Les Chevaliers d'Émeraude Forum sur les chevaliers d'Émeraude |
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| L'aile médicale | |
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Elsenia Reine d'Émeraude
Nombre de messages : 126 Age : 39 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: L'aile médicale Dim 13 Juil - 10:38 | |
| Elsenia avait agis trop tard. Killik avait son geste, tuant ainsi leur adversaire. Elsenia regardait cette image a jamais dans sa tête. Elle n’oubliera jamais, le bruit étranglé que cette femme avait fait avant de mourir, s’étouffant dans son sang qui coulait. Il y en avait partout. Elle se revit, marcher jusqu'à elle, se pencher, puis fermer ses yeux qui était encore ouvert. Elle vit de nouveau, le chevalier foncer droit sur Killik. Mais elle ne le retint pas, n’étant pas dans l’état de le faire. Elle s’en voulait, de ne pas avoir fait autre chose. Se sentant constamment inutile. Elle était en colère, mais elle ne le laissa pas paraître. La situation avait dégénéré. La matinée avait bien commencé, mais avait bien mal fini. Bien que le soleil était encore dans son zénith.
Elsenia, marchait le plus vite possible. Killik était sur son cheval, en tenant son frère. Max, lui était encore en arrière, mais elle le vit s’approcher. Pendant un long moment, Elsenia ne parla pas. Elle marchait, la tête droite, regardant au devant. Son visage était impassible. Neutre, dénudé de sentiment et ou d’émotion. Il était sérieux. Elle se contentait seulement de marcher, dans le but d’arriver au château et d’aider le frère de Killik.
Elsenia sentit un regard se poser sur elle. Elle savait bien que c’était Killik. Mais elle ne tourna pas la tête. Mais elle sentit tout de même son impatience. Mais elle n’en fit rien sur le moment.
-Elie, tu n’es pas obligée de faire tout ça pour des… mécréants.
Elsenia soupira, plus fort qu’elle ne l’aurait espéré. Elle baissa la tête. Elsenia savait que Killik avait raison, mais il ne la connaissait point, et avait apparemment beaucoup de jugement envers elle et le monde de sa lignée. Cela la désolait, mais elle savait qu’elle était pour toujours se faire valoir ainsi. Il y avait bien des choses que Killik ne savait pas. Ne se fondant que sur les événements qu’il avait vécu. Il généralisait, et Elsenia en était écœuré. Mais elle ne lui en voulait pas. Elle y était habituée.
Ceci dit, Elsenia se mit devant son cheval, bloquant ainsi sa route. Elle marcha dans la direction de Killik, mais ne lui adressa toute fois pas la parole. Elle se contenta de prendre le bras de Remiel. Elle le tata, puis regarda ses yeux. En faite, elle l’examina attentivement. Puis adressa finalement la parole à son frère.
-Il reste encore du temps à ton frère. Fais moi confiance. Je m’occuperai de lui en arrivant. Je te le promets, ton frère ne mourra pas. A moins que tu connais également les compétences des personnes de ma lignée, et que tu les juges inapte a vous aidé? Lui dit elle avec un regard pénétrant. Elsenia ne lui laissa pas le temps de répondre, elle se remit marcher.
Apres un moment qui paru interminable, Killik, Remiel, Max et elle-même franchirent les portes du château. Quelques gardes coururent dans leur direction, s’étant inquiété de la disparition de leur future reine.
-Majesté, mais ou étiez vous passez? Votre père est mourrant, vous n’êtes pas obliger de lui ajouter de la souffrance en vous échappant ainsi. Nous avons tous craint pour votre vie…
Elsenia baissa le regard. Et voila, cela en était fini. Max s’avait maintenant qui elle était. Elle baissa la tête résigner. Puis leva la main, les faisant taire.
-Suffit! Emmener cet homme dans l’aile médicale. Immédiatement!
Les gardes la regardèrent indécis.
-ALLEZ!
Puis ils partirent avec Killik et son frère. Elsenia se retourna vers Max, qui la regardait. Elsenia le regarda droit dans les yeux. Elle se redressa, puis s’adressa au chevalier.
-Que ce qui c’est passez entre nous, reste,… entre nous! Personne ne se trouve dans le besoin d’être au courant. Maintenant faites ce que bon vous semble, je dois aller m’occuper de Killik et de son frère.
Elsenia se retourna puis se dirigea dans le château. Elle monta les escalier a la course, puis se dirigea la ou Killik et Remiel avait été emporter. Elle entra dans la pièce à la hâte, puis exigea à Killik de sortir. Elle devait avoir toute la concentration sur lui pour le guérir. Et n’avoir aucune distraction. Killik s’y opposa.
-KILLIK! Sort maintenant. Je dois être seule pour le sauver. Je t’ai promis de le sauver, mais tu dois me laisser faire maintenant, ta présence me nuira. Allez SORT!
Elle le poussa jusqu’au dehors de la pièce, puis referma la porte, laissant ainsi Killik seul, dans l’attente.
HJ JE VAIS ATTENDRE QUE VOUS POSTIEZ AVANT DE CONTINUER!!!! DANS MON PROCHAIN POSTE... JE PARLERAI DE CE QUE JE FERAI SEUL AVEC REMIEL. | |
| | | Maximiliann Chevalier d'Émeraude
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/08/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Ven 18 Juil - 20:44 | |
| Max ne savait lequel l’avait atteint le plus : l’amas de sang mélangé d’enzymes qu’il reçut directement sur sa joue, le coup de genou qu’il reçut brusquement dans son estomac lui provoquant un haut-le-cœur ou le coup de poing qu’il reçut sur l’autre bas de joue, le faisant saigner, lui aussi, de la bouche.
Évidemment, le mercenaire agissait lui aussi sous le coup de la colère et de l’impulsivité, mais de son côté, cela était pardonnable, du sien, non. Lorsqu’on laisse les sentiments nous aveugler durant un combat, souvent ceux-ci viennent brouiller toutes les pistes de s’en sortir indemne. D’un autre côté, mettre ses émotions de côté était quelque chose de difficile, la leçon serait sûrement longue quant à Maximiliann sur ce fait.
