Les Chevaliers d'Émeraude Forum sur les chevaliers d'Émeraude |
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| Les portes du Chateau | |
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Elsenia Reine d'Émeraude
Nombre de messages : 126 Age : 39 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Les portes du Chateau Mer 11 Juil - 11:44 | |
| Elie ne savait plus quoi penser. Killik lui dit que toute personne pouvait faire ce qu’il voulait, mais Elie n’en était pas si sure. Si c’était le cas, pourquoi devait elle toujours se cacher pour sortir. Elle avait un devoir. Ce n’était quand même pas n’importe qui que Elie était. Faut dire aussi que son compagnon savait quelle était une bourgeoise, mais peut être pas la reine. Il n’avait peut être pas penser a cela. Du moins, elle était contente pour cela. Elle ne voulait pas lui dire tout de suite.
Quel fut le soulagement lorsqu’elle lui posa la question pour le travail au château et qu’il lui répondit qu’il aimerait bien. Que c’était compliquer son affaire. Elle aurait tellement du ne rien dire a propos du château. Mais il était trop tard, et elle ne pouvait pas revenir en arrière. Par moment, Elie parlait trop vite. Maintenant qu’elle lui avait parlé du château et qu’il trouva l’idée bonne, il découvrira son identité tôt ou tard. Sans le vouloir, elle venait de se mettre les pieds dans les plats. Elle se mit à rire seul, sans que Killik puisse savoir pour quelle raison, puis voyant bien qu’il la regarda d’un drôle d’air elle cessa.
-Tu viens? J’ai envi d’aller voir tout de suite!! Et, heu, je ne sais pas ou c’est et si je cherche trop, j’ai tous les commerçants qui vont me courser pour l’histoire avec le boucher, eh. Et si je demande mon chemin, ça va me donner le même résultat que si je cherche, la dernière option, c’est donc que tu me serves de guide, mon ange!!
-Oui pourquoi pas. Je m’y connais. Je connais les lieux, donc ça serait une bonne idée. Ca me ferait plaisir.
Elle lui fit un sourire, mais au fond d’elle elle avait dit cela avec une certaine ironie. Mis a part la dernière partit bien sure. Car elle aimait être en sa compagnie.
-T’as besoins d’aide pour redescendre?
Elie était agile, mais pas aux points d’avoir l’habitude de monter dans les arbres. Et ne voulant pas paraître superficiel elle voulu descendre seul, mais elle ne lui fit pas savoir et il l’aida a descendre. Et elle pensait du coup qu’elle aurait eu l’air encore plus sotte si elle saurait blesser. Donc elle accepta sa proposition et elle le remercia de l’avoir aider.
Elie et Killik se regardèrent un instant, lui attendant quelle se bouge pour quelle l’emmène au château et l’autre cherchant un moyen d’éviter le pire. Mais le voyant ainsi plus heureux que jamais, grâce a elle, Elie ne pus s’empêcher de sourire à son tour. Sa joie était contagieuse. Mais lorsqu’elle pensait quelle pourrait gâcher cette joie, causer encore par elle. Lorsqu il découvrira quelle lui a mentie ou cacher sa joie cessera et repartira de la même vitesse quelle était venue. Elie sen voulait tellement. Comment lui dire la vérité sans le blesser et le faire fuir. Mais après mur et réflexion, elle garda le secret encore un peu puis le pris par la main pour le faire avancer un peu.
-Allez vient!
Puis ils commencèrent à avancer. Cela prit une bonne heure. Ils durent prendre des rues pas très populaires pour ne pas se faire voir par les villageois. Leur petite scène n’était pas si loin que sa. La mémoire ne s’efface pas aussi facilement, donc elle préférait faire des détours.
Une fois arriver a destination, pas très loin des portes avec les gardes qui surveillait l’entrer, Elie figea. Elle se retourna vers Killik et ton ses expressions changea. Comme si elle avait peur. Elie mit son capuchon de sa cape pour cacher son visage, puis pris la main de Killik. Elle se mit à marcher rapidement entraînant son compagnon en même temps. Elle s’arrêta seulement lorsqu’ils étaient hors vue de tous, prêt de la muraille plus loin.
-Killik, tu dois faire le reste seul. Je ne peux pas venir avec toi.
Ce quelle disait était insensé. Elle était la reine, alors il fallait bien qu’elle y aille un jour ou un autre.
-Killik,… je ne suis pas qui tu pense. Je,…. Ah non de dieu……..
Elie commença à s’agiter. Une crise d’angoisse pouvait se faire sentir. Elle était perdu et ne savait pas quoi faire.
-N’y vais pas,… viens avec moi ailleurs. Tiens pourquoi nous n’irions pas voyager ensemble. Vivre de belle chose,…. J’ai de l’argent avec moi, nous ne manquerions de rien pendant un long moment. Que nous deux. Tu n’es pas quelqu’un qui désire rester ici comme un vulgaire travaillant. Tu es un aventurier. Tu aimes la liberté. Part avec moi!
Elie était sur le bord dune crise de folie également. Elle était prête à tout pour ne pas le laisser partir. Elle ne voulais pas lui cacher qui elle était, mais c’était plus fort quelle, elle avait peur. Elle la dominait.
-Si tu décide d’entrer la,… je. Je pourrais entrer ou sois m’en aller seul. Mais si on entre tous les deux, rien ne sera plus pareil. On ne pourra pas se voir autant, même que,…….
Puis elle cessa de parler a cours de mot. Elie soupira puis baissa la tête tout en prenant les deux mains de son ami.
-Sil te plait Killik,…. Ne me laisse pas tomber. Dit elle tout bas, comme un murmure mais qu’il pus facilement entendre. | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Sam 21 Juil - 17:16 | |
| (C'est un peu court aussi)
La jolie jeune fille se laissa aider pour descendre de l’arbre et notre galant Killik remplit la tâche comme un professionnel, en tant que gentlemen qu’il savait être. Il le savait, plus on est gentil avec les femmes, plus elles nous en sont reconnaissantes et plus elles sont prêtes à faire des sacrifices, juste pour vous. Cette théorie, le jeune homme savait l’appliquer, quoi qu’il se trouvait un peu rouillé, il n’avait pas agit de la sorte depuis…
Elie avait l’air étrange, un petit quelque chose devait clocher, mais malgré sa curiosité, le mercenaire ne posa pas de questions. À ce genre de choses, les réponses venaient toute seule. Elle le prit par la main pour l’emmener sur le bon chemin et sans mal il pu constater qu’elle prenait des détours. Elle n’était pas sotte, elle ne passait pas dans les rues achalandées, c’était une bonne chose. Ça leur évitait les courses et les ennuis inutiles.
