollet, puis finalement une petite cape verte pale. Elle remonta un peu ses cheveux pour ne pas être gêner par ceux-ci puis descendit à la cuisine y prendre quelque chose a manger. Ayant un sac a dos, elle y remplis un peu de victuaille qui ne périssait pas vite, puis s’en alla vers la porte de sortit. Ce n’était pas une partit de plaisir puisqu’il y avait des gardes un peu partout et des domestiques. Au moindre faut mouvement, elle pourrait se faire prendre et se faire réprimander. En tant que Reine, elle devait agir en reine, mais par moment, il était si amuser de tous les berner…..



Une fois dans la cours intérieur, elle coura jusqu'à la passerelle puis se dirigea vers la cours extérieur qui mena jusqu’au village. Une fois certaine quelle ne courrait aucun danger, elle rabaissa sa cape puis commença a marcher plus tranquillement, profitant du beau temps et du temps libre quelle avait. Elle était si contente de voir des personnes. Des personnes qui la considéraient comme égaux, bien sure personne ne la reconnaissait, mais tout de même, elle aimait cela. Ne pas se faire dire vous, que le monde se courbe devant soi, qu’ils fassent tous semblant d’être intéresser par ce quelle dit, etc. Tout cela devenait lassant à la fin, et Elie avait besoin de se changer les idées.



Elie se rendit jusqu’au milieu du village, puis fut attirer par un agissement quel conque. Elle regarda autour d’elle pour savoir ce qui se passait puis fut attirer par une jeune homme. Un groupe de personne était regroupé autour de celui-ci puis, Elie remarqua bien que le jeune homme jouait la comédie. Elle avait si souvent fait la même chose. Elle sourit devant ce petit méninge, mais fut toute de même piquer de curiosité envers lui.



Lorsqu’elle le vit s’éloigner, elle décida de le suivre de prêt. Celui-ci alla chercher le manteau qu’il avait laisser tomber, puis remarquablement, personne fit attention a elle. Sûrement parce que ce n’était pas elle la cause de tout se grabuge. Elle se pencha pour le prendre puis se dirigea vers le jeune homme qui l’intriguait tant. Elle le suivait un moment, puis sans savoir qu’il était au courant, elle excellera son pas puis s’arrêta avant de l’interpeller.


-Hé,… Attendez, vous avez fait tomber quelque chose. Je croix que cela vous appartient.


Puis elle tendit son manteau dans sa direction, dans l’attente d’une réaction.
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Killik Valentine
Mercenaire
Killik Valentine


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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeMar 12 Juin - 14:17

Killik haussa les sourcils, se pointant de l'index avec une mine étonnée. Puis il reprit un air plus sérieux, esquissant un mince sourire, malin comme celui du renard, tout en posant les poings sur les hanches.

- Eh bé...

Il pencha légèrement la tête sur le côté, haussant de nouveau les sourcils.

*Prit la patte dans le sac...*

- En me retournant je m’attendais à des ennuis, mais c’est un ange, qui m’a arrêté! Mais ma jolie, qu’est ce qui te dit que tu parles bien au propriétaire de ce manteau?

Il se redressa, basculant sa tête de l'autre côté tout en posant un index replié contre le bout de son menton, examinant des pieds à la tête celle qui se trouvait devant lui et qui avait la bien aimable attention de lui rendre son manteau. Bon... le manteau n'était pas à lui à priori, mais depuis qu'il l'avait volé c'était le sien. C'est comme ça que ça marche non? La jeune fille était plutôt de son goût. Cheveux sombre, joli corps, il trouva, aussi dans son regard, une petite trace de malice. Habillée de sa petite robe blanche, il ne lui eut plus manqué que les ailes et effectivement, on aurait dit un ange.

Jolie jeune fille.

*Moins jolie que…* il secoua légèrement la tête pour éviter d’y penser. Si non, il allait vite se retrouver avec le mal du pays et ce n’était pas bon pour le boulot. Pas du tout.

- Falco,

Le chien, à son nom, porta une toute particulière attention à son maître et se leva sur ses pattes sur un signe discret venant de lui. Le chien, à condition de se tenir tranquille, était libre de bouger comme il le voulait et curieux de nature et par habitude, il s’approcha de la jeune inconnue pour la renifler. Ses airs de loup risquaient de l’effaroucher et Killik regarda la scène sans rien dire, mais sur ses gardes.

- Falco… ici le chien, ou tu vas salir belle robe de la jolie demoiselle avec ton gros nez tout sale! Ah, mais tu m’écoutes???

Le chien finit par tourner la tête vers le jeune homme, mais déjà, le mal était fait. Dans son mouvement rapide pour le regarder, du sang encore frais se détacha des poils de son museau pour aller s’écraser sur la robe de la demoiselle.

- Ah! T’as vu ce que t’as fait?

Le chien baissa la tête et les oreilles. Killik n’avait pas du tout l’air fâché et en fait, il avait gardé le même air, tout à fait normal, ni sérieux ni joyeux, depuis un petit moment déjà. Le ton de sa voix n’avait pas non plus changé. Tout ça pour dire que l’animal comprenait plus ou moins ses paroles. Comment? Tout simple. Étant le seul compagnon de Killik, ce dernier lui parlait toujours. À force de l’entendre parler, il y avait des choses qu’il comprenait. Mais ce n’était pas seulement ça. Falco était aussi un animal doué. Déjà, Kill lui avait montré plusieurs tours qu’il avait apprit rapidement.

- Oh, laisse-moi au moins te débarrasser de ceci, ma mignonne.

Ce disant il s’approcha de la jeune femme et prit le manteau qu’il n’avait pas prit la peine de prendre plus tôt. En même temps, il se pencha un peu pour toucher du bout des doigts la jolie robe blanche, à l’endroit où le sang l’avait aspergé. Ce n’étaient que de fines gouttelettes et elles n’étaient pas très apparentes, mais c’était tout de même dommages.

- Désolé pour la robe, fit-il en se redressant, Falco, excuse-toi à la demoiselle s’il te plait!

À son ordre, le demi loup s’approcha de son maître, devant la jeune dame et s’assit, après avoir exécuté une sorte de révérence, tendant ensuite la patte comme pour lui serrer la main. Ce petit tour, tout charmant, amusait toujours Killik. En général, les dames aimaient ce petit théâtre que son chien savait jouer. Même celles qui au départ étaient inconfortables ou effrayées en présence du jeune cabot.

- Mais qu’est ce qu’une jolie petite dame comme toi fais dans un coin pareil sans personne pour l’accompagner? Demanda finalement le jeune homme tout en rabattant le long manteau sur son épaule. Si tu le veux bien, moi, j’ai toute ma journée qui est libre! Donc, si le temps te le permet, on pourrait marcher un peu ensemble et si tu as des courses à faire, je porterai même tes sacs! Alors, qu’en dis-tu beauté?