Enflammé, il n’avait qu’entendu les premières paroles du jeune homme, sans les comprendre. Par contre, le coup lui ayant ouvert quelque peu l’esprit, il comprit davantage le sens des mots qu’employait Killik.
- Si par malheur la reine se faisait attaquer, on la défendrait. Sois-en assuré, par contre, qu’on abattra l’ennemi que si elle met dangereusement notre vie ou celle de la reine en péril.
Sur ce, un toussotement vint frotter sa gorge et, ne pouvant le contenir plus longtemps, franchit ses lèvres. Il essaya le liquide chaud que sa bouche avait repoussé de sa cavité buccale d’un revers de main. Il frotta un instant sa mâchoire, constatant que le poing du mercenaire avait été plus fort de ce qu’il semblait. S’il ne faisait pas quelque chose pour y remédier, il aurait sûrement le bas de la joue enflée là où on l’avait frappé. Sans oublier les entailles qu’il avait acquises dans la précédente bataille contre la jeune pirate.
‘Max, est-ce que tu te sens bien ?’
*Oui, Albéric. L’impulsivité fait bien de mauvaises choses.*
‘J’en consens. Ç’aurait pu être encore plus grave. Tu devrais vraiment faire attention’
*Merci de t’inquiéter Kyliann. Franchement, cela libère certaine tension quand même. Je lui en veux toujours, certes… tout de même.*
Sur ce bout de pensée plutôt incohérente, il écouta d’une oreille distraite les propos de l’homme.
- Par contre, je me demanderais bien ce que la populace, comme tu le dis si bien, ferait pour se protéger elle-même contre les envahisseurs.
Son humeur se rembrunissait à vue d’œil face aux préjugés que débitaient Killik à ce moment. Comment osait-il prétendre qu’ils étaient des incapables qui ne faisaient que se cacher derrière les autres quand venait le moment d’aller défendre le continent!
* À ce que je sache, ce n’est pas lui qui sera au premier rang lorsqu’il va falloir abattre les vrais ennemis et non une inconsciente hors-la-loi. Ce sera moi. Mes frères et sœurs d’arme et moi. Qu’il aille se perde avec… ses mots!*
- Et je ne vois même pas pourquoi je m’entête à lui répondre !se murmura-t-il à lui-même.
Sur ce fait, Killik se tourna pour prendre son frère dans ses bras. Maximiliann, reprenant conscience du danger qui menaçait l’autre homme, revint sur ses pas pour aller vers son cheval qui était toujours attaché plus loin. Il ramassa en passant sa couverture qu’il avait prêtée à Elsenia qui était étendue à terre après que celle-ci se soit levée après s’être écroulée. [En fait, je me rappelle plus du tout de qu’est-ce qui est advenue de la couverte, donc j’ai improvisé… XD] Justement, il chercha des yeux celle-ci. Il la retrouva, marchant toujours, en direction du village sûrement. Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, il vit Killik prendre le cheval de celle-ci, ce qui la laissait à pied pour le reste du trajet.
Se dirigeant vers son propre cheval, il attacha à la va-vite la couverture, détacha la bride et l’amena au trot, sans monter dessus, mais plutôt en courant à ses côtés, jusqu’à la jeune demoiselle. Killik l’avait déjà rejoint et lui parlait. Étant un peu trop loin, il ne pouvait dire exactement les paroles échangées.
Lorsqu’il fut aux côtés de la jeune fille, il lui montra d’un geste son cheval.
- Monte, dit-il gentiment.
Ce n’était pas une question. Celle-ci était littéralement tombée inconsciente plus tôt sans aucune raison apparente, il ne fallait qu’elle en prenne encore plus sur ses épaules. Il évita de se remémorer que lui aussi y avait eu son tour. Enfin, ce n’était pas de lui qu’il parlait en ce moment.
- Tu vas t’épuiser à marcher de la sorte et tu as l’air déjà en pitoyable état.
D’un instant, il avança sa main, posant sa paume sur le front d’Elsie.
- Et ton front est brûlant.
Bien entendu, il avait parlé sans fondement, puisque sa main était froide et moite. Elle n’avait l’air point convaincue, à moins qu’elle était trop emprunt dans ses pensées pour écouter ses paroles. Il rajouta donc :
- Et puis, cela prendrait moins de temps pour parcourir la distance entre le château et ici.
Sur ce, il lança un regard en biais à Killik. Max n’allait certainement pas s’excuser d’avoir fait perdre du temps, car Killik y était aussi pour beaucoup, mais il se sentait désolé de n’avoir pas pris plus au sérieux, dès le commencement, le blessé. Enfin, comme Elsenia n’avait l’air de lui adresser le moindre signe d’agrément, il la prit, de lui-même, sous les aisselles, la leva – bien qu’il se rendit compte qu’elle n’était pas si légère qu’elle le paraissait – et la mit sur la selle de son cheval. Il lui laisse le confort de s’installer et de se tenir, lui tenant toujours la bride, mais accélérant le pas, pour ne dire sa course.
Bientôt, les portes du château apparurent devant eux, soulagement et essoufflement au rendez-vous. Il avait essayé de garder le rythme jusqu’au porte, mais, bien qu’il soit entraîné, la respiration lui manquait par moment, surtout en cet instant. En les voyant, il s’était permis de ralentir la cadence pour marcher de nouveau. Ils franchirent donc les portes sans aucun encombre. Évidemment, semblait-il pour Maximiliann, puisqu’ils étaient accompagnés d’un chevalier. Il aurait été loin de se douter qu’un membre de la famille royale trottait à ses côtés.
Justement, il n’avait pas pris soin de descendre du cheval – elle le ferait sûrement d’elle-même –, il se dirigea plutôt vers son sac accroché à sa selle et en sortit, pour la énième fois, sa gourde empli d’eau qui n’était plus très froide. Il s’empressa de la finir, lorsqu’il vit, par-dessus le dos de son cheval, les serviteurs se précipiter sur eux.