En général, Killik ne disait jamais non à une bonne petite course-poursuite, mais pour le moment, ce n’était pas le temps de s’amuser à semer la pagaille partout. Il devait se trouver de quoi remplir sa bourse. Après, il aurait tout le loisir de faire en sorte qu’on se rappelle ici de lui comme on se rappelait souvent de son passage partout ou il était allé. Ces mémoires qu’il laissait chez les gens n’étaient jamais bien longues, pas éternelles et c’était calculé d’avance. Pour le moment, il ne voulait pas être mondialement connu. Il préférait rester dans les mémoires un temps, puis revenir plus tard si le besoins se présentait.
Voila qui était étrange, maintenant la belle demoiselle était de plus en plus mal à mesure qu’ils approchaient du château. Pour Killik, c’était le cas contraire et Falco était tout aussi énergique que lui. L’humeur du chien suivait toujours celle de son maître et le mercenaire ne tenait plus en place. Il voyait déjà sa bourse pleine.
- Comment, tu ne peux pas venir?
*je me disais bien qu’elle me cachait quelque chose. Reste à savoir ce que c’est, ce petit secret.*
Un rictus se dessina sur ses lèvres alors que son index venait tapoter sa lèvre inférieure dans le signe de la réflexion.
- Quoi tu n’es pas ce que je pense? Tu n’es tout de même pas un homme, avec le physique que tu as, fit-il avec l’innocence de l’idiot.
Il croisa les bras, adoptant un air sérieux, penchant légèrement la tête vers la gauche et plongeant son regard intelligent sur la demoiselle.
- J’ai besoin d’un travail non seulement pour ma bourse mais aussi pour mon nom, ma jolie. Et si je part à l’aventure avec toi, on me chassera sur tout le continent comme un kidnappeur affreux. Ça serait assez mauvais pour ma business.
Il s’assit sur le sol, les jambes en tailleur, les bras toujours croisés et portant son regard sur les cailloux qui jonchaient le sol, toujours avec ce sérieux qui le rendait beau, mais aussi un peu inquiétant. Il écouta la suite avec patience, fermant les yeux pour se concentrer sur ce qu’elle lui disait. La panique la rendait difficile à suivre.
- On va mettre les choses au clair, ici, la, tout de suite. Parce que je vois que ça te chicote et ça me chicote moi aussi. Il y a une chose que tu ne me dis pas. Je me doutes déjà que tu fasses parti de la bourgeoisie, mais que tu me fasse toute une scène pour une histoire de rentrer là dedans puis de ne plus y entrer, ça me dit tout de suite que tu dois faire parti des gens de là dedans. Si tu évitais les gardes pour une sottise et la punition qui viens avec, tu n’agirais pas en noble.
Falco vint s’asseoir près de son maître, les oreilles aux aguets de tout danger. Non pas qu’il sentait qu’un danger approchait, plutôt, c’était une habitude qu’avait prit l’animal, surtout lorsque Killik était au repos comme il l’était maintenant.
- Je vais te poser la question clairement et je voudrais une réponse claire, mon ange. Qui es-tu? Si moi j’ai su te dire sans honte et sans me voiler la face que j’étais un mécréant, je crois que toi, tu peux en faire autant. Je ne juge pas selon le statut social et si je ne porte pas dans mon cœur les nobles pour autre chose que ce qu’ils me paient pour mes services, ça ne veux pas dire automatiquement que je considère tous les nobles comme des bons à rien qui ne savent que tirer l’argent des poches des plus pauvres. Que je n’aime pas la catégorie ne signifie pas que je mets tout le monde dans le même sac. J’ai peu de principes, mais j’ai déjà celui-la.
Il marqua une pause, pendant laquelle il se remit sur ses pieds, Falco se relevant sur ses pattes pour aller renifler le sol plus loin.
- Et je laisse pas tomber les gens à moins d’avoir une bonne raison, se défendit-il finalement en se secouant les cheveux d’une main. | |
| | | Elsenia Reine d'Émeraude
Nombre de messages : 126 Age : 39 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Mar 31 Juil - 12:40 | |
| Elie avait tout dit,… du moins sous l’angoisse totale. Elle avait sois disant plutôt bafouiller. Tout avait sortit aussi vite qu’un boulet de canon. Elle était sure quelle avait perdu Killik avec tout ce quelle avait dit. Pour elle c’était clair ce quelle avait dit,… mais avait il réussi a comprendre quelque chose? Elle n’en savait rien. Cela prit quelques instants a Killik de répondre, peut être était il en train de réfléchir, mais cette longueur pesait lourd sur ses épaules.
Elle attendit donc patiemment qu’il dise quelque chose.
-Je vais te poser la question clairement et je voudrais une réponse claire, mon ange. Qui es-tu? Si moi j’ai su te dire sans honte et sans me voiler la face que j’étais un mécréant, je crois que toi, tu peux en faire autant. Je ne juge pas selon le statut social et si je ne porte pas dans mon cœur les nobles pour autre chose que ce qu’ils me paient pour mes services, ça ne veux pas dire automatiquement que je considère tous les nobles comme des bons à rien qui ne savent que tirer l’argent des poches des plus pauvres. Que je n’aime pas la catégorie ne signifie pas que je mets tout le monde dans le même sac. J’ai peu de principes, mais j’ai déjà celui-la.
Elie l’écouta attentivement jusqu’à ce qu’il dise ce dernier argument qui l’apaisa un peu. Maintenant il était trop tard pour quelle recule, elle devait donc lui dire la vérité. Mais évidement, elle prit son temps pour étirer le moment venu.
-Tu n’as pas tors lorsque tu dis que je fais partit de la bourgeoisie. C’est vrai en quelque sorte, mais à quelque différence près.
