Les Chevaliers d'Émeraude
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Les Chevaliers d'Émeraude

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 Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers..

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La Narratrice
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La Narratrice


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MessageSujet: Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers..   Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers.. Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 19:35

(Il sera court, mais fait du moins! Pardon pour le retard, Killik, la cause est que l'école est commencée et que les premières semaines me sont d'un brouhaha dont j'aurai perdu l'habitude d'avoir prit deux ans de repos ; tant pis pour moi!)

Un homme d’un certain âge, assis dans le confort d’une chaise recouverte d’un doux moelleux velouté d’un tissus agréable au toucher, richissime, entouré de papiers sur un bureau solide et surtout courageux de jour et nuit tenir autant de documents, de livres et de paperasse de tout genre, crayon a la main, remplissait dans un respectueux silence propre à son calme travail un formulaire comme il en voyait tout le jour, comme il allait jusqu'à en rêver parfois la nuit. Relevant la tête pour dévisager un jeune homme aux allures de voyous qui n’avait pas sa place en cette royale demeure, plissant le nez et jetant sur lui un regard suspicieux, calculateur, il fit bien vite mine de l’ignorer, posant à nouveau le nez sur ses papiers, son crayon se remettant à courir comme il le faisait tout le jour sur les feuilles qui d’abord blanches, se remplissaient d’encre et d’une écriture parfaite.

Mais voyant cependant que le jeune homme ne partait pas, à nouveau, il releva la tête, le regardant par-dessus une paire de lunettes de lecture rectangulaires, ses sourcils d’argent s’abaissant sur un air mi-sérieux mi-dérangé, son regard de glace posé sur cette personne de basse nature qui n’avait rien à faire ici, quelques mèches de ses cheveux de neige retombant devant son regard et qu’il replaça d’une main osseuse mais encore robuste que l’arthrite parfois cependant rendait désagréable.

- Les chiens ne son pas admis dans l’enceinte du palais, monsieur.

Repoussant sur le côté le document qu’il remplissait, posant son crayon en biais par-dessus, il appuya les avants bras sur le bureau, joignant les doigts et se penchant d’un peu par devant, étudiant le jeune homme de son œil accusateur.

- Que puis-je pour vous monsieur? Soyez prompt je vous prie, j’ai beaucoup de travail, comme vous pouvez le constater et je me dois d’avouer que vous me dérangez, fit-il dans l'effort de rester poli.

En d'autres lieux, d'autres circonstances, il eut volontiers envoyé balader ce garnement, cette vermine des bas quartiers qui de ce qu’il savait, ne pouvait faire autre chose que d’attirer avec lui les ennuis et la pagaille. Comme tous les marauds.

- Le temps, monsieur, est précieux et ne se rattrape pas. De fait que je ne vous inviterai point à vous asseoir. Aussi vous demanderais-je de faire sortir ce chien. Un garde, si vous le voulez bien, pourra vous attendre avec lui dehors que vous ressortiez.

Poussant un soupir aux airs exaspérés, il remplit une autre ligne de son document, reportant ensuite son attention sur le voyou, qu’il dévisagea à nouveau.
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Killik Valentine
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Killik Valentine


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MessageSujet: Re: Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers..   Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers.. Icon_minitimeVen 7 Sep - 13:33

(pardonne-moi pour le temps que j'ai mit à répondre)

Killik fronça les sourcils alors que le vieil homme le jugeait du regard, en silence et grimaça comme ce dernier ensuite l’ignorait comme on ignore les insectes. Voilà exactement le genre de personnes que le mercenaire n’aimait pas. Mais prenant son mal en patience, il attendit un moment, que le vieux le regarde de nouveau, bien décidé à rester planté là, quitte à prendre racine.

C’est que Killik était têtu.

Têtu mais aussi impatient à ses heures. C’est ainsi que croisant les bras, il se mit à taper du pied, attirant l’attention de Falco qui vint poser le nez sur sa botte pour jouer avec ses pieds. D’un geste, Killik le fit asseoir. C’est alors que le vieil homme cessa de l’ignorer pour lui adresser la parole et en fait, plutôt que d’entendre ça, Killik aurait de loin préféré qu’il garde la bouche fermée.