*Ils ont fait vite*
‘Trop vite’
Faisant fi de la voix, la bouche pleine, il ne put que recracher, dans un mouvement disgracieux, toute l’eau y étant contenu lorsqu’il entendit le titre que les serviteurs donnèrent à la demoiselle qui pensait être une villageoise! Il sut, en voyant son rabat de tête qu’elle ne voulait pas être trahie de la sorte. Il était vrai que Maximiliann aurait mieux aimé l’apprendre de sa bouche que de la leur.
Oh! À y repenser clairement, c’é-c’était la reine? Enfin, C’était la reine tout ce temps?
*Oh Parandar! Alors j’ai soupçonné la reine d’être celle qui avait volé l’autre homme ? Et oh mince! Elle était à moitié couverte! Oh là là… je suis vraiment….!*
‘Bah, tu ne pouvais pas savoir. Puis, tu ne lui as rien fait de mal, non?’
*Aussi, mais c’est moi qui ai eu l’air ridicule à me mettre une couverture sur les yeux! =_= Comment je vais faire pour lui parler raisonnablement maintenant?*
‘bah comme tu le faisais tantôt, crétin!’
*Oh toi! Il y a seulement une petite nuance entre l’instant d’avant et l’instant d’après : c’est que je ne savais même pas qu’elle était la reine d’Émeraude…*
Dans sa perturbation interne, Max était resté impassible, les yeux quelque peu exorbités, main au menton – étant donné que ses pensées étaient pour le moment au ralenti, sa main n’avait pas encore fini de descendre après avoir essuyé l’eau qui perlait son menton. Sans s’en rendre compte, son regard s’était fixé sur Elsenia, qu’il voyait maintenant au complet puisque son cheval avait trouvé cela intéressant de se déplacer pendant que lui était absorbé par sa conversation – interne, précisons-le.
Ce fut l’éclat de sa voix, voix qui ne provenait pas seulement de son imagination, qui le ramena à la réalité.
- Que ce qui c’est passé entre nous, reste… entre nous! Personne ne se trouve dans le besoin d’être au courant. Maintenant, faites ce que bon vous semble, je dois aller m’occuper de Killik et de son frère.
- Vous devriez vous occupez de vous-même, aussi. Il avait cru bon de ne pas l’appelé majesté, croyant que cela l’aurait peut-être offensé. Vous couvrez peut-être quelque chose aussi.
Sur ce, alors qu’elle suivait les pas que les serviteurs et que Maximiliann finissait sa phrase avec un bref hochement de tête, il prit les brides de son cheval pour le ramener à sa stèle. Il se sentait comme un crétin en ce moment. Comment pouvait-il se sentir autrement?
Dernière édition par Maximiliann le Ven 18 Juil - 20:55, édité 1 fois | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Sam 19 Juil - 8:37 | |
| [Seule avec Remiel! Tu comptes lui faire quoi?! Hahahahaha]
La monture s'arrêta dans sa marche pour ne pas piétiner sa propriétaire. Évidemment. C'était un bon cheval. Killik toutefois s'en trouva énervé et c'est d'un air un peu agacé qu'il regarda la princesse s'approcher d'eux, impatient qu'il était.
Faut-il préciser qu'il fut davantage irrité de voir que la demoiselle s'approchait très près et qu'elle touchait son frère! C'était inconcevable, mais il reprit sur lui pour ne pas broncher et pour garder ses lèvres comme cousues l'une à l'autre. Son étreinte se resserra sur Remiel et il ne put réprimer une sorte de feule presque félin mais quasi silencieux.
La route fut longue et au mercenaire, elle parut prendre des heures. Heureusement, l'état de son frère ne sembla pas empirer. Faute de quoi, il se fut probablement jeté au galop... pour ensuite se retrouver obligé d'attendre devant les grilles du palais. Et il aurait été encore plus en colère qu'il l'était déjà.
Falco marchait tranquillement aux côtés du cheval, calme et attentif à son maître. Il lui jetait de temps à autres un regard, les oreilles baissées et poussait parfois un léger gémissement, sourd, à peine audible. Il ressentait son angoisse et s'en angoissait lui-même.
Fidèle bête.
Pour le garder éveillé, pour s’assurer qu’il n’était pas si mal en point, Killik n’avait de cesse de parler avec son cadet. Pour se changer les idées, pour ne pas penser à la hantise qui le prenait à la gorge, il se remémorait le passé, ce temps où ils suivaient la caravane, où ils voyageaient d’un bout à l’autre du continent. Leurs jeux, leurs bêtises.
Comme cette fois où ils avaient chapardés des vivres dans un village, avec quelques pièces et des bijoux et qu’ils avaient du se jeter dans une rivière à la sortie du bourg et se laisser emporter par le courant pour semer les paysans et les gardes. Killik riait tellement qu’il s’en était étouffé avec l’eau de leur unique sortie. Par la suite, il avait bien faillit se noyer. Et ça avait été au tour de Remiel d’éclater de rire.
Le bon vieux temps où il aurait tellement aimé se retrouver, parfois.
Mais puisqu’il était de nouveau avec Remiel et que, pour le moment, ses envies de le semer et de jouer à cache-cache avec lui étaient éteintes, peut-être pourraient-ils se permettre de nouveau de tels enfantillages. Après tout, ni l’un ni l’autre ne semblait s’être défait de ce cœur d’enfant qui les menait dans une sorte de bonne vie.
Arrivant finalement à destination, le mercenaire resserra son étreinte sur son frère et descendit de la monture, atterrissant lourdement sur ses pieds et fléchissant les genoux sous le choc. Il grimaça en se redressant, car d’évidence, Remiel devait bien peser tout autant que lui-même. Puis il s’approcha des grilles, pressé de les franchir.