Elie se dirigea vers Killik et alla s’asseoir a ses coter. Elle plia les genoux vers sa poitrine et tient ses jambes a laide de ses bras quelle entoura autour. Puis elle soupira.
-Je n’ai pas choisis ce que je suis aujourd’hui. Par moment, presqu’à tous les jours, je me demande quelle serait ma vie sans celle-ci. Mais plus j’y pense, plus sa me fait du mal. Tu as sans doute raison lorsque tu dis que j’ai toujours le choix, mais ce n’est pas si facile que tu le penses. Beaucoup de chose entre en ligne de compte.
Elie prit une pause. Elle regarda Killik dans les yeux et le regarda longuement. Puis en détournant son regard elle reprit.
-J’aurais aimer que cela tourne différemment pour moi. J’espérait que quelque chose tourne en ma faveur, mais non rien. Mis a part aujourd’hui. Ta rencontre a été pour moi quelque chose de bien. J’ai été égoïste je m’en excuse. Je voulais que cela reste ainsi. Je ne sais jamais ce qui va arriver. Et pour une personne comme moi, la routine est de mon vocabulaire. La solitude également. Peu de personne désire être en ma compagnie. Et ce depuis ma tendre et jeune enfance. Je ne les plaints pas,………. Qui voudrait se tenir avec la fille du roi………………..
Et voila elle lavait dit.
-Tout le monde fait semblant de me trouver intéressante, tout le monde rie à tout ce que je dis, et j’en passe, croix moi. Des révérences toute la journée, des vous, des majesté, des altesse, j’en ai plus qu’assez. Et,……. Lorsque je t’ai vue et lorsque tu mas adresser la parole comme quelqu’un de normale,… je,… je me sentais comme tout le monde. Je me sentais apprécier et tu me faisais sentir de nouvelle chose. Et c’est ce que j’ai toujours voulu. Avoir une vie normale.
Elie se leva et avait les mains toute moites. Elle avait les jambes molles.
-Killik,… mon vrai nom est Elsenia d’Émeraude. A la mort de mes parents je suis devenu la reine d’Émeraude. Voila qui je suis,…. La Reine.
Elsenia se mit a genoux devant Killik et le regarda maintenant d’un regard calme et tendre.
-Ma vie est différente de la tienne. Peut être accepteras-tu qui je suis réellement, mais après quoi hein?
Puis une larme se mit à couler sur sa joue.
-Apres quoi,… tu vas travailler ici pour avoir de l’argent. Tu remplieras ta bourse et après quoi, tu partiras et je serai de nouveau seul? Tu le sais très bien…. Moi oui. Tu ne passeras pas le restant de ta vie ici. Tu vas me laisser tomber et je n’aurai plus personne. Alors dit moi pourquoi moi je ne m’en irais pas? Parce que je ne le peux pas.
Elie se puit se retenir plus longtemps. D’autre larmes se mis a couler.
-Je,… *soupire*,… laisse tomber.
Puis elle laissa sa tête tomber par en avant. Elle ne voulait pas qu’il la voie pleurer. | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Mar 7 Aoû - 7:30 | |
| La voici enfin qui se déliait la langue. Silencieusement, Killik se dit que ce n'était pas trop tôt et heureusement ni trop tard non plus. À la bonne heure, en somme. En preuve comme quoi qu'il avait toujours l'oeil, l'ange faisait bel et bien parti de la bourgeoisie.
- J'ai jamais dit que les choix étaient faciles à faire, assura-t-il dans un haussement de sourcil. Les plus égoïstes ont la vie facile, voila tout. Et moi je dois faire parti de cette gamme là, parce que j'ai vraiment la vie que je voulais mener...
En effet, il était plus que satisfait de sa situation. Même s'il ne mangeait pas tous les jours, même s'il s'attirait toujours des ennuis, qu'il avait constamment les deux pieds sur la corde raide et l'épée de Damoclès tournoyant au dessus de sa tête, c'était là ce qu'il avait voulu être et ce qu'il était devenu. Évidemment, tout n'était pas toujours joyeux, mais la vie se constitue de bons moments, de mauvais moments, de moments tristes et c'est à cela qu'on peut dire que notre vie est belle.
À trop connaître le bonheur, on finit par ne plus le voir. Il faut une part égale d'évènements moins heureux pour que l'être humain sache se rendre compte de ce qu'il a, de ce qu'il a eut.
À être regardé dans les yeux, peu importe par qui, le jeune mécréant réagissait toujours de la même manière : il confrontait ce regard, qu'il soit ami ou ennemi. Il la toisait donc incessamment, de tout ce temps où elle le regarda elle-même et finalement, elle détourna les yeux et reprit la parole. Killik pour sa part promena son regard sur les alentours, l'écoutant d'une oreille attentive. Après tout, elle en venait finalement à ce qu'il désirait savoir.
Mais la révélation le laissa bouche bée. Ou du moins, s'il paraissait inattentif, l'angelot eut tout le loisir, lorsqu'il se retourna subitement vers elle, de constater qu'il l'écoutait bel et bien. Haussant les sourcils non pas sur l'air de la surprise mais plutôt sur une expression qui s'apparentait à l'insouciance de l'enfant à qui l'on raconte une histoire merveilleuse, la bouche légèrement ouverte, après un moment notre jeune homme se reprit en secouant légèrement la tête, attentif à la suite.
Parce qu'il est très impoli de couper la parole à une jeune fille de la royauté! Et puis quoi encore, comme si Killik s'en faisait pour les bonnes manières. Il n'y a pas de ça chez les mécréants.
Mais c'était touchant, tout ce qu'elle avait à dire. Il se doutait bien que la vie princière n'était qu'une longue platitude routinière, mais maintenant, il en avait la preuve. Quoi qu'il avait déjà vu des princes et des rois se plaire parfaitement de leur vie monotone. À chacun son caractère et celui de l'ange était plus frondeur, tout simplement. Elle était aventurière.
Lorsqu'elle se releva, il en fit de même, effectuant une brève courbette comme on le fait envers les royaux personnages, s'abaissant bien bas, sans rien perdre du charme naturel qu'il possédait en toute circonstances.