Falco le poussa du bout du nez pour attirer son attention et comme il ne comprenait pas pourquoi, Killik le toisa un moment, levant les sourcils, l’air de chercher ce que pouvait bien lui vouloir le jeune animal. Et comme il ne comprenait pas du tout pourquoi le chien le poussait, en tachant, en plus, son pantalon de son museau plein de sang de la cocotte qu’il avait croqué et qui avait été le point de départ de l’énervement qu’il y avait eut dans la rue d’à côté, Killik reporta son attention sur la demoiselle qui lui avait rendu son manteau.

- Eh bien! Oh, et j’oublie mes manières! Je me présente. Killik Valentine. Maintenant, et pardonne-moi si j’insiste un peu, es-tu d’accord pour que je t’accompagne un peu? Ajouta-t-il avec un sourire franc et charmeur.

Il lui présenta son bras, qu’en général les jeunes femmes prenaient en rosissant, et bon sang qu’il aimait cela, ordonnant à Falco, d’un signe, de le suivre au pied.

"Eh! Il est là, il est là!"

Killik ouvrit de grands yeux et se retourna, puisqu’il avait, à l’instant, pivoté pour être face au même sens que la demoiselle, et quelle ne fut pas sa surprise de voir une petite troupe de gens à l’air tous fâchés, avec le boucher derrière eux.

"Le vieux, là, il dit que t’as voulu lui voler une poule!"

- Euh…

Falco baissa les oreilles et se mit à grogner pour intimider les gens, afin qu’ils ne s’en prennent pas à son maître.

«Et il avait une complice en plus!!»

Les yeux de Killik s’ouvrirent encore plus grands. De un, il n’avait pas voulu voler la poule ou du moins, pas celle là, Falco n’était là que pour faire diversion, jusqu’à ce qu’il s’en prenne, poussé par la faim, a une pauvre cocotte. Kill lui avait d’abord dit de viser l’étalage des viandes déjà préparées. Et pendant ce temps, lui se devait de prendre une poule et filer en douce. Et de deux, comment ça, il avait une complice??

Il regarda la demoiselle qui était avec lui, puis les gens, puis cacha un malin sourire qui ne fit que soulever d’à peine un millimètre les coins de ses lèvres. Il salua les gens d’un bref et doux signe de la main, puis…

- Ciao!

Il prit la fuite, entraînant la belle demoiselle avec lui, Falco sur les talons et le temps que les gens réalisent qu’ils devaient courir lui laissa le loisir de prendre de l’avance. Ce qui l’avançait bien, compte tenu qu’il devait courir moins vite, considérant qu’il devait faire en sorte que la demoiselle soit capable de le suivre.

Il perdit de justesse les gens qui étaient à sa poursuite en zigzaguant dans les rues. C’était clair que tant qu’il ne courrait jamais trop longtemps sur la même rue, on allait avoir du mal à le suivre. Pas trop loin, il trouva un parc et hâta la jeune fille à grimper dans un arbre, où il grimpa à sa suite alors que le chien se tapissait sous un buisson. Cachés par les feuilles et comme on les cherchait à terre et non dans les airs, les quelques personnes qui avaient pensé chercher sur le parc passèrent juste en dessous d’eux sans même se douter que dans les airs… Killik se tordait de rire, en silence.

Durant tout ce temps, sa pseudo complice n’avait eut d’autre choix que de le suivre : il ne lui avait lâcher le bras que pour la pousser dans l’arbre et pour ce faire, il l’avait prise par la taille pour la lever dans les airs. Après un moment, lorsqu’il fut certain que tout était bien calme, le chien sortit de sa cachette et se coucha sous l’arbre. Le mercenaire pour sa part, assis juste un peu plus haut que la demoiselle et se tenant derrière elle, collé contre le tronc, tendit les mains et commença à tresser une mèche de ses cheveux, machinalement et sans y penser. Une habitude qu’il avait prit.

- Désolé pour la ballade éclaire. Je dois dire que je me suis attiré des ennuis en arrivant ici. Et j’avais pas de quoi payer la cocotte que mon chien a zigouillé, he he.

Menteur… sa bourse contenait encore assez pour passer la semaine et l’autre qui suivait. Mais bon… après, il n’aurait plus trop de quoi se payer à manger. Et visiblement, par ici, les mercenaires n’étaient pas très vite remarqués. Et personne encore ne lui avait proposé quoi que ce soit. Même pas du gardiennage.
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Elsenia
Reine d'Émeraude
Elsenia


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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeLun 18 Juin - 13:21

Elie, debout devant cet homme, le regarda avec de beaux grands yeux curieux. Lorsque celle-ci lavait interpeller, il s’était retourner et prit un air faussement coupable. Pendant qu’il la regarda, Elie l’observa de la tête au pied. Il était un peu plus grand quelle et n’était vêtu que d’un pantalon et d’une chemise. Ses cheveux étaient assez spéciale, portant ainsi deux couleurs. Ses yeux était quelque peu brider, mais affichait un air de malice. Ceci dit, il était assez séduisant selon elle. Elle fit une dernière analyse tout en montant ses yeux, puis s’arrêta a son torse. Elle vit a travers de sa chemise son corps développer. Il n’était pas le plus muscler quelle connaissait, mais faut dire aussi qu’il était plus jeune qu’eux.


Sentant encore son regard sur elle, elle releva la tête assez rapidement. Baisser la tête devant les autres était un signe de faiblesse et de domination. Ayant comme proverbe de ne jamais baisser les yeux et d’affronter la réaliser, qui d’ailleurs pouvait emmener une personne loin, elle plongea son regard dans le sien. Ils se regardèrent un instant, puis fatiguer de tendre le manteau, elle baissa son bras.


Finalement, il prit parole, brisant le silence qui paraissait très long à ses yeux.


-En me retournant je m’attendais à des ennuis, mais c’est un ange, qui m’a arrêté! Mais ma jolie, qu’est ce qui te dit que tu parles bien au propriétaire de ce manteau?


Elsenia fut prise au dépourvue. Premièrement elle fut surprise qu’il l’interpelle ainsi en la nommant d’ange et de jolie, et finalement sa question. Elle ne voulait pas vraiment avouer quelle l’observait depuis le début. Alors elle se contenta de le regarder puis voulant dire quelque chose lorsqu’elle vit le jeune homme pencher la tête de coter pour l’observer encore, mais cette fois ci plus en profondeur. Ce qu’elle en déduisit bien sure.


Elsenia voulait parler, mais quelque chose en elle lui en empêcha. Elle garda le silence, incapable de parler. Elle se sentait ridicule ainsi planter la a rien faire et ni parler. Elle se sentait quelque peu mal a l’aise avec lui. Elle ne savait pas trop quoi faire et quelle attitude adopter avec lui. Il l’observa et pendant une fraction, Elie pu voir sur son visage du dégoût si on peu dire. Elle fut choque sur le moment, mais se résigna a réagir. Le trouvant arrogant, elle voulait lui tourner le dos et partir, mais elle resta la tout de même.