Sous les ordres d’Elsénia, les gardes escortèrent Killik jusque dans l’aile médicale, non sans lui jeter régulièrement des coups d’œil suspicieux qui eurent tôt fait de le mettre hors de lui, alors qu’il était tout juste parvenu à se calmer d’un peu.
- Ah parce que vous croyez vraiment qu’avec mon frère dans les bras et mal en point comme il est, je vais prendre le temps de vous voler quelque objet de valeur que ce soit! Fulmina-t-il.
Fautifs, les gardes ne répliquèrent point et grand bien leur fasse, car l’homme les aurait sans doute couverts d’insultes et de coups de pieds. Ils furent menés dans une pièce où ils entrèrent seuls, les gardes ne prenant que la peine d’en ouvrir la porte pour eux. Killik put enfin se soulager du poids que pesait son frère cadet en le laissant sur le lit qui était à disposition, prenant place à ses côtés. Il passa une main sur son visage en poussant un long soupir avant d’affirmer :
- La prochaine fois que tu me fais une telle scène, sois assuré, Remiel, que je t’achèverai moi-même. Suis-je bien clair!
Il se pencha sur lui, déposant un bref baiser sur son front brûlant et quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit brusquement pour laisser entrer Elsénia. Il la regarda s’approcher tout en lui ordonnant de sortir et fronça les sourcils.
- Je préfère rester.
Et la belle se mit en colère. Elle lui somma de nouveau de disparaître de la pièce et le mercenaire jeta un regard en coin à son frère. Puis il se leva, non sans pousser un grognement et comme il la frôlait, il prit la peine de déposer un baiser sur sa joue. Ceci fait, il poussa la porte et comme elle se refermait, on put l’entendre dire :
- Je te fais confiance.
Puis ses pas s’éloignèrent et il retrouva son chemin jusqu’à l’extérieur, où Falco vint l’accueillir en bondissant de part et d’autre autour de lui. Esquissant un faible sourire, un peu forcé, Killik se pencha pour le bousculer un peu et l’animal se mit à lui mordiller gentiment la main.
- Je t’aurais pas un peu oublié toi? Brave bête!
Le canidé s’en fut à la course, revenant à la hâte avec un bâton entre ses crocs, que Killik attrapa brusquement. Il chercha autour de lui un endroit où le lancer et repérant Maximiliann, un sourire de renard étira ses lèvres. Ce fut la direction que prit le projectile et le chien de même fait. L’animal ne songeant qu’à attraper son jouet improvisé se jeta directement sur le chevalier pour se propulser d’un brin plus haut et capturer le bâton, qu’il ramena tranquillement à son maître qui lui-même s’approchait de lui d’un pas lent. Il se pencha pour lui caresser la tête et releva le nez sur Maximiliann. Puis il se pencha pour murmurer à l’oreille de son chien.
- Attaque. Doucement.
Et le chien se jeta sur le chevalier, montrant les crocs pour ne s’en prendre qu’à ses vêtements et le mercenaire éclata de rire.
[Merde, je suis rouillé...] | |
| | | Elsenia Reine d'Émeraude
Nombre de messages : 126 Age : 39 Date d'inscription : 19/05/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Dim 20 Juil - 22:18 | |
| HJ.. desoler.. pas fort fort comme poste.. mais reste tout de meme que s'en est un non?!? XDDDDDDD
Elsenia était maintenant seule avec le frère de Killik. Tout le long qu’elle était dans la foret, et qu’elle marchait avec les deux frères ainsi que le chevalier, celle-ci n’avait dit aucun mot. Elle s’était renfrogner quand Maximiliann l’avait fait monter a cheval, mais au fond d’elle-même, elle lui était reconnaissante. Elsenia était assise devant, puis le chevalier était derrière. Pour contrôler son cheval, il avait passé ses bras en dessous des siens, la tenant par le même fait. Elle n’y avait pas fait attention, mais, ils étaient si près l’un de l’autre. Elsenia n’avait jamais eu de petit copain, donc, elle ne savait pas trop comment interpréter les choses, ni de déceler des émotions, toutes nouvelles pour elles. Elle était plus qu’en l’âge de ressentir certaines choses, et d’être plus que tout, attiré par le sexe opposé. Seulement, la,… elle était bien trop préoccuper pour y faire attention. Apres y avoir repensé, elle ne s’y était pas mal sentie. La présence d’énergie masculine la réconfortait.
Mais en revenant à la réalité, elle entendit un gémissement. Elsenia ouvrit de grand yeux effrayer, s’apercevant qu’elle était planté la a pensé, au lieu de venir en aide au blesser. La future reine d’Émeraude n’avait pas tenu compte des avertissements du chevalier. Il était vrai qu’elle était également mal en point, mais, sur le coup, elle l’avait ignorer, seulement, la c’était autre chose. Elle éprouvait de grosse vague de chaleur qui monta en elle. Mais voulant venir en aide à Remiel, elle ferma les yeux et inspira un bon coup, puis se lança dans ce qu’elle excellait le plus.
Elsenia avança jusqu'à une grande armoire. Il ouvrit les deux portes, puis chercha ce dont elle avait de besoin. Plusieurs choses s’y trouvaient. Des livres, des plantes, des ingrédients, des bandages, de la corde, des outils chirurgicaux, et beaucoup d’autres choses. Une fois qu’elle eu pris ces effets, elle accouru au coté de l’empoisonné. Elle inspira de nouveau pour ce donné du courage puis commença. Elle prit un bol fait de bois, puis un petit bout de bâton fait également de bois. Elle y déposa à l’intérieur deux herbes différentes a l’odeur nauséabonde. Elle les émiettait jusqu'à ce qu’ils soient presque authentiques à du sable, puis versa un liquide blanchâtre. Elle mélangea le tout pour donner à la substance une texture épaisse. La médication était fin prêt, seulement, Remiel était désormais dans l’inconscience. Elsenia ruminait des paroles incompréhensives, maudissant le temps qu’il lui était donné, puis se leva d’un bond. Elle retourna dans l’armoire, et y sortit une fiole. Elle l’a mit précieusement dans sa poche, puis se dirigea vers le foyer, puis alluma un feu. Elle y mis de l’eau a bouillir, puis une fois que l’eau était en ébullition, elle y mis la potion. L’eau en question devint jaune, dégageant une odeur de mort. Elle prit cette eau, et l’apporta au chevet de Remiel. Elle l’installa dans la potion assise, ce qui avait exigé d’elle un grand effort, puisqu’il était plus grand et plus lourd qu’elle. Satisfaite, elle posa le bassin d’eau jaunâtre sur les jambes de celui-ci, et engloba sa tête avec une serviette. Elle le regarda, s’assurant qu’il respire bien les évaporations. Vapeur qui aurait tôt fait de le ramener de chez les morts, façon de parler bien sure XD.