*Et alors?* se dit-il en lui-même.

Serrant les poings, il se força au calme. Il lui fallait un boulot, absolument. Et puis ce n’était pas la première fois qu’on le faisait chier avec de grands airs faux aristocrate.

Il ignora tout simplement ce que disait le monsieur, attendant la suite sans bouger et le défiant du regard.

- C’est qu’un rien semble pouvoir te déranger, dans ce cas!

Les mots sortirent plus vite que sa pensée et Killik se donna ainsi une voix un peu haineuse, du moins, un peu trop à son goût. Non pas qu’il s’en voulait, loin de là, mais puisqu’il lui fallait un travail, il se devait de s’entendre avec cet homme, qu’il l’aime ou pas. Cependant, c’était plus facile à dire qu’à faire, cet homme était haïssable.

- On m’a dit que je devais me rendre ici pour un emploi.

Détournant le regard, Killik laissa son attention sur des documents et des piles de feuilles, avoisinant de vieux livres à la reliure parfois déchirée, qui traînaient sur quelques étagères, qui semblaient lutter pour les y tenir. Curieux, il se demanda l’espace d’un moment ce que pouvaient renfermer tous ces documents.

- À moins que je me sois trompé de porte, je suppose que c’est bel et bien à toi que je dois parler?

*vieux bouc!*

Croisant les bras, reniflant avec la teinte d’un air de dégoût. Il poussa un peu Falco du pied, faisant ainsi lever le chien, qui le regarda avec tout l’amour que peut avoir ce genre de bête pour son bon maître et le mercenaire baissa les yeux sur l’animal, lui adressant un sourire.

- Et le chien n’ira pas dehors. C’est ma famille, mon frère, mon égal. Il va partout où je vais et ici pas moins qu’ailleurs. Il reste sage, je ne vois pas en quoi il te dérangerait.
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La Narratrice
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La Narratrice


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MessageSujet: Re: Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers..   Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers.. Icon_minitimeVen 21 Sep - 8:21

Le vieillard fronça légèrement les sourcils, grimaçant dédaigneusement à la familiarité de language par laquelle ce jeunot osait s'exprimer et surtout envers lui. Où diable étaient passées les bonnes manières?

Prenant son mal en patience, il joignit les mains, croisant ses longs et maigres doigts les uns dans les autres, posant les coudes et tout l'avant bras sur le bureau, baissant la tête d'un air sombre et grave, ne se contentant que de lever les yeux sur cet insolent blondin, son regard strillé de quelques fillins d'argent, éparses.

- Monsieur, déjà, vous ne me faites pas bonne impression, à cela, je vous le demande, comment comptez-vous obtenir un emploi, monsieur, si vous ne parraissez en rien assez mature ou assez digne de confiance?

Un sourire haïssable étira les fines lèvres de l'homme, qui sépara ses mains pour pianoter de la droite sur quelques feuilles empilées les unes sur les autres.

- Un emploi...

Replaçant quelques feuilles, dans un silence presque inquiétant, le vieil homme sombra dans quelques réflections au sujet de la déplaisante situation dans laquelle il se retrouvait.

Si le jeunot venait ici, précisément ici, il y avait sans le doute quelqu'un ou quelqu'une qui lui avait proposé de s'y rendre, autrement, il eut été voir ailleurs, sal garnement qu'il semblait être. Aussi, dans le saint but de s'éviter les embrouilles, notre vieillard se trouvait-il dans l'obligation de le renseigner et de faire pour lui ce que l'insolent lui demandait. Or, si l'insolent en question n'était en rien accompagné de la proposition de quelque tête du palais, il eut fort bien pu le ressortir jusqu'à la grille à grands coups de pieds.

Le vieil homme brassa finalement quelques papiers, en gardant un, vierge de toute écriture, entre ses maigres mains.

- Jeune homme, il y a sans doutes quelque travail à faire ici, que vous me laissiez le temps d'y songer je puis sans doutes vous les trouver, cela dit, si au moins votre chien pouvais sortir de la pièce, monsieur, je vous en serais sans doutes reconnaissant.