La reine s’appuya sur une de ses jambes laissant ainsi moins de poids sur l’autre. Elle déposa son poing sur sa hanche et soupira dans son fond intérieur. Son autre main qui pendait a son coter, elle sentit le museau froid et humide du chien, ce n’est qu’a ce moment la que son maître l’appela, mais il n’en fit rien, ce qui l’on peut dire fâcha son maître. Elie se pencha pour le flatter, il était si trognon. Il était sale, mais Elie n’en tenait guère d’importance. Par le son de la voix de son maître, il se retourna puis tout en même temps laissa une trace de saleté sur sa robe.


Le maître du chien avait l’air embarrasser de ce petit incident, mais il ne lui laissa pas le temps de lui dire que ce n’était pas tellement grave. Il obligea son chien a s’excuser, ce quelle n’avait jamais vue de sa vie. Un chien s’excuser, voila un exploit qui intéressait la reine. Et c’est ce qu’il fit. Elie se mit à sourire de plus belle. Elle aimait ce chien fort intelligent. Elle aimerait tant avoir un chien elle aussi. Ces animaux étaient fort intéressants et divertissant. Le meilleur ami de l’homme que l’on disait.


Finalement, le jeune homme réalisa qu’elle tenait toujours son manteau.


*Mieux vaut tard que jamais*


Il s’avança vers elle puis prit son manteau la libérant ainsi les mains et de son poids. Par la suite il effleura sa robe tacheter puis s’excusa a son tour. Elie ne répondit pas tout de suite, elle baissa la tête, comme un genre de révérence, signe que cela ne lui dérangeait point.



-Mais qu’est ce qu’une jolie petite dame comme toi fais dans un coin pareil sans personne pour l’accompagner? Si tu le veux bien, moi, j’ai toute ma journée qui est libre! Donc, si le temps te le permet, on pourrait marcher un peu ensemble et si tu as des courses à faire, je porterai même tes sacs! Alors, qu’en dis-tu beauté?


Elie lui sourit franchement, puis finalement prit parole à son tour.


-En faite je ne fais guère de course. Je ne fa,……


La souveraine fut interrompue par l’attitude bizarre du chien. Elie commença a croire quelle ne parlerais jamais. Ce jeune homme penserait sûrement quelle est muette en ne prenant jamais parole, et cela la gênait. Elle ne voulait guère se faire passer pour une sotte. Ceci dit, le chien voulait prévenir son maître de quelque chose, Elie le sentit, mais ne réalisa pas encore l’ampleur de l’avertissement. Il ne voulait peut être que attirer l’attention pour avoir de l’affection, mais ce n’étais pas le cas.



-Eh bien! Oh, et j’oublie mes manières! Je me présente. Killik Valentine. Maintenant, et pardonne-moi si j’insiste un peu, es-tu d’accord pour que je t’accompagne un peu?




Elsenia répondit par un signe de tête et s’apprêta à prendre son bras, lorsqu’elle entendit des voix derrière. Elie se retourna rapidement puis un groupe de personne s’approcha rapidement d’eux. Elle se demandait bien pour quelle raison, mais Elie vit une menace en l’air. Ils n’avaient l’air points amicaux.


Arriver qu’à quelques pas, l’un d’eux s’adresse au garçon a coter d’elle. Le boucher tant qu’a lui, mit Elie dans tout cela. Elie ouvrit de grand yeux étonner en se fit passer pour sa complice. Elle n’était pas du tout impliquer la dedans, et si par un mal heureux hasard, elle se fit arrêter puis emmener au château elle sera fort puni pour ses actions. Une reine délinquante,… quelle idée. La conséquence serait vraiment grave, elle n’osait même pas y penser. Une fraction de seconde, son teint devint blême. Les événements commençait a être grave, et elle ne pouvait points se faire prendre. De plus la situation était délicate, car si quelqu’un la reconnaissait, elle était dans le pétrin.


La monarque du manquer un épisode, car elle sentit quelqu’un la saisir par le bras. Elle se retourna rapidement pour voir s’était qui et vit que c’était killik. Il se mit à courir l’entraînant avec lui dans une course contre la montre. Ils étaient poursuivis et le cœur d’Elsenia battait la chamade. Killik s’arrêta devant un arbre puis l’obligea a monter, ce quelle fit puis par la suite, ce fut son tour. Ils attendaient un instant que le danger passe pour pouvoir parler.


Killik l’avait aidé à monter en la tenant par la taille, ce qui rendit Elsenia mal a l’aise. Elle ne s’était jamais approcher d’un homme, surtout pas comme tel. Jamais un homme avait déposé une main sur elle. Elle se surprit à penser que cela ne la déplaisait pas tant que ça. A cette penser, elle se sentit rougir, puis regarda du coin de l’œil pour voir sil la voyait, mais il était occuper a regarder les autres passer en dessous d’eux. Elle soupira de soulagement puis se concentra pour faire disparaître cette couleur gênante.




-Désolé pour la ballade éclaire. Je dois dire que je me suis attiré des ennuis en arrivant ici. Et je n’avais pas de quoi payé la cocotte que mon chien a zigouillée, hé hé.


Elie sourit puis répondit en se retournant agilement sur la branche pour être de face à son interlocuteur.


-Ce n’est pas vraiment votre faute. Vous ne pouvez pas vraiment savoir les moments que votre chien a faim ou non. Dans chaque animal se trouve un coter sauvage, et ces coter ne sont pas vraiment contrôlable. Ils restent ce qu’ils sont. Pour ma part, je trouve que cette situation était finalement drôle. Ton chien est remarquable et surtout mignon. J’aimerais avoir un animal de compagnie, sa vous libère de la solitude qui peut peser fort sur les épaules.


En disant ces mots, Elie baissa la tête puis regarda le chien en bas, sous l’arbre. En tant que souveraine de ce royaume, Elie n’avait peu d’ami, ne voir même aucun. Elle jour et nuit seul et ne pouvait faire que peu de chose. Sa vie n’était que routine, et n’avait rien d’intéressant, du moins pas autant que ce killik qui se trouvait en face d’elle. Ne voulant pas montrer ses sentiments, elle releva la tête et regarda Killik dans les yeux.


-Je m’appelle,… Elie. Elsenia ne voulait pas dire son vrai nom pour ne pas qu’il sache tout de suite qui elle était. Elle ne lavait jamais vue mais rien ne disait ou confirmait qu’il ne savait pas le nom de la reine, alors par précaution, elle ne lui donna que son surnom.


-Au faite, je ne vous aie jamais vu en ce royaume, vous êtes de passage?


Elie marqua une pause puis reprit.