Cela pris quelques heures, mais Elsenia n’avait guère le choix. Elle devait le réveiller pour lui faire avaler sa concoction. Une fois qu’elle était certaine de son état, elle lui expliqua qu’il devait le prendre. Elle lui aida bien sure, était trop faible pour cela. Malgré le goût à faire mourir, il le but au complet. Remiel l’a quitta de nouveau. Elsenia devait tout de même rester près de lui, et surveiller son était. Il avait peut être bu la potion, mais la guérison n’était point terminer. Elle devait attendre que celui-ci rejette le poison. Aussi non, elle devrait recommencer jusqu'à ce qu’il en soit ainsi. Puis le temps passa encore une fois, et Remiel se mit à trembler de tous ses membres. Il était en état de choc. Son corps combattait la présence étrangère dans son sang. Remiel suait a grosse goûte, Elsenia de même. Il faisait très chaud dans la pièce. La future reine avait laissé le feu allumer, assurant la transpiration au malade. Il fallait qu’il ait ces tremblements. C’était bon signe. Puis, une fois qu’il eu terminer, elle se dépêcha a fermer le feu. Elle trempa un bout de tissus dans l’eau fraîche puis le déposa sur le front de Remiel, faisant baisser sa température. Maintenant que ça vie était moins en danger, elle devait refermer sa blessure ouverte. Elle se leva donc difficilement, se rendant à l’armoire pour y prendre du fils et une aiguille. Elle les passa dans le feu pour tuer toute bactérie, puis s’installa au chevet de Remiel, et commença à refermer sa blessure. Elsenia était épuisé. L’air était plus frai, mais elle transpirait encore. Ses yeux commencèrent a voir double, faute de quoi, elle du s’arrêter un instant. Elle s’essuya le front avec son bras, puis continua. Elle ne devait pas arrêter, alors elle se concentra d’avantage. Elle devait s’occuper de lui. Elle l’avait promis. Killik tenait vraiment beaucoup à son frère….
Une fois qu’elle eu terminer, elle le pensa d’un bandage, puis s’assura qu’il tenait en place. L’état de Remiel s’était améliorer, mais la sienne, avait dégrader. Cette guérison avait beaucoup demandé pour elle. Ce n’était pas qu’un simple blesser, et cela avait duré presque une demie journée. Du moins, le soleil n’était plus dans son zénith, et il était bien bas. Sur ce, Elsenia se leva. Elle était affreusement blanche. Celle-ci avait commencé à trembler, puis ayant transpiré abondamment, ses cheveux étaient plaqués sur son visage, puis descendait sur elle, quelque peu vagué. Sa peau était moite, et elle avait de petits yeux. Elle éprouvait toujours des vagues de chaleurs, et quelques étourdissements. Toute fois, elle sortie de la chambre. Killik était toujours la. Elsenia se dirigea vers lui, et le regarda le regard vide.
-Tu peux aller le voir. J’ai fait de mon mieux. Il en est sorti, mais je dois tout de même surveiller son état régulièrement. Total repos pour ton frère, et ne le réveillez pas, et ne le bouger pas. Il restera la, jusqu'à ce que je juge qu’il soit apte à s’en aller. Pas avant!
Elsenia se cambra d’un coup vers le devant. Elle apporta ses bras sur son ventre et grimaça de douleur. Elle aurait voulu se redresser, mais ses forces l’abandonnèrent, puis s’effondra. Elle tomba mollement sur le plancher froid, demi consciente de ce qui l’entourait…… | |
| | | Remiel Valentine Bandit/Informateur
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 01/06/2008
| Sujet: Re: L'aile médicale Lun 21 Juil - 11:37 | |
| Tu aurais voulu calmer ton frère et le raisonner comme toi seul sait peut-être le faire mais je sais que tu préfères garder tes forces pour combattre le poison et tu fais bien, Remiel. Si tu venais à trépasser, que ferait Killik ? Sans toi, qui sais, sans doute aurait-il fait quelque bêtise pire que ce qu’il aura déjà pu faire de sa vie de mécréant. Il eut bien pu devenir l’ennemi du monde entier.
L’idée te fais sourire, n’est-ce-pas Remiel ? Tu t’imagines ton grand frère en prince noir, en chevalier des ténèbres, en un ennemi encore plus grand que ce que le monde aura connu et tu rigoles. Tu as raison, cette image ne lui sied pas du tout. Lui, le bouffon, lui qui aime vivre, toujours prêt à quelque bêtise farfelue, déjà, cet air sérieux qu’il arbore depuis tout à l’heure le rend presque méconnaissable, alors qu’en serait-il d’un empereur de la mort ?
Ne ris pas trop, Remiel. Gardes tes forces, tu en auras besoins. Et tu risquerais de mettre Killik en colère alors qu’il est déjà soupe-au-lait.
Le pas du cheval te berce et tu sens la fatigue te gagner. Toutefois, je te vois qui lutte, bien qu’imperceptiblement pour les autres, afin de garder les yeux ouverts. C’est que tu ne veux pas les inquiéter outre mesure. Tu joue les durs, mais attends-toi à ce que cela te retombe sur le nez tôt ou tard ! Tu seras prévenu, Remiel. Je ne te le dirai pas deux fois.