- Ma reine.... fit-il alors avec un parfait sérieux.
Sérieux qui ne dura pas très longtemps, car l'instant suivant, il se retrouvait plié de rire, sans qu'on puisse vraiment déterminer s'il se moquait d'elle ou de lui. À vrai dire, il devait le faire pour les deux à la fois. Il s'était trouvé ridicule et il la trouvait ridicule. Franchement, s'en faire face à lui pour une question de rang...
Bien sûr, elle ne le connaissait pas encore vraiment, mais ça le faisait toujours rire, tout ce que l'on pouvait croire de lui. Surtout quand les gens se trompaient.
Mais voila maintenant qu'elle laissait s'échapper de ses beaux yeux des larmes cristallines qui mouillaient ses joues parfaites. Bien sûr elle n'avait pas tort, Killik était un nomade, jamais il ne saurait rester à Émeraude. Mais ça ne l'empêchait pourtant pas de revenir, tout comme il revenait toujours sur la tombe de...
*Il faut que je remplisse ma bourse au plus vite...*
Un voile noir passa sur ses yeux et il s'assit de nouveau, silencieux, croisant les bras et baissant la tête, l'air songeur.
- Oui. Oui, je remplirai ma bourse et je repartirai. J'ai des amis partout, qui veulent tous me voir de temps à autres, j'ai mon gamin de frère que je m’amuse à fuir et un endroit très important où je tiens à me rendre régulièrement. Mais autant morts que vivants, je n'ai jamais laissé tomber personne. Oui, je m'en irai et ce n'est pas parce que tu es reine que je reviendrai plus vite. Mais parce que tu es Elie, je reviendrai forcément te voir, quitte à entrer au château avec tous les gardes et toute la ville à ma poursuite.
Il poussa un soupir à son tour et Falco vint se coucher directement sur lui. Il caressa la tête de son chien un moment, puis il reprit finalement :
- Et tant que j'y suis, tu n'as pas un petit boulot pour moi? Ne serais-ce que celui de te tenir compagnie, après tout, je sais bien faire n'importe quel travail sans me plaindre tant qu'il fait tomber de jolies pièces dans ma bourse.
Il poussa Falco pour se relever, tendant la main à l'ange sans se soucier du fait qu'elle pleurait. Ce n'est pas parce qu'on pleure que le monde doit s'arrêter de tourner, après tout.
- Les gens là dedans doivent te chercher, ma belle. | |
| | | Elsenia Reine d'Émeraude
Nombre de messages : 126 Age : 39 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Jeu 16 Aoû - 14:56 | |
| Elsenia était encore sous le choc. Elle avait finalement dit qui elle était. Cela dût lui prendre beaucoup de courage. Elle était de rang différant de son ami et elle le savait bien. Peu importe ce qu’allait dire Killik, il était sure qu’il n’était pas pour rester avec elle. Lui voulait un emploi pour gagner de l’argent, et elle n’en voulait plus justement, mais elle ne pouvait rien faire pour y remédier. Elle a été mis au monde pour régner, pas pour vagabonder, et pour cela, elle aurait voulu na pas avoir les parents quelle a eu. Bien sure c’était une pensé mal saine, mais qui na jamais penser a changer de parent? Pour ça part, elle, elle y pensait souvent. Surtout lorsqu elle sortait en douce du château comme aujourd’hui par exemple.
Élie attendait toujours la tête baisser après une réaction quel conque. Mais le moment de silence lui avait paru comme une éternité. Sûrement que Killik essayer de penser a quoi dire, tout en pesant ses mots pour ne pas la blesser, elle en était certaine, mais cela ne changeait pas le fait de ce qu’il allait lui dire. Au fond d’elle même elle espérait avoir une bonne réaction qu’il ne sera pas comme les autres. N’avait il pas rester avec elle, malgré qu’il était au courant pour son rang? Élie avait un peu d’espoir. Mais minime si l’on peut dire.
Killik se leva finalement, en même temps qu’elle, car elle était fatiguer d’être assise ainsi. Elle osa lever la tête pour le regarder, mais il était sérieux. Elle se demandait bien ce qui était pour se passer. Chaque moment a attendre était pour elle une respiration de plus a prendre, mais au moment ou il s’inclina sérieusement, son souffle se coupa et se vida.
-Ma reine,.... Avait il dit.
Il aurait pas pu dire pire que cela. Ces mots étaient comme un poignard planter dans sa poitrine. Elle n’en revenait tout simplement pas. Son pire cauchemar se réalisait. Pourquoi fallait il que tout ce passe ainsi? Elle n’était plus capable. Elle dévia son regard et avait le goût de partir en courant. Mais le temps qu’elle y pense, elle entendit rire. C’était Killik. Quoi maintenant il se moquait d’elle, il avait pas mal de courage. Il se mit a rire et ne s’occupait plus delle. Mais que se passait il dans sa tête? Élie ne savait plus ou donner de la tête. Alors elle attendit, mais attendait quoi? Qu’il se remette a rire d’elle? En faite, elle ne fit rien, elle attendit, comme une sotte puis il se mit a parler..... Finalement.
- Oui. Oui, je remplirai ma bourse et je repartirai. J'ai des amis partout, qui veulent tous me voir de temps à autres, j'ai mon gamin de frère que je m’amuse à fuir et un endroit très important où je tiens à me rendre régulièrement. Mais autant morts que vivants, je n'ai jamais laissé tomber personne. Oui, je m'en irai et ce n'est pas parce que tu es reine que je reviendrai plus vite. Mais parce que tu es Élie, je reviendrai forcément te voir, quitte à entrer au château avec tous les gardes et toute la ville à ma poursuite.
-Oui oui, avait elle dit vaguement.
Elle ne savait pas vraiment quoi dire d’autre. Qu’aurait elle dit d’autre? Il n’y avait rien a dire, elle se contenta de l’écouter de nouveau.
-Et tant que j'y suis, tu n'as pas un petit boulot pour moi? Ne serais-ce que celui de te tenir compagnie, après tout, je sais bien faire n'importe quel travail sans me plaindre tant qu'il fait tomber de jolies pièces dans ma bourse.