-Bien sure, le royaume est grand et je ne connais pas tout le monde, mais vous êtes en ces lieux pour quelle raison, si je puis me permettre de vous poser cette question. Vous habitez ici?


-Moi si, j’y habite depuis, hum,… longtemps si on peut dire cela. Si vous avez faim, je pourrai peut être vous emmener chez moi,… je préparerai quelque chose pour toi,… je veux dire vous, votre chien et toi.


Voyant quelle avait parler trop vite, elle espérait plus que tout qu’l lui dise non. Elle ne pouvait pas vraiment l’emmener puisqu’il saurait à ce moment qui elle était, et elle ne voulait pas le faire fuir. Elle avait finalement quelqu’un a qui parler, et elle ne voulais pas gâcher ce moment précieux pour elle. Elle ne savait pas comment il aurait réagit en sachant sa réelle personne.


-En passant, je le savait qu,il était a toi. Voyant quil ne savait pas de quoi elle parlait, elle lui expliquant en pointa le manteau du doigts. Je parle de ton manteau. Je le savait qu’il était a toi puisque je t’observe depuis le début. Je passais dans le coin et je vous aie vue, là-bas avec le boucher. Faut dire que selon moi, on ne s’ennuis guère avec vous.


Elsenia passait ses mains nerveusement sur sa robe, puis se rappela quelle avait une tache sur sa robe au niveau des genoux, la ou le chien avait déposer son museaux. Elle regarda Killik avec un air enjôleur puis reporta son attention sur sa tache. Elle prit la partit de la robe tacheter puis avec ces deux mains, perça un trou a cette endroit. Elle déchira ainsi la robe du coter de la tache. Elle remonta la déchirure puis le fit descendre par la suite. Au lieu d’avoir la robe intacte, elle était maintenant avec une nouvelle robe, tout autant élégante. Elle était identique, mais maintenant elle avait une ouverture qui laissait paraître sa jambe. Ouverte a partir de la mi-cuisse, elle ouvrait en dégradent jusqu'au genoux. Sa jambe était a découverte et Elie la trouvait plus belle ainsi.


Elie, satisfaite, se leva et debout sur la branche qui était tout de même solide saggripa a une autre branche pour garder son équilibre. Elle regarda Killik dans les yeux puis lui fit un beau sourire.


-Tu ne trouve pas quelle est plus belle ainsi,…? Tu voix, ton chien a fait un mal pour un bien, dit elle avec un clin d’œil.



Elle commença a marcher dans sa direction, tout en se tenant, puis prit place juste a coter de lui.


-Désoler.c’est soit que je parle peu ou trop. Je ne t’ai même pas laissé répondre a mes questions. Alors,… parle moi de toi… bien je veux dire que fais-tu ici,..?
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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeLun 18 Juin - 17:19

(Oups, j'ait eut un boom d'inspiration... désolé si c'est très long silent )

Killik haussa un sourcil, esquissant un léger sourire, l’air amusé. En même temps, ses mains lâchèrent la mèche de cheveux qu’il tressait et qui, suivant la gravité, retomba avec le reste de la tignasse de la jeune fille.

- M’sieur le boucher n’était pas du même avis. Et pourtant je lui avais dit que le chien n’avait pas d’argent sur lui pour rembourser!

Il rigola et jeta son regard sur le parc un moment, alors que la jeune femme complimentait son chien, sans pour autant cesser de l’écouter. Il gardait pour elle une oreille attentive à ses paroles, et trouvait particulier qu’elle le vouvoie ainsi. Killik avait surtout l’habitude des gens de la grande route et de ceux qui sont du genre à engager les mercenaires. Tous ces gens là se traitaient de la même manière : on se tutoyait et on se parlait comme si on s’était toujours connu. Évidemment, on ne pouvait toujours s’entendre avec tout le monde et Killik, de son caractère prompt aux changements d’humeur et d’attitude, s’était plusieurs fois bagarré avec des clients ou si non, des gens avec qui il faisait parfois la route pour passer le temps.

Depuis la mort de Reeka, il se sentait seul. Et depuis ce jours la, aussi, il n’avait plus personne pour l’empêcher de lever le poing ou la voix sur qui que ce soit.

Tout ça pour dire que Kill tutoyais toujours tout le monde, qu’il soit chevalier, mécréant, gens du peuple ou de la bourgeoisie. Pour lui, un être humain restait un être humain et malgré les titres, tous les gens étaient égaux. Ils marchaient tous sur la même terre.

Mais que l’ange lui parle avec autant d’aisance sur le compte du respect le laissa la soupçonner de faire parti du rang des bourgeois. Cette idée le fit sourire.

- C’est drôle, d’habitude, on me demande plutôt quelle drôle d’idée m’est passée par la tête de partager la route en compagnie d’un loup! Ou demi loup, plutôt. T’es du genre frondeuse, toi. T’as pas froid aux yeux, huh? Dit-il en reportant son attention sur elle.

La solitude, oui, il la connaissait bien. Il la haïssait. Elle lui donnait souvent le mal du pays, voir, le mal de vivre. En fin de compte, Kill avait eut de la chance de trouver Falco et il se remerciait lui-même d’avoir choisi la vie de mercenaire. Ainsi, il n’avait pas le temps de se sentir seul.

Elie. C’était mignon comme nom. Killik le nota dans un coin de sa mémoire, même s’il employait rarement le nom des gens lorsqu’il leur adressait la parole.

«Au faite, je ne vous aie jamais vu en ce royaume, vous êtes de passage?»

Ces mots firent sortir le jeune mercenaire de ses songes et il leva les yeux sur la demoiselle, peu surpris par la question. On la lui posait souvent, puisqu’il voyageait beaucoup. Même parfois plusieurs fois par ville, par royaume.

- On peut dire ça comme ça.

C’était une invitation à dîner? Killik commençait à avoir faim, surtout qu’il n’avait pas pu s’emparer d’une poule chez le boucher et que maintenant, il était perché dans un arbre sans fruits… sans compter qu’il ne pouvait pas retourner au marcher, à moins d’être soudainement prit d’une envie folle de se faire poursuivre, battre et emprisonner par le peuple lui-même ou par la justice. Dans les deux cas, c’était une histoire à éviter. Fuir quelques poursuivants, ça allait encore, mais fuir une prison, c’était plus dur et pas encore dans ses compétences.

- Je dois avouer que je crève de faim. Mais je ne veux pas non plus que tu te déranges pour moi. Et arrête donc, tant qu’on y est, avec tes «vous», on parle en amis et je ne mérite pas plus de respect qu’un autre.

*Je mérite encore moins de respect que les autres, en fait* songea-t-il dans un sourire amusé.

Comme la belle demoiselle affirmait savoir depuis le début que le manteau lui appartenait, killik, haussant les sourcils et souriant comme un renard, se frotta la nuque tout en posant un poing sur la hanche.