Il t’en veut de t’être jeté sous la lame pour le protéger. Il te somme aussi d’éviter les récidives et tu ne réponds rien. Tu te contente de sourire et de te laisser bercer par les mouvements lents et calmes de votre monture. Puis, tu sens ton frère qui se raidit et tu tournes légèrement la tête pour trouver la source de sa nouvelle frustration.
C’est que lorsqu’il s’y met, il devient une véritable bombe à retardement ! Le cheval a arrêté sa marche et tu viens tout juste d’en prendre compte. Killik resserre son emprise sur toi et ce simple geste te réchauffe, alors que tu commençais à avoir froid. Serais-ce la fièvre qui se pointe ?
Pourvu que Killik ne touche pas ton front et tout ira bien.
Elsénia vient prendre connaissance de ton état et ton grand frère n’en est pas tout à fait gré. Pourtant, il ne la repousse pas, comme il l’eut fait d’un autre. Serais-ce qu’il tienne envers elle un certain respect ? Assez, du moins, pour la laisser t’approcher ? Sans doute. Peut-être lui fait-il confiance. Si c’est le cas, tu es donc entre de bonnes mains.
Vous arrivez au château et tu as encore toute ta tête, si ce n’est qu’à quelques reprises maintenant, tu as vu le paysage se brouiller devant tes yeux. Les gardes s’avancent vers vous et s’adressent à la jolie demoiselle, l’abordant par le titre de « Majesté ». Du coin de l’œil, tu vois Maximiliann qui tire une bien drôle de tête. Tu aurais bien ri, mais tu ne t’en sens plus la force. Alors, tu te contente de fermer les yeux, mais guère longtemps, car voila Killik qui descend de votre monture en te prenant avec lui.
Il est fou, il va tomber et t’écraser par le fait même. Mais non. Il atterrit certes lourdement sur ses pieds, fléchis les genoux sous vos poids additionnés et se redresse sans même t’avoir lâché.
Jouerait-il les durs lui aussi ?
On vous mène dans le château et vous gravissez une série d’escaliers pour vous rendre à l’aile médicale. Enfin… vous est un bien grand mot, tu ne fais rien, comme une princesse, ton prince charmant te porte jusque dans ta chambre attitrée.
Oh, ne fais pas cette tête, je te taquine. Inutile de me jeter ce regard assassin, Remiel ! Tu es pâle, t’aurais-je à ce point dégoûté ? Ou est-ce la fièvre qui se fait plus sévère ?
On vous ouvre la porte et Killik te dépose sur le lit. Enfin ! Tu ne bouges plus, tu n’en as pas la force. Il prend place près de toi, assis, l’air sévère. Il soupire et te gronde à nouveau.
C’était inutile, tu avais déjà compris la première fois. Et ce n’est pas parce qu’il te le répète que tu vas davantage te plier à ses ordres, même malgré les menaces. Tu sais qu’il ne le ferait pas. Il ne sait juste pas exprimer son angoisse autrement. Il a peur pour toi, peur de te perdre, mais fier comme il est…
Il dépose un baiser sur ton front et la porte s’ouvre sur Elsénia. Quelle mauvaise idée a-t-elle eut, de lui demander de sortir. Tu es assuré qu’il n’en fera rien. Pourtant, comme il réplique, elle renouvelle son ordre et comme par miracle, il se lève et il sort.
Les mots qu’il a laissés, tu te demandes s’ils sont sincères ou s’ils ne sont qu’une menace dissimulée. Tu ne saurais répondre à ta question et ta tête te semble vouloir exploser.
Pendant un moment, la damoiselle sembla comme perdue dans ses songes et patient, tu n’osas pas la déranger. Tu es confiant, tu sens qu’il ne t’arrivera rien. Tu n’es pas en danger ou du moins, tu as le sentiment que tu ne verras pas aujourd’hui le dernier jour de ta vie. Mais un spasme te fit gémir et attira son attention. Sans trop d’attention, tu la regarde qui s’affaire à dénicher dans sa grande armoire les divers ingrédients dont elle aura besoins pour te venir en aide.
La fatigue te prend tout d’un coup et tu n’arrives plus à garder les yeux ouverts. Les ténèbres t’enveloppent et tu sombre dans un profond sommeil, sans rêve aucun. Ou est-ce l’inconscience ? Remiel, je m’inquiète. Dis-moi que tu vas bien. Dis-moi que tu t’en sortiras.
Tu ne la vois plus, mais la petite reine s’affaire autour de toi. Tu lui donne plus de travail qu’elle en avait déjà, à t’être laissé aller de la sorte. Et elle ne semble pas être dans la meilleure des formes.
Pourvu qu’elle te sauve. Pourvu qu’elle te sauve et qu’elle se soigne elle-même.
Et pourvu que ton frère ne soit pas entrain de faire quelque bêtise, là dehors.
Le temps passe. Elle tente tant bien que mal de te ramener à l’état conscient et finalement, tu te sors de ton profond sommeil, non sans grimacer. Aurais-tu mal quelque part ? Au ventre ? Oh… oui, c’est vrai, cette blessure, la lame qui a entaillé ta chaire, c’est là que tu souffres. Ta tête aussi ? Tu as donc encore la migraine…
Remiel, je sais à quoi tu penses. Non, ne me regarde pas comme ça. Tu vois la potion et tu n’a en rien envie de la prendre. N’est-ce pas ? Allez, ne fait pas l’enfant, avale la tout d’un coup. Tu n’as plus cinq ans, Remiel ! Voila. Tu grimace et tu tires la langue, mais au moins… tu as été brave. Faut-il te récompenser ?