Elsenia était offusquer. N’avait il pas vraiment réaliser ce qu’il venait de dire, mais quand a elle, elle en était encore plus blesser. Elle le regarda de travers, mais il ne remarqua certainement pas. Il ne la regardait pas.
-Les gens là dedans doivent te chercher, ma belle.
Elsenia le regarda le regard vide. Elle affichait un air neutre, mais elle lui en voulait tout de même. Elle était encore dégoûter par ce qu’il lui avait dit. Ne voulant pas lui parler, elle se contenta de hocher la tête. Elle se mit donc a marcher dans la direction du château et s’assura que son compagnon le suive. Ils interceptèrent des gardent qui l’interrogea du regard, mais elle ne dit rien et continua son chemin. Killik était toujours sur ses talons. Elle le regarda du coin de l’oeil et tout le long du chemin, elle ne lui adressa pas la parole. Elle était maintenant froide et distante. Elle marcha ainsi jusqu’au porte du château, la ou elle s’arrêta et se mit face a Killik.
-Nous y voila.
Élie n’en pouvait plus, il fallait quelle lui dise ce quelle pensait de lui.......
-Tu sais quoi? Tu as les bourgeois si bas en ton estime hein? Tu sais,.. Ils n’ont peut être pas choisis de l’être, comme je n’ai jamais choisis d’être l’héritière du trône. Je ne suis peut être pas d’accord pour l’être, mais je doit le faire pour l’honneur de mon père, il était un homme bien.
Elie serra les points. Elle etait facher, pas contre lui, mais contre la situation.
-Argg,.....tu croix vraiment que je me rabaisserais a me payer des amis,.... NON franchement. Je voix maintenant ce que tu pense de moi réellement. Aller croire que je suis obliger de payer les gens pour qu’il soit avec moi. C’est une insulte. Jamais je me rabaisserai a se points. Je suis une si mauvaise compagne que cela? J’aimerais mieux m’enlever la vie que d’être obliger d’en être rendu la. Je vie d,.......
Puis elle ne fini pas sa phrase. Ses yeux commençaient a se remplir de larme, mais elle les reteints. Sa lèvre inférieur tremblait légèrement signe quelle avait le coeur gros.
-Je n’ai points voulu être égoïste en vous retenant ici, auprès de moi. Il est vrai que vous avez de la famille et des amis. Chanceux vous êtes! Je vous attendrai donc avec patience, le temps que vous reviendrai.
Toujours en le regarda dans les yeux,... Car elle ne l’avait jamais quitter, elle continua a parler.
-Ce n’est point a moi de vous trouvez un emploi Sir Killik. Vous n’avez qu’a entrer dans le château et marcher tout droit dans le couloir. Vous arriverez devant une porte,.. Entrer. Un homme vous y accueillera. Dite lui ce que vous voulez faire comme emploi et il vous donnera la formation pour. J’espère que je vous ai été d’une utiliser quel conques,.....
Et pour la première fois, elle dévia le regard, regardant autour delle.
-Moi je doit y aller, dit elle vaguement.
Puis elle lui tourna le dos, s’apprêtant a sen aller............ | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Jeu 16 Aoû - 18:21 | |
| *Oh, la demoiselle serait-elle offusquée?*
Elle lui tournait le dos sans rien dire et prenait maintenant la direction du palais. Têtu et bien loin d'être du genre à s'en faire pour les petites crises des femmes, Killik la suivit sans dire un mot, Falco gambadant comme un chiot tout autour d'eux et se calmant à l'approche des gardes, sous un geste de son maître qui le fit venir au pied. L'espace d'un moment, le mercenaire cru qu'on ne le laisserait pas passer les grilles, mais bien qu'on portat sur lui un regard hautain et suspicieux, on ne lui dit rien et amusé, notre enfant des grands chemins continua sa route, suivant son amie de près.
Ils s'arrêtèrent devant les portes et enfin, elle se retourna vers lui, l'air distante et avec dans son regard, son attitude, une colère ravalée qu'il ne fut pas sans remarquer, dans le bref haussement d'un sourcil.
Et voila, encore une fois, on se fâchait contre lui sans même qu'il comprenne pourquoi. S'il lui avait mit une araignée dans les cheveux, d'accord, mais il ne voyait pas ce qu'il avait pu dire d'aussi mal qu'elle en ait cette hargne contre lui ou quoi que ce soit.
Il fourra tranquillement les mains dans les poches, sans s'énerver alors qu'elle lui débitait sur la tête tout ce qui lui faisait le coeur gros.
- On choisit pas ce qu'on est mais on choisit ce qu'on deviens. Je t'ai deja dit plusieurs fois que je met pas tout le monde dans le même panier! Je ne déteste pas LES nobles, je n'aimes seulement pas L'ATTITUDE noble! Mets-toi ça dans le crâne une fois pour toutes beautée!
Oh la la les femmes. N'ont-elles pas cette étrange capacitée, à partir d'un certain âge et qui peut varier selon les cas, à bien souvent tout comprendre de travers et s'en prendre ainsi a l'homme qui a eut le malheur de ne pas penser comme une femme.
- C'est ça, piques ta crise, crois que toute la terre en a contre toi si tu veux, tiens.
Il avait prit l'habitude de gérer ce genre de situations d'une bien drôle de manière selon certains, mais d'une méthode qui s'était avérée efficace presque chaque fois, avec...
Il n'avait pas eut le besoins de calmer une furie depuis un moment, deja. Ça le rendit soudainement un peu nostalgique et un voile, à peine apparent, vint couvrir son regard malgré lui.
- C'était juste... une façon de demander de l'argent gratos... jamais je n'ai voulu insulter mÔdame! Le mercenaire posa les poings sur les hanches en se penchant légèrement par devant. Je peux pas rester ici à rien faire, mais je n'ai pas non plus...
Il fronça les sourcils, une sensation, étrange, attirant toute son attention et lui glaçant le sang dans les veines. Tout à coup il pâlit d'un peu et suspectant quelque chose qu'il n'aimait absolument pas, il évita de se retourner. Mais bientôt, une voix en echo vint lui marteler le crâne. Une voix tremblotante, comme on la reconnait si souvent chez les vieillards.