*Finalement, elle m’avait bel et bien prit la patte dans le sac…* se dit le jeune mercenaire.

- Qu’est ce que tu fais encore avec moi dans ce cas? Ça ne te dérange pas d’être vue en compagnie d’un «vaurien»? fit-il en imitant les guillemets en repliant ensemble à deux reprises l’index et le majeur de chaque main levée à la hauteur de sa tête.

Généralement, lorsqu’une personne de la bourgeoisie, comme il soupçonnait l’ange d’en faire parti, apprenait être en présence d’un voyou, il ou elle ne mettait pas longtemps à lui fausser compagnie, sois gentiment, sois en appelant la garde, ou encore à l’aide. Mais ce n’était pas le cas ici. Et pourtant, Killik remarquait aisément qu’elle ne faisait bel et bien pas parti de la même catégorie de gens que lui. Et il n’y avait pas de gens inférieures aux voyous dans son genre, si ce n’est des gens pauvres qui n’aident pas à leur situation.

- T’as vu quand je suis entré dans la boucherie aussi? Ou t’étais seulement dans le groupe qui s’était entassé dehors? Demanda-t-il.

Il affichait à présent une mine embêtée, un peu gamine mais à peine, mêlée à une légère portion de colère. Le reste, c’était une expression un peu butée et comme dernière touche au tableau, le mercenaire croisa les bras et détourna de nouveau son regard sur le parc. Un peu plus loin, un gamin jouait tout seul avec quelques fleurs à la main.

- Mais plusieurs m’ennuient, par contre. Comme certains de ces nobles, qui vendent leur humanité pour gagner du confort imaginaire.

La damoiselle jouait nerveusement avec sa robe et Kill se demandait bien pourquoi. Il en déduit que sous peu, elle allait lui fausser compagnie sous un faux prétexte, comme le faisaient si bien les gens de la bourgeoisie lorsqu’ils n’avaient pas besoins de ses services, ou lorsqu’il avait remplit une mission qui lui avait été donné et qu’il avait été payé. Mais bon, d’un sens, il se plaisait bien dans son travail et son statut de mercenaire. Son nom n’était pas encore très connu malgré son bon travail, mais il n’avait prit la route en tant que truand que depuis trop peu de temps encore pour avoir une quelconque renommée. Ce qui pouvait parfois encore lui être utile. Les gens qui ne son pas connus, on ne s’en méfie pas.

Jusqu’à ce qu’on apprenne ce qu’ils font de leur vie.

Elie lui jeta un regard qui retint son attention par son charme séducteur, l’espace d’une seconde, pour se remettre à contempler sa robe tachée. Killik tout à coup sembla beaucoup moins buté et reprit une expression neutre, curieux de l’attitude de la jeune fille. La voila qui déchirait le tissu, modifiant patiemment sa robe et se défaisant ainsi des taches qu’y avait faites Falco. C’était ingénieux, quoi qu’un brin provocateur, maintenant qu’elle avait la cuisse a découvert.

La voila maintenant qui se levait et lui demandait son avis sur la nouvelle allure de son habit, Avec un clin d’œil en fin de phrase. Tentative de séduction? C’était là un jeu qu’il connaissait bien…

- Il faudra quand même recoudre les nouveaux rebords, mais c’est très joli. Sourit-il. Quoi que c’est toujours la personne qui porte le vêtement qui fait que le vêtement en lui-même est joli. Par exemple : imagine si c’était moi qui la portait! Ha ha ha!

Killik rit de bon cœur, il avait retrouvé sa bonne humeur. Côté caractère, il sautait rapidement du coq a l’âne et n’était, pour cette raison, pas toujours facile à suivre, mais quand on commençait à le connaître, ces sautes d’humeur, on ne s’en faisait plus et on savait, qui plus est, comment les éviter ou comment les calmer.

Mais personne n’avait jamais le temps de connaître Killik assez pour pouvoir ce faire.

Le mercenaire appuya la tête contre le tronc de l’arbre, regardant Elie sans rien dire, malgré le fait qu’elle venait tout juste de lui poser une question. Lui parler de lui… Hah.

- Je vis en nomade, j’habite à la fois nulle part et partout. Je m’arrête dans les villes et j’y reste quand j’ai besoins d’argent. Je me suis arrêté ici pour voir si on n’aurait pas du boulot pour moi. Je fais n’importe quoi comme boulot. Mais visiblement, ici, ça a mal commencé, je crois pas trouver quoi que ce soit que je puisse faire pour gagner un peu d’argent. À moins qu’il me vienne un gros coup de chance et qu’on m’arrive avec un job bien payant…

Il haussa un sourcil en soupirant brièvement, puis, il se laissa tomber en bas de l’arbre, s’approchant d’un pas assuré vers l’enfant qu’il regardait un peu plus tôt, qui venait tout juste d’être piqué par un insecte qui avait voulu ses fleurs. Le gamin regardait son doigt, la larme à l’œil. Le mercenaire s’accroupit devant lui, esquissant un large sourire, un peu idiot, qui attira tout de suite l’attention du loupiot, qui en oublia momentanément son doigt.

- Dis donc, ce sont de jolies fleurs, que tu as la! Tu les as trouvé tout seul? Demanda Killik à voix basse.

Le gamin hocha la tête avec un léger sourire, mais aussitôt, les larmes lui revinrent et il ajouta :

«Mais y a un insecte qui m’a piquer qui était dedans une…»

Killik lui ébouriffa les cheveux en rigolant.

- Ça, c’est le risque qu’on prend quand on décide de cueillir des fleurs! Y a toujours un risque à tout ce qu’on fait, non?

L’enfant sembla réfléchir et finit par hocher positivement la tête.

- Tu les as trouvées ici tes fleurs?

Le petit lui pointa de l’index l’endroit où il les avait prit, tout sourire. Il était visiblement choyé de voir que quelqu’un s’intéressait à lui. Killik se releva, posant une main en visière, mimant de chercher les fleurs sans les trouver, à quoi l’enfant rigola, le tirant ensuite par le chandail pour l’emmener à l’endroit qu’il pointait, qui n’était qu’à quelques pas et que Killik, à moins d’avoir été aveugle, n’avait pas eut le choix de repérer avant même de lui avoir posé la question.

- Oh! Elles étaient donc là!

«Arrêtes, c’est sur que tu les avait vu, t’es plus grand que moi!» lança joyeusement le garçon.

- Justement! J’étais trop grand pour les voir!!

De nouveaux éclats de rire firent sourire le jeune homme, qui avec l’enfant, s’affaira à cueillir quelques fleurs, les plus belles, les plus colorées, pour faire un nouveau bouquet, plus gros, plus joli, plus parfait.

- Si tu l’emmenais à ta mère, je suis persuadé qu’elle serait ravie que tu lui donnes un si beau bouquet. Que dirais-tu d’y courir tout de suite?