Te voila qui t’es rendormi de nouveau. Ou qui es retombé inconscient, je ne saurais dire. Encore une fois, la petite reine veille sur toi. Tu as de la chance, mon petit Remiel. Ta garde-malade est fort jolie et qui plus est, attentionnée. C’est une bonne chose que tu ne sois plus conscient, toutefois, car elle aura pu en profiter pour refermer ta plaie et pour la panser.
Rêves-tu Remiel ? Te sens-tu bien ? Le temps passe et tu ne t’éveille pas, je m’inquiète. Pourtant, tu sembles mieux. Le soleil est bas et teint de feu et de roses le ciel et ses quelques nuages épars. Killik doit s’inquiéter.
Tu ferais mieux de l’écouter et de ne plus risquer à ce point ta peau, Remiel. Qui sait, peut-être serait-il parvenu à s’en sortir, si tu n’avais fait que l’avertir, plutôt que de t’être jeté sur lui.
Qui sait…
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| | | Kalev Chevalier d'Émeraude
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 18/06/2008
| Sujet: Re: L'aile médicale Jeu 24 Juil - 0:00 | |
| La lueur de la chandelle vacilla de nouveau, ce qui eu pour effet de projeter des ombres un peu partout sur les innombrables étagères de la bibliothèques. Les ombres, s’étirant a une heure si tardive de la nuit, aurait pu faire penser que des créatures allait sortir de celle-ci a n’importe quel moment. Seulement, le chevalier d’Émeraude était bien trop concentré sur sa tâche présente pour pouvoir vraiment porter attention de telles idées, qui était d’ailleurs complètement farfelu. Cela faisait maintenant partit de son passé, celui d’un jeune enfant.
Aujourd’huit, il était devenu un chevalier d’Émeraude, défenseur de la paix et de la justice. Partout ou se trouverait le mal, Kalev d’Émeraude se trouverait sur son chemin, a combattre la tête haute, les cheveux aux vents, afin de protéger toute les bonnes gens d’Enkidiev. Cet idée lui avait d’ailleurs toujours plus.
Puis, en plein milieu de cet pensé, un craquement se fît entendre. Non pas immense, mais a cet heure de la nuit, tout les bruit était au moins amplifié par mille. Ce qui frustra légèrement Kalev, qui plissa légèrement les yeux en levant sa plume devant ces yeux....
* Encore....c’est pas croyable....Sa fait maintenant la troisième depuis le début de mon récit...*
Le chevalier d’Émeraude la lança tout simplement par dessus son épaules. La petite plume tomba de la sorte dans un petit tas de déchets, qui était composé de ces deux autres soeurs, qui avait subis le même sort, en plus d’une multitudes de boules de parchemin. Ce qui était la preuve formel que le jeune homme travaillait sur ces mémoires depuis un long moment. Seulement, passionné par ces écrits, il n’avait jamais vue le temps passer.
Le jeune homme se cala un peu plus dans sa chaise et regarda de manière distraite par la fenêtre. De la ou il était, il pouvait parfaitement voire la voûte céleste, remplit de millier d’étoile. C’était dans ces moments de solitude que Kalev prenait souvent le temps penser a tout les mystères de la vie.
* Comme pourquoi les dieux m’on accordé a moi des pouvoirs magiques??....Ou pourquoi avoir créer une race d’insecte assoiffé de pouvoir??*
Ce fut après quelque seconde de contemplation mental que Kalev se replongea de nouveau dans son travail. Il attrapa une quatrième plume, qu’il tailla en pointe avec sa dague, puis la trempa de nouveau dans l’encre avant de recommencer a coucher rapidement des lettres sur le parchemin. Ce que le chevalier d’Émeraude désirait ardemment faire, c’était laisser sa marque dans l’ordre, de la sorte que les générations futures sache ce qui c’était vraiment passer avant que la guerre commence.
Il allait écrire un autre journal pendant la guerre, puis, finalement, après la guerre. Si jamais il survivait....
* Pourquoi je survivrait pas....???*
Kalev chassa bien vite cet pensé, puis, épuisé referma son journal. Il ramassa ces ordures, avant de souffler la chandelle. Prenant son livre dans sa main, le chevalier d’Émeraude illumina sa paume libre d’une douce énergie blanche. Quoi que tamisé, elle fut suffisante pour l’éclairer sur le chemin du retour. Il entra sans bruit dans ces quartiers et s’étendit sur son lit, sans même prendre la peine de retirer ces bottes.
Ce fut le chant des oiseaux qui le fît sortir du monde des rêves. Kalev regarda ou se trouvait le soleil dans le ciel et remarqua qu’il venait a peine de se lever. Baillant a s’en décrocher la mâchoire, le jeune homme se leva et alla se purifier aux bains avant de commencer son entraînement matinal.
Ce fut ensuite une promenade a cheval qui lui fît le plus grand bien. Pour son étalon roux, qui avait hérité du nom de Kal, ce fut une véritable bénédiction, car rien ne valait mieux qu’une longue chevauché au travers les champs et les forêts d’Émeraude.
Lorsque le soleil se coucha au loin, par contre, Kalev su qu’il était temps qu’il revienne au château. Il chevaucha donc sur le chemin du retour et ce fut rendu au pont levis qu’il ressentit une grande détresse a l’intérieur de la forteresse.
Le chevalier d’Émeraude se concentra alors sur sa flamme magique intérieur et étendit très loin ces sens magiques. Mise a par une jeune femme malade dans la cours intérieur du palais, il n’y avait aucune menace contre le continent en temps que telle.
Cependant, l’état de la demoiselle inquiéta au plus haut point le jeune homme, qui poussa sa monture au galop pour arriver a temps pour la sauver. Lorsqu’il arriva finalement sur les lieux du drame, Kalev remarqua son frère d’Arme nouvellement adoubé...en train de se battre avec un chien. Puis, plus loin, un autre homme, qui était complètement étrangé au chevalier d’Émeraude. Celui-ci était penché juste au-dessus du corp inerte de la jeune femme en détresse que Kalev avait ressentit quelques instant plutôt.