*Oh... non...*
Occultiste, Killik avait le brin d'un don de prescience. Il pouvait communiquer - bien que malgré lui - avec les esprits et parfois, voir dans le futur, de manière brouillée et très rarement. Ce qui était tant mieux, car il n'appréciait pas ce genre de situations. En fait, Killik avait surtout peur des fantômes... et il soupçonnait les fantômes, aussi, d'être responsables de ses rares visions. Ce qui était tout à fait ridicule.
Il balaya vivement l'air de la main, comme si ça avait pu chasser l'esprit, qui après un moment et quelques paroles suppliantes s'en fut pour le laisser tranquille. À quoi bon parler à un occultiste qui ne veux pas nous entendre.
Se passant une main sur le front, il reprit les couleurs qu'il avait perdu et posa de nouveau un regard décidé sur Elsenia. Mais la demoiselle faisait mine de partir. Qu'à cela ne tienne, il n'en avait pas finit avec elle.
*Sois un bon Killik et écrase l'orgueil. Ce n'est pas bien différent des moments où tu dois le faire pour ton boulot, toute façon.*
Mais ce n'était pas "elle". C'était une autre personne agréable, une autre adorable jeune femme comme il en avait vu beaucoup, mais ce n'était pas "elle". Cela dit, il aurait été stupide de clore une bonne copinerie par quelques paroles dites ou comprises de travers. Les malentendus n'avaient pas leur place chez Killik et l'histoire n'allait pas se terminer comme ça.
Toutefois, demandez à Killik d'être très gentil alors qu'il est énervé... quoi que le passage de l'esprit l'avait relativement calmé, il n'en était pas moins... caractériel, si on veut.
Sans plus de cérémonies, il lui attrapa le bras d'une main robuste et d'un geste presque violent. Après quoi, il se dit en lui-même "franchement, tu aurais pu être plus doux". Mais le mal était fait, alors tant pis. Mieux valait passer à autre chose.
- Oooh non! J'en ai pas encore finit avec toi moi! MÂdame se met en rogne pour une histoire de bourse qu'elle a mal comprit et le monde s'effondre! Allons! Je t'aurais déjà cru plus adulte mon ange! Et la prochaine fois que tu me vouvoie, je te fous une claque!
Et il ne se gênerait effectivement pas pour le faire... même si ça allait lui mettre toute la garde sur le dos. Il n'aurait qu'à retourner au cimetière. D'accord, il avait à peine écouté ce qu'elle lui chialait avec le fantôme qui se trouvait autours, mais le "vous", oh... il l'avait plus que trop entendu. En fait, il n'avait peut-être entendu que ça.
- Mais crois-moi bien ma mignonne, je t'ai en grande estime! Seulement, si je bosse pour remplir ma bourse, j'aurai plus le temps de te voir. Si je dois changer de royaume, j'aurai plus non plus le temps de te voir! Et si je ne fais rien, je meurt de faim et je ne pourrai pas reprendre la route! Il me reste quoi comme option pour ne pas te laisser toute seule au sein d'un tas de méchants villageois avec des grandes dents qui ne savent t'aimer pour autre chose que ton titre! Que ça soit clair entre nous, je t'apprécie beaucoup, mais je n'ai jamais eut d'amis dans la royauté et tous ces gardes qui d'habitude me poursuivent pour avoir ma tête me donnent de plus en plus l'impression que tu es la personne la plus difficile à atteindre qu'il me soit arrivé de rencontrer! Je ne me gêne pas pour briser les règles et sauter la clôture, mais la vie de mercenaire, c'est comme la vie des princes, on a la corde au cou!
Sur ce, il la lâcha et lui tourna le dos en croisant les bras, levant le nez en l'air et se laissant tomber, assis en tailleur, juste devant la porte, le nez en l'air avec une attitude hautaine. | |
| | | Elsenia Reine d'Émeraude
Nombre de messages : 126 Age : 39 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Jeu 16 Aoû - 22:11 | |
| Partir,..... Partir bien loin, longtemps et je plus jamais revenir. S’en aller et ne pas regarder en arrière. Ne pas avoir des sentiments de regret et de peur. Partir loin de tout et de tout le monde. Partir la tête vide et ne plus avoir de besoin éphémère, plus besoin de se mettre constamment en robe de cérémonie Être juste libre. Libre d’être soi même sans que personne ne vous dictes ce que vous êtes sensé faire ou dire. Faire ce qui vous plait, et ce sans être observer. Voila tous les choses dont certaines personnes pourraient rêver ou bien penser.
Pour Elsenia, cela lui arrivait souvent. Ceci étant dit, Élie en se moment même aurait bien aimer partir,... Pas très loin, mais juste assez pour être seul et réfléchir. Partir soit dans la foret, au bord de l’eau, dans un champs, être a cheval. Oui,... Et voila ce qu’elle voulait. Aller chercher son étalon et galoper a une vitesse affolante et passer du temps avec lui. Oui facile a dire, facile a penser, mais le fera-t-elle? Désire et réaliser était deux mots distinct, différent. Deux mots qui voulait dire était dans deux contexte différent. Tout dépend de la nature de la personne. Son point de vue et ses valeurs. Et pour le moment, Elsenia et Killik n’était pas complètement sur la même longueur d’onde. Qui sait,... c’est peut être une question de temps...............
-Aïe! Mais qu’.......
Élie se fit prendre brusquement par le bras et elle se fit tourner face a un homme, Killik. C’était lui qui l’avait empoigner comme tel. Elle le regarda incrédule. Il lui avait fait mal, et elle se demandait bien pourquoi. Elle ne l’avait pas insulter a ce quelle savait. Elle ne lavait pas provoquer, mais pourquoi lavait il prise ainsi. Élie commençait a penser qu’il avait peut être une facette de lui qui ne lui avait pas parler. Peut être était il violent, du moins, la façon qu’il s’y était prit pour la prendre par le bras,.... Et ce juste pour lui parler était une bien drôle de manière. Une manière qu’elle n’avait pas du tout aimer.........