L’enfant hocha vigoureusement la tête de haut en bas, puis, comme Kill s’était de nouveau accroupit devant lui pour lui parler, le gamin lui déposa un bref baiser sur la joue avant de se mettre a courir en direction de chez-lui. Le mercenaire le regarda s’en aller avec un sourire en coin, les mains dans les poches.

Il se pencha ensuite avec nonchalance pour cueillir une fleur aux pétales toutes blanches, revenant ensuite vers l’arbre pour y grimper de nouveau, avec l’agilité de celui qui a fait ça toute sa vie. S’asseyant de nouveau sur une branche, le dos appuyé contre le tronc, il fit tourner la tige de la fleur entre ses doigts, le regard dans le vide, perdu dans ses songes. Mais il ne mit pas longtemps à sortir de son petit monde et après quoi, il plaça la tige de la fleur dans les cheveux d’Elie, l’air nostalgique.

- Au fait, fit-il tout à coup en reprenant tout à coup sa jovialité, toi, y a pas une besogne que je pourrais faire pour toi? Ou pour quelqu’un que tu connais, histoire que je ne meurs pas de faim?
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Elsenia
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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeJeu 21 Juin - 13:28

Elie était à coter, assis tout près de Killik lorsqu’elle attendit de sa part la réponse a ses questions. Elie eut un sourire aux lèvres lorsque celui-ci lui parla de sa petite aventure avec le boucher. Elle le regarda longuement et vit qu’il était partit dans ses penser. Elie aimait bien le regarder, il avait si on peu dire une joie de vivre et bien sure, il avait une expérience de vie qu’elle n’avait pas. Il avait sûrement vécu des choses difficile, tandis qu’elle, elle n’avait jamais rien vécu de grave, mis à part la mort de ses parents.




En le regardant songeur, Elie pensait a comment était la vie en dehors du château, en dehors de sa vie de reine. Sa vie était complètement différente de la sienne, et elle aurait tant donner en se moment précis pour ne pas en faire partit, de cette vie matérialiste. Plus le temps passait, plus elle se demandait comme Killik réagirait face à son rang. Fuirait il, la jugerait il, passerait il autant de temps a parler avec elle comme il le faisait si bien en ce moment, se sentirait il obliger d’agir convenablement avec elle, se sentirait il,…. Toutes ces questions se bousculèrent dans sa tête, et lui fit faire une grimace avec une pointe de mélancolie.



-C’est drôle, d’habitude, on me demande plutôt quelle drôle d’idée m’est passée par la tête de partager la route en compagnie d’un loup! Ou demi loup, plutôt. T’es du genre frondeuse, toi. T’as pas froid aux yeux, huh?



Cette remarque fit sortir Elie de ses tourments. Elle en fut surprise, puis se détendit un peu. Elle lâcha un sourire puis regarda son compagnon dans les yeux.



-En faite, je ne te lai pas demander car j’image ce que c’est de voyager seul. C’est bien beau l’aventure, mais a quoi sert elle si ce n’est que nous ne pouvons la partager avec quelqu’un que nous aimons. Dans se cas, qui se trouve a être votre chien, … ton chien. Se reprit elle. Elle se rappela qu’il lui avait de mander de ne pas le vous voyez. Ce quelle comprenait tout a fait, car elle détestait que les autres la vous vois et qu’il lui fait des petites courbettes ennuyantes.



Elie ne continua pas ce quelle voulait dire. Elle baissa la tête et regarda Falco. Franchement, elle n’en avait aucune idée de ce que c’était de voyager et de partager sa vie avec une autre personne, ou un animal, peu importe. Elle ne faisait que supposer, car c’est ce quelle pensait. Si elle venait qu’à voyager, elle aurait bien aimé avoir de la compagnie. Elle pensait également que chaque personne était différente, mais pas a un tel point de s’isoler de tout le monde. Selon elle, tout le monde a besoin d’un jour ou l’autre de partager quelque chose, de ne pas être seule et de rire, pleurer et se confier. Mais pouvait elle en être si certaine?



-En faite, si. J’ai froid au yeux, mais j’essais de ne pas le montrer. Je trouve que c’est signe de faiblesse, et sa pourrait inciter quelqu’un a en prendre avantage. J’essais de foncer la tête haute et de ne pas me laisser marcher sur les pieds. Alors sa dépend de quel point de vue on me vois et que l’on me connais. Mais je suis contente que tu me croix comme tel. Par moment, je me demande a quoi sert la peur. La peur nous empêche de vivre des choses et de voir des choses. La peur ne fait que nous empêcher de gagner de l’expérience de vie.



Elie s’arrêta de parler, elle trouvait quelle commençait a parler un peu trop. Pour ne pas l’ennuyer, elle se tue et lui sourit avant de baisser la tête. Lorsque Killik confirma qu’il avait faim, Elie ne savait pas trop quoi faire. Devait elle lui parler avant pour lui avouer qui elle était ou tout simplement aller dans un petit marcher pour aller acheter quelque chose. Elle ne savait pas ou aller, et une mini crise d’angoisse se fit ressentir en elle. Elle prit de grande inspiration silencieusement puis essaya le plus fort possible de se calmer. Elle aimait être en sa compagnie, elle avait peur en même temps. Elle ne le connaissait pas, mais ne voulait rien causer qui pourrait le faire fuir. Lorsqu’il lui demanda pourquoi elle était encore avec lui, malgré ce qu’il avait fait, son cœur tourna trois fois dans sa poitrine, lisait il ses penser. Si ce trouvait, il pouvait faire de la magie, et elle n’avait pas pensé une seconde a ce fait. Elle eut une fraction de seconde peur. Peut être était il un magicien ou une personne ayant des capacité magique. Ne voulant pas voir la vérité en face, elle chassa ces penser, puis releva la tête pour lui répondre sincèrement.



-T’as vu quand je suis entré dans la boucherie aussi? Ou t’étais seulement dans le groupe qui s’était entassé dehors?



-Mais plusieurs m’ennuient, par contre. Comme certains de ces nobles, qui vendent leur humanité pour gagner du confort imaginaire.



Lorsqu’il eut terminer de dire se qu’il pensait, Elie hésitait a parler. Elle n’était plus trop sure. Devait elle parler, du moins, elle était maintenant très mal a l’aise. Elle ne se sentait pas confortable dans cette situation, mais pas du tout. Elle n’avait qu’une envie en ce moment, et c’était de partir en courant et ne pas se retourner. Surtout lorsqu’il s’était mis a parler des nobles. Elie n’était pas noble, elle était la reine. C’était encore bien pire.