Il se mit à griffoner sur sa page vierge, les quelques postes que de mémoire il se rappelait devoir être comblés. Puis, après un moment, il se redressa, toisant le garçon droit dans les yeux.

- Le forgeron n'en a point demandé mais j'imagine qu'il eut pu désirer un aide pour quelque besogne dont il se passerait fort bien. C'est ici une option pour vous envisageable. Aussi, j'ai eut vent qu'ils désiraient du personnel aux cuisines. Quelqu'un à l'écurie aussi, pour prendre soins des chevaux. Un messager aussi s'ajoute aux options. Que vous ayez été moins insolent et plus obéissant, vous eussiez peut-être pu être chevalier, ceci dit, je vous raye tout de suite cette option qui ne vous conviendrait pas de caractère. Quelqu'un pour faire le ménage, aussi, sur les plus hauts étages du palais, je sais que celle que nous avons à cette tâche se fatigue de la trop grande surface à nettoyer. Voici, monsieur les options qui vous sont proposés pour besogne à faire ici. Réfléchissez, monsieur, puis donnez-moi votre identité et votre choix. Et par pitié monsieur, faites sortir ce chien d'ici, je vous prie!
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Killik Valentine
Mercenaire
Killik Valentine


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MessageSujet: Re: Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers..   Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers.. Icon_minitimeMar 25 Sep - 6:35

Encore cette histoire avec le chien. Décidément, le vieillard n'avait pas encore comprit que Falco resterait avec son maitre et que le maitre en question était quelqu'un de fort têtu.

Killik avait hâte de sortir de cette galère dans laquelle il s'était embarqué. Si seulement il avait eut de l'argent, il n'aurait pas été obligé de se présenter ici. Mais pourquoi se présentait-il ici d'ailleurs? Étais-ce vraiment pour lui? Lui qui pouvait travailler partout, faire n'importe quoi, lui qui courrait la campagne et passait peu de temps en ville? Ou étais-ce pour qu'Elie ne reste pas seule? Pour son appréciation pour elle, en gage? Parce qu'elle était seule et qu'il savait bien ce que cela pouvait être?

Peut-être... restait-il ici davantage pour la jeune reine que pour lui-même.

Alors que le vieillard réfléchissait, prenant visiblement un malin plaisir à lui faire perdre son temps, Killik baissa les yeux vers le sol, toisant Falco, qui leva le nez vers lui et battit de la queue. Le mercenaire lui caressa la tête avec un léger soupir et puisque le vieux reprenait la parole, le jeune homme releva la tête avec une certaine paresse.

Aide au forgeron... palfrenier... messager... concierge...

Il plissa le nez, un peu dédaigneux de ce qu'on lui proposait. Lui qui avait l'habitude d'être chasseur de têtes, voleur, de courir les champs pour des missions plus dangereuses les unes que les autres, lui, mercenaire, on lui proposait de simples besognes...

Cela dit, il y avait dans ces propositions quelques idées qu'il appréciait plutôt bien. Tout d'abord, le travail de messager, qui lui offrait la possibilité de sortir de la ville, puis palfrenier, qui le rapprochait des chevaux, chevaux qu'il pourrait emprunter sans doutes si besoins était, avec ou sans permission. Bêtes, aussi, qu'il avait en grande appréciation. Puis l'aide à la forge pouvait être intéressante. Après avoir pesé avec presse le pour et le contre, il arrêta son choix, qu'il exprima verbalement, tout en tournant les talons, Falco se levant et le suivant au pied.

- Je veux bien faire le messager, le palfrenier et aider ton pauvre forgeron. Mais je t'avertis tout de suite, vieillard. Je tiens à être bien payé, si non, tu en entendras parler! Je commence demain.

Sur ce, il sortit du palais et une fois dehors, Falco se mit à courir dans tous les sens autour de son maitre, qui se dirigea à l'aveuglette dans la ville.
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MessageSujet: Re: Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers..   Sur le bout d'un couloir, un bureau, un homme, des papiers.. Icon_minitime

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