Il lui avait fait mal, mais en plus, il parla de chose dont Élie trouva grotesque. Premièrement, il ne s’était même pas excusez de lui avoir tordu le bras comme tel. Et deuxièmement, comment osait il émettre de propos comme tel. Dire que je fais tout un carnage pour un rien. Quoi, ses sentiments n’avaient pas de valeur a ses yeux? Ce qu’elle ressentait,... il sen préoccupait guère? Elle n’agissait points en enfant,... Et elle le savait bien. Élie avait peut être mal attendu, mais avait il penser aussi que c’était lui qui avait mal formuler sa phrase. Et peut être qu’il l’accusait pour ne pas avoir de blâme,... Élie ne le saura jamais. Killik lui ne voulait pas qu’on le vous voie, mais Élie n’aurait jamais accepter de le payer que pour lui tenir compagnie... Elle ne le considérait tout de même pas comme une bête de foire.........
QUOI? Une claque,... Non mais il ne manquait pas de culot. Élie le portait dans son estime, mais pourquoi agissait il si violemment avec elle? Pourquoi fallait qu’il emploie cette manière avec elle pour lui faire comprendre son point de vue. Il n’avait qua lui expliquer en parlant, pas en obtenant des manières plus dure! Mais il se prenait pour qui? Bien sure, elle aimait bien le fait qu’il la considère comme tout le monde, mais au point de la gifler? Cela était exagère certes. Ne la respectait il pas? Elle ne voulait pas être une reine a ses yeux, mais une amie. Alors on oublie les courbettes et tout, mais elle était tout de même plus petite que lui, et ainsi moins forte,...... On ne frappe pas une personne pour de tel principe...... Elle était déconcerter. Elle avait peut être ses tors, mais il en avait aussi. Jamais Élie aurait agis de tel façon avec lui.
Élie essaya de se défaire de son étreint mais il serra fort et ne la lâcha pas. Elle eut un petit grognement étouffé, puis le regarda droit dans les yeux et l’écouta parler. Comment pouvait elle bien réagir avec lui. Pendant qu’il lui parlait, Élie ne se rendit pas compte quelle passait dune expression faciale a un autre. Elle était confuse, et finalement elle laissa tomber. Sa rage et sa colère. Elle se calma et ne fit que le regarder. Une fois terminer, il la lâcha et ne la regarda points. Il se donnait raison et se préoccupait même pas delle. Il ne s’excusa pas,.. Rien du tout. Qui était elle pour lui, une vulgaire jeune femme qu’il a déjà rencontrer? Une femme comme une autres? Une bonne a rien? Si il lavait réellement dans on estime,... Jamais il n’aurait agis ainsi envers elle. Il aurait essayer de comprendre son point de vue. En plus que voulait il dire par sauter la clôture? Dans quel sens devait elle prendre cette affirmation? Qu’il prenait la première fille venu? Que rien ne lui empêcherait d’avoir la fille qui veux? Cette deuxième pensé la fit frissonner de peur. Mais elle évita de penser a cela,... Elle ne voulait pas. Il n’était pas ainsi,... Elle était sure. Mais pourquoi avait elle une pointe de jalousie lorsqu il avait dit qu’il était avoir les filles qui veux? L’attirait il a se point?
Puis maintenant il s’assis. Comme de rien était, il prit place devant le château et regarda autour de lui. Élie se prit le bras qu’il avait tenu, elle avait une marque de main et sa main lui picotait. Après un moment a la frotter pour faire passer sa circulation, elle s’approcha de lui et se mit a genou a coter de lui. Mais elle ne parla pas. Elle ne le regarda même pas. Ce n’est câpres de longue minutes quelle prit parole,... Dune voix calme, mais qui ne cachait rien a sa confusion et a sa peine intérieur.
-Ne prétend pas me connaitre. Car tu ne sais strictement rien sur ma personne et ma vie. Tu arrive ici et tu blâme tout sur mon dos, en me disant a moi que je fait des cas pour un rien. Ne vas pas t’imaginer que je te donnerai cent pour cent raison. Ce n’est pas le cas. J’ai peut être mal réagis, mais mes sentiments,... Ce que je ressent en moi n’a-t-il pas importance a tes yeux? Tu agis tu parle et tu ne t’explique pas. Je ne sais pas a quoi tu penses,... Je n’ai malheureusement pas cette capacité la. Si je te paie,.. Ce n’est certainement pas pour me tenir compagnie, tu n’es point une bête de foire.
Élie s’arrêta un instant, elle ne regarda pas encore killik, mais elle évita son regard en regardant ailleurs et elle cherchait ses mots tout en même temps.
-Je ne sais pas quoi faire,..... Peut importe la décision que tu prendras, a la toute fin, je serai seul. Et je serai blesser de ton départ Alors que tu partes aujourd’hui, ou bien dans plusieurs semaines, mois, cela ne changera rien au faite que tu ne sera plus la. Et moi je serai de nouveau seul. Et ne prétend pas rester ici pour me protéger des autres. Ne le prend pas mal, mais a ce que je sache, j’ai 21 ans et je suis toujours envie. J’ai toujours réussis a me sortir du pétrin. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. De plus j’ai des gardes qui ne me laisse jamais respirer, alors comment veux tu qu’il m’arrive quelque chose?
Maintenant, Élie se déplaça et se mit de face a Killik, de très près et elle le regarda d’un regard profond et perçant. Elle s’assura qu’il la regarde et lui adressa la parole.
-Tu as également des tords. Moi jamais je n’aurais manquer de respect envers toi. Ne me considère pas comme une reine, ça me vas, mais je suis vivante et humaine. J’ai des sentiments. As tu déjà eu des problèmes avec une fille au paravent,... Car si c’est le cas, ne me considère pas comme elle, et ne me compare pas a elle. Ne me compare pas a personne. Ne généralise pas le comportement des femmes, ne les mets pas dans le même bateau. Je ne suis pas eux, je ne suis pas comme tout le monde. Comme tu las si bien dit,... Je suis Élie. Élie et personne d’autre. Et moi je ne te laisserai plus jamais me manquer de respect ainsi, en me parlant de la sorte et surtout pas de mettre ta main sur moi. Il y a d’autre moyen de t’affirmer. Tu croix peut être que c’était la bonne solution, mais ce n’est pas le cas avec moi. Tu n’était pas obliger d’être ainsi. Cela ma vraiment blesser...............