*Je n’imagine pas ce qu’il pense de moi d’en se cas. Je suis dans de beaux draps. Qu’est ce que je fais maintenant, allez,…. Réfléchit il ne te reste plus grand temps, il faut que tu agisses. BOUGE*



Lorsqu’elle se mit à jouer nerveusement avec sa robe, Killik la regarda étrangement. Mais voyant que c’était elle en faite qui avait une attitude étrange, elle cessa de montrer sa nervosité. Elle releva timidement la tête vers celui-ci et resta accrocher a ses yeux perçants. Elle était hypnotiser et figer.




*Sa y est,… il doit me prendre pour une folle maintenant. Regarde de quoi tu a l’air petite sotte.*



Killik soutient son regard, puis voulant détendre l’atmosphère c’est ce moment précis quelle décida de bouger et de faire quelque chose. Elle déchira sa robe. Au commentaire de son compagnon, elle eut un léger sourire lui donnant raison, elle avait besoin malgré cela, d’un tout petit peu de couture.



Killik lui parla finalement de lui. Elle l’admirait, elle n’avait pas peur de le penser. Et lorsque la petite situation avec le petit garçon, Elie fut touchée. Pendant tout ce temps, Elie regarda agir Killik, elle se surpris a penser quelle le trouvait de son goût et que son charme lui était irrésistible. Il était si gentil avec tout le monde, et l’attitude qu’il avait envers ce petit garçon montrait qu’il avait un cœur et qu’il savait si prendre avec les enfants. A ce moment, Elie vu des choses en lui qui ne lui avait pas fait voir. Malgré son coter rebelle se trouvait un coter doux et tendre. Et elle ne fut pas déçu de voir ce petit coter cacher. Bien sure elle ne le connaissait que depuis quelques heures, mais mis à part cela, la première impression était toujours le plus importante.



Finalement le petite garçon retourna au près de sa famille encore plus joyeux que jamais. Killik remonta dans l’arbre, prit place a coter d’elle puis a sa grande surprise, il déposa une belle fleur dans ses cheveux. Elie se pencha un peu pour l’aider dans sa tache. Elle se surpris a rougir puis leva la tête pour le remercier en lui donner un beau sourire, et imprévisible soit elle, elle déposa un baiser sur sa joue.



-Merci,… dit elle tout bas.



-Au fait, toi, y a pas une besogne que je pourrais faire pour toi? Ou pour quelqu’un que tu connais, histoire que je ne meurs pas de faim?




Elie ne répondit pas tout de suite. Elle se mit a penser a une vitesse affolante, voulant se sortir d’un situation éventuelle qui pourrait l’embarrasser.



-Killik,… Si je reste avec toi, c’est bien parce que je le veux bien. Tu ne m’as pas obliger a rien. Je reste de mon plein gré. Et je ne me déplait pas en ta présence. Je me sens bien a tes coter, je me sens en sécurité et tu m’apporte quelque chose de nouveau. Une nouvelle perception quoi?!?


Elie s’arrêta quelques instants, pour respirer.


-Je t’assure, tu n’es pas qu’un vaux rien. Les vaux rien ne font que causé du mal. Ce n’est pas le cas pour toi. La preuve,… regarde ce que tu as fait avec le petit, c’était si charmant. Tu as un cœur a comparaison des autres.


En disant cela, elle approcha sa main tranquillement vers sa poitrine et la déposa délicatement vis-à-vis son cœur. Laissant sa main au contacte de sa peau, puisqu’elle avait été dans l’ouverture de son chandail.



-,… c’est ce qui te différencies des autres. Ne te compare pas à des vaux rien. Je suis d’accord sur un point, tu as raison d’avoir du dégoût pour les nobles, pas parce qu’ils sont comme tels qu’ils sont nécessairement bons.



Elie retira sa main doucement en frôlant ses bout de doit sur la poitrine de celui-ci et la ramena a elle.



-Tu sais,… tu as beaucoup de chance. Je donnerai n’importe quoi pour voyager ainsi et être libre de faire ce que je veux. De voir le monde tel qu’il est. Mais mon ra,…



Elie ne termina pas sa phrase sachant qu’elle s’en allait faire une bêtise.


-,… mais,… mais je,… je ne peux pas et même si je le voudrait, je suis coincer ici. Toi tu n’as pas ce soucie la.



Elie sentit une larme couler sur sa joue, elle s’empressa de l’essuyer du revers de la main, puis ne voulant pas s’attarder là dessus, elle changea de conversation.



-Au faite, pourquoi ne vas-tu pas voir au château pour voir s’il n’y aurait pas quelque chose pour toi.


Elsenia avait peur de sa réponse, mais elle devait poser cette question pour avoir le cœur net sur ses penser.
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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeSam 30 Juin - 19:15

(Je me suis fait attendre, je m'excuse silent )

Killik pouvait aisément remarquer que la jeune demoiselle était d’un genre sérieux et mature. Elle réfléchissait, elle analysait et elle ne jugeait pas d’un premier regard, plutôt, elle apprenait tranquillement à le connaître pour ensuite poser sur lui ses propres impressions. Elle ne se fiait pas à la première idée ou du moins, c’était là l’image que le mercenaire pouvait se faire d’elle. Si elle faisait donc parti de la bourgeoisie, alors elle était bien élevée ou plutôt, elle n’avait pas été élevée en petite princesse à qui il ne suffit que de claquer les doigts pour voir apparaître devant elle tout ce qui lui fait plaisir.

- Eh ouaip, marcher tout seul pendant des semaines, c’est long de chez long. Mais faut dire que Falco est pas du genre très bavard. Mais j’peux toujours lui lancer le bâton, ça passe le temps. Et puis il me chasse mes repas, quand on a la chance d’en trouver.

Si non, c’était simple, tous deux se plaignaient de faim à leur manière et tous deux tombaient en mode grognon.

- Mais souvent on trouve des caravanes ou d’autres mercenaires avec qui on peux partager la route, ça aussi, c’est agréable. Ils ont souvent plein de trucs intéressants à raconter. Mais faut surveiller sa bourse par contre.

Parce que tous les mercenaires étaient souvent très bons voleurs, car c’était là l’option de secours, lorsque la bourse était tout aussi vide que le ventre et que le travail se montrait timide et se laissait désirer.

- Tu as tort, la peur m’a souvent sorti de situations embarrassantes et qui auraient pu me coûter la vie. La peur, il faut l’apprivoiser et apprendre à en tirer parti. Elle est profitable, quand on sait comment la gérer. C’est la peur qui éveille l’instinct de survie et c’est cet instinct de survie qui sauve le monde. C’est celui qui sait au mieux tirer avantage de sa peur qui reviens chez lui sain et sauf. Les autres s’égarent en chemin et s’effacent avec le temps.

Le nombre de fois où il s’était miraculeusement sorti d’affaires grâce à son impressionnant sang froid en faisant habilement usage de son instinct de survie dépassait le total de ses années de vie. Il est d’évidence qu’au départ, lorsqu’il commençait tout juste sa carrière de mercenaire, il s’était souvent mit les pieds dans les plats et s’était attiré de drôles d’ennuis. Ennuis qui souvent auraient pu lui coûter gros. Bien sûr, comme il avait commencé par une carrière de voleur, devenir mercenaire ne lui avait pas été bien difficile, sans compter qu’il était plutôt intelligent, mais même les meilleurs de son espèce s’attiraient des bosses. C’était inévitable, le danger et la mort les suivait, chacun d’entre eux, de très près derrière, prêt à les prendre dans leur griffes au moindre faux pas. Et personne en ce monde ne savait marcher droit, pas plus les mendiants que les rois.

Mais pourquoi alors avoir choisi un métier aussi dangereux?

Parce que de vivre ou de mourir, Killik s’en moquait. Parce que d’avoir fait autre chose, il aurait été malheureux. Il vivait pour repousser ses limites et il vivait pour être libre. Travailler comme le faisait le boucher avec qui il avait eut des ennuis ou comme la boulangère, même travailler en tant que noble, c’était pour lui se mettre soi-même les chaînes aux pieds et aux poings. Un travail qui se répète sans cesse, tous les jours toutes les semaines, ce n’était pas pour les gens comme lui. Killik était frondeur, il avait passé sa vie à voyager, à bouger. Une vie d’aventure ne s’oublie pas facilement. Et quiconque y a goûté ne serais-ce qu’une fois veux y goûter jusqu’à la fin de ses jours. Que ce soit en tant que mercenaire, de vendeur de grands chemins ou de caravane de cirque ou de théâtre, tous ceux qui faisaient leur vie sur les routes s’entendaient sur la même définition de la liberté.

- Je t’y ai obligé un peu, quand même. Je t’ai traîné jusqu’ici, héhé!

Il esquissa un large sourire, se donnant l’air des enfants quand ils sont fiers d’eux. Il leur ressemblait vraiment, à tous ces gamins qui pouvaient courir le parc. Il ne s’en faisait pas trop avec les histoires d’adultes, il prenait la vie un jour à la fois sans trop se poser de questions. Ça lui permettait d’avoir une vie qu’il pouvait qualifier de facile malgré le genre de personne qu’il était et dont il était bien loin d’avoir honte.

- Haha. Tu es drôle. Je suis un chenapan petite demoiselle, tu ne me connais que depuis quelques heures, tu ne le sais pas encore, mais crois moi sur parole, je suis bel et bien ce que les gens de la ville qualifient de voyou ou de vaurien. Pas le pire de tous, mais je ne donne pas toujours ma place non plus. Je suis garçon de la rue, après tout. Et pour ce qui est d’avoir un cœur…

Il avait mit dans le mille en pensant qu’elle venait de la bourgeoisie. Ça l’amusait. Une bourgeoise un peu rebelle, il n’en rencontrait pas souvent. Il avait surtout eut affaires aux bourgeoises pimbêches et aux nobles qui ont le nez en l’air. Même les gens de plus basse catégorie lui faisaient parfois les grands airs. Non pas que ça le dérange, non, souvent il s’en amusait, en se disant que ces gens la ne savaient pas ce qu’ils manquaient. Mais tout de même, parfois ça devenait embêtant et les nobles qui se croyaient supérieurs à tout et à tout le monde, ceux là, il ne les supportait pas.

Mais il était toutefois assez mature pour ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Sauf qu’il devait tout de même avouer que du premier regard, il ne les portait pas en bien grande estime.

- … tout le monde en a un mais on ne sait pas tous ou le trouver. Mais toi t’as trouvé le mien en tout cas!

Il éclata d’un rire clair et enfantin, qui cachait plus que bien son inconfort face à la situation. C’était le genre de choses que notre mercenaire cachait sans aucun mal, heureusement, car avec tous les gens qu’il rencontrait, il lui était souvent arrivé que de jeunes filles s’amourachent de lui, même au temps où Reeky était encore en vie. Ce qui avait le don de la mettre dans des colères impressionnantes!

- Ton ra…?

Killik haussa le sourcil, esquissant un demi-sourire qui se voulait inviter la demoiselle à terminer cette phrase plutôt que celle qu’elle tentait de reprendre de justesse avant de commettre une erreur. Mais le jeune homme était un de ces curieux à qui on ne pouvait pas jouer ce genre de tours. Il mettrait bien tôt ou tard le doigt sur ce qu’elle avait voulu dire, quitte à le deviner lui-même ou à le lui faire dire de force. Oui, il était de ce genre d’hommes.

- Rien n’empêche un homme de faire ce qui lui tente. Ou femme, dans ton cas. Les obligations sont illusoires, ma belle.

Voyant perler sur sa joue la larme de celle qui a l’assurance de ne jamais pouvoir goûter à la liberté que lui chérissait tant, il fit un geste pour l’effacer, mais la mignonne fut plus rapide que lui et l’écrasa de ses propres mains, changeant les idées d’un revirement de conversation qui revenait à ce qui se discutait un peu plus tôt.

Killik ouvrit de grands yeux, haussant les sourcils sur un air étonné, puis suivit la grimace enfantine qu’il faisait si souvent dans ce genre de situation où on trouvait avant lui une idée à laquelle il aurait pu songer plus tôt, que l’on peut facilement décrire d’un nez plissé, de sourcils froncés, d’un clin d’œil et d’un sourire en coin dévoilant d’un rien quelques dents.

- Quel con, hah! J’aurais pu y penser plus tôt, à ça! Gnyéhéhé mais quelle bonne idée! Haha, les riches ont toujours de la vilaine besogne pour moi!!

Ça lui donnait envi d’y aller tout de suite et comme il ne savait pas tenir en place quand il avait l’espoir de trouver un boulot payant, le jeune homme se laissa tomber en bas de l’arbre, atterrissant près de Falco, qui se releva en paresseux, attendant ses ordres. Kill leva la tête pour voir Elie et lui fit coucou de la main, tout sourire.

- Tu viens? J’ai envi d’aller voir tout de suite!! Et, heu, je sais pas ou c’est et si je cherche trop, j’ai tous les commerçants qui vont me courser pour l’histoire avec le boucher, heh. Et si je demande mon chemin, ça va me donner le même résultat que si je cherche, la dernière option, c’est donc que tu me serves de guide, mon ange!!

Il se rapprocha du tronc et leva les bras pour l’inviter à descendre, et a l’aider si elle en avait besoins, joignant le geste à la parole :

- T’as b’soins d’aide pour redescendre?

La proposition d’Elie d’aller voir au château avait fait un Killik heureux et un Killik heureux, c’était quelque chose de très joyeux à voir!
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Elsenia
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MessageSujet: Re: Là où tous les gens se traînent.   Là où tous les gens se traînent. Icon_minitimeMer 11 Juil - 10:21

je vais faire le poste directement la bas Very Happy
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