Elle s’approcha de lui, plaça délicatement ses mains sur les côtés de sa tête et l’embrassa sur la joue. Une larme qui coula sur sa joue toucha la peau de celui ci la mouillant ainsi. Puis elle se leva.
-Aller tu dois aller voir le sergent. Il s’occupera de toi. Ça ne sera pas long, il t’offrira un logis et une avance de paie pour te payer de quoi manger. Dit lui ce que tu veux faire comme emploie et tu laura.
Puis elle lui pointa la porte.
-Je ne peux pas venir avec toi,.... Tu dois donc y aller seul. Je ne serai pas loin.
Élie se retourna vers un garde pas loin et s’adressa a lui.
-Pendant qu’il sera avec le sergent, je serai a la rivière. Et que je n’en voix pas un qui me suis.....
-Mais sa Majesté....... Je d.......
-Assez,... J’ai dit que j’irai seul. Occupez vous de Sir Killik. Sil a besoin de quoi que se soit pendant mon absence, donnez le lui.
Elle regarda Killik puis attendit que quelque chose se passe. Soit qu’il entre ou soit qu’il lui adresse la parole. | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: Les portes du Chateau Ven 17 Aoû - 8:58 | |
| Non pas qu’il prétendait tout savoir, non pas qu’il désirait avoir raison, toujours est-il que comme avec «Elle» ce simple geste avait suffit à lui faire changer d’humeur, un tant soit-il. «Elle» l’aurait giflé, mais il savait que la différence était grande d’une personne à une autre. Toujours est-il que cette tactique réussissait à tous les coups, ou presque. Il avait retenu son attention.
Cesser de vivre dans le passer. Pas facile, quand on sait parler aux fantômes. Les esprits sont la représentation même du passé. Ainsi donc Killik se devait-il de vivre dans le présent comme dans le passé, tout en pensant à l’avenir, ce qu’il ne faisait en fait jamais, sur une question de long terme.
*Je préfèrerais sans doutes être une bête de foire si cela peut remplir ma bourse*
On est toujours seul. Même entourés. Sauf si on a un chien. Et justement, Killik invita Falco à venir sur lui pour le brasser un peu, lui ébouriffer ce poil sal et qui se lançait déjà tout seul dans tous les sens.
- Encore tout comprit de travers. C’était seulement pour dire que tu seras seule au beau milieu d’une marée de gens qui n’en auront rien a foutre de toi mais qui pour ta bonne grâce seront prêts à te lécher les bottes s’il le faut.
Il n’avait jamais dit qu’il n’avait aucun tort, c’était encore elle qui allait s’imaginer des trucs. Il n’était pas l’homme parfait, certes, en fait, il était loin de l’être. Mais c’était comme ça qu’il était bien. Être bien dans sa peau, bien avec soi-même, ce n’était pas d’être heureux toujours. C’était seulement d’être ce qu’enfant on avait voulu devenir. D’être fidèle à soi-même.
- Un loup reste un loup, Elie. Je ne change pas ma façon d’être d’une personne à une autre.
Il se recula d’un peu comme elle s’approchait de lui pour l’embrasser sur la joue, mais la laissa tout de même faire. Après quoi il se dépêcha d’essuyer la larme qu’elle lui avait partagée, frottant toujours d’une main la tête de son chien.
Maintenant, il lui fallait réfléchir. Entrer et demander un emploi, ou aller chercher de quoi remplir sa bourse ailleurs? S’il refaisait le chemin en sens inverse, il pourrait passer au cimetière. Mais il serait contraint de chasser avec Falco pour ne pas mourir de faim. L’envie de retourner voir les pierres tombales lui était on ne peut plus insupportable.
Il ne lui fallait pas un travail stable… partir en campagne, faire l’espion, faire la guerre, chasseur de tête, voila ce qui lui plaisait le plus. Certes, il savait faire le reste, mais déjà, étrangement, il avait le mal du pays.
*quitte à faire un aller-retour il faut que j’y retourne… c’est à quelques jours de marche, dans le pire des cas, j’y mettrais tout au plus deux semaines.*
Il se releva, comme Elie allait parler a un garde et Falco s’assit devant lui, le toisant d’un regard interrogateur. Le chien-loup savait comprendre les états d’âme de son maître, les bêtes ont cette capacité, cet instinct. Il poussa son maître du museau, pour l’encourager peut-être, ou d’instinct, qui sait. Et le mercenaire se pencha vers l’animal en fronçant les sourcils.
- Non mais de quoi j’me mêles, m’sieur le bâtard!
L’animal grogna et fléchit les pattes de devant, remuant de la queue sans le quitter des yeux. Killik lui poussa le museau et le chien s’en prit à ses bottes.
- Ohé tu te prends pour qui toi!
Perdant l’équilibre, Killik courba le dos pour atterrir sur ses mains, retrouvant une posture normale après s’être libéré des crocs de son chien en ramenant ses jambes pardessus lui pour atterrir sur ses pieds. Il était bon acrobate, heureusement.
- Tu veux y retourner aussi hein!
*Mais on va avoir du mal si on n’a pas au moins un peu d’argent. Ce qu’il me reste dans ma bourse ce n’est pas assez. Et puis je ne suis pas venu ici pour rien. Et mieux vaut ne pas me mettre un ange à dos en repartant tout de suite.*
Non, il ne considérait pas Elie comme une moins que rien, il la prenait en amie, il l’aimait bien, seulement, la manière de penser des mercenaires est parfois différente de celle d’autrui. C’était une façon de vivre plutôt individualiste et qui parfois voir même souvent, n’était pas bien comprise des autres. En fait, peut-être fallait-il tout simplement être mercenaire soi-même pour comprendre un autre mercenaire.
- Je vais voir ce qu’on a à me proposer.
Ce disant, Killik ouvrit la porte et laissa passer son chien, entrant à son tour. Suivant les indications d’Elie, il trouva le bureau et un homme l’accueillant d’un drôle de regard. D’un œil discriminatif, juge de ce qu’il n’était pas en droit de juger. Évidemment, Killik paraissait être un garçon de la rue, il était vêtu comme un voyou… comme un mercenaire.
(et maintenant on fait quoi?) | |
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