Sans même prendre le temps de réfléchir, le jeune homme donna les reines de sa monture au palefrenier, puis fonça en direction de la malade. Il mis rapidement un genoux en terre et alluma magiquement ces paumes, qui brillèrent d’un doux éclat blanchâtre. Kalev promena ces paumes au-dessus du corp inerte de la jeune femme, mais ne ressentit aucun blessure importante...Seulement, il y avait une sorte de mal a l’intérieur d’elle.
Quelque chose que le chevalier d’Émeraude n’avait jamais ressentit...et sa magie ne pouvait pas être utilisé. Il fallait trouve un autre moyen de la guérir. Kalev passa donc ces bras sous le corp de la demoiselle en détresse et la souleva contre son torse. Il se leva finalement et déclara en regardant l’homme en face de lui:
- Faite place, paysan. Sans plus regarder l’homme, Kalev tourna les talons et se dirigea vers l’aile médical. Il monta rapidement les escaliers et marcha a grande enjambé dans le couloir, ou brûlait des torches mural, afin d’éclairer le chemin de ceux qui l’empruntait. Voyait que la première pièce était occuper par un autre étranger, Kalev se dirigea vers une autre porte du couloir.
* Décidément, on a de la visite au palais et je n’était même pas au courant.* Le chevalier d’Émeraude avança donc plus loin dans le couloir et donna un bon coup de pied dans la dernière porte du couloir, qui fut heureusement vide.
* Au moins...*
Kalev déposa donc la jeune femme sur le lit de la pièce et demanda a une des servantes qui passait de lui apporter de l’eau fraîche avec des linges propres. Pendant que la servante se hâtait de remplir cet tâche, le chevalier d’Émeraude se dépêcha de se mettre a l’oeuvre. Il ouvrit une armoire dans laquelle se trouvait toute sorte d’herbe et en sortit de multiples. Il avait beaucoup étudier les différentes plantes, durant sa formation et même après. Donc, il savait exactement lesquelles administré afin d’aider a combattre toute sorte de maladie et même a aider a faire descendre la fièvre.
Le jeune homme commença aussitôt a faire des mélanges, ce qui donna une mixtures assai étrange a la fin. Ce fut a se moment que la servante revint avec l’eau demandé. Kalev la remercia avec un large sourire, tout en lui offrant une pièce d’or, puis retourna bien vite a sa tâche. Il remplit son bol de terre cuite d’eau, afin de mélanger l’herbe réduit a l’état de poudre.
Kalev alluma magiquement un feu et remplit un chaudron d’eau, afin de faire un deuxième mélange. Il appliqua ensuite des compresses d’eau froide sur le front de la jeune femme et lui fît avaler doucement l’étrange mixture, de manière a ce qu’elle ne s’étouffe pas. Cela devrait l’aider a faire descendre la température de son corp.
Pour la seconde mixture, par contre, il devra malheureusement attendre que l’eau dans la chaudron est commencer a bouillir. Kalev ne pu par contre pas attendre, car il sentait la force de la jeune femme descendre a vive allure. Donc, pour aider a son rétablissement, le chevalier d’Émeraude doucement déposa doucement ces paumes sur le corp de la jeune femme. Une sur le ventre, afin de ne toucher aucun section interdite et l’autre sur le front de la jeune femme.
Puis, Kalev ferma doucement les yeux et canalisa rapidement une certaine quantité de son énergie vital. Il sentit tout d’abord sa force vital circuler de partout au travers de son corp. Sans forcer, le chevalier d’Émeraude en ramena une quantité dans son ventre, puis la laissa se diriger doucement vers sa gorge, pour finalement s’échapper par ces bras et ces mains.
La force vital de Kalev se répandit lentement dans le corp de la jeune femme, question de ne pas la violenter. Le chevalier savait très bien que cela n’allait pas guérir sa patiente, mais au moins, elle aurait d’avantage de force pour combattre son étrange mal.
Kalev se redressa sur sa chaise, changea le linge humide pour un encore plus frais et attendit patiemment que l’eau bouille a l’intérieur du chaudron. | |
| | | Maximiliann Chevalier d'Émeraude
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/08/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Jeu 24 Juil - 1:04 | |
| [loll Elsie! ¯o¯ Je suis supposé courir à côté du cheval… XDD Pas grave, mes mots était confus! ][Aussi.... Méchant Kalev XDD Tu as poster juste avant moi! Il a fallu que je rectifie toute la fin de mon post! Purée que ça m'a pris du temps! XDDD]Maximiliann n’avait pas fait deux pas qu’il sentit la présence de quelqu’un descendre non avec hâte ni nonchalance. Il n’a pas à se retourner pour constater qui descendait présentement et qui sortirait bientôt à l’extérieur. Sa contenance toute entière tombait, non contente qu’il ne soit resté au chevet de son frère malade. Il aurait peut-être mieux fait, cela aurait peut-être allégé « l’air » entourant le jeune chevalier. Il y a des jours où le monde entier s’effondrerait et cela ne vous dérangerait point, d’autre qu’un rien vous enflammerait aussitôt. Maximiliann était dans le deuxième genre de journée. Était-ce du aux extrêmes bas et hauts éprouvés? Peut-être était-ce plutôt les piques inlassablement lancées par ce mercenaire qui l’horripilaient le plus? Il ne s’aurait le dire, puisque lui-même n’avait conscience de sa susceptibilité qu’à un certain point. Enfin, le fait était que ce même mercenaire lui faisait désormais face, sans lui porter attention, et que cela irrita encore Maximiliann. Pourtant, il n’aurait pas aimé qu’il lui adresse un sourire moqueur ou quoi que ce soit d’autre. Le caractère des êtres humains est et restera sûrement quelque chose de plutôt incompréhensible.Il se tourna donc, l’ignorant parfaitement. Il aurait préféré que ce soit Ethan, chef des chevaliers, qui sortirait de cette entrée pour une quelconque qui pousserait quelqu’un, autre que Killik, à sortir du château. Il aurait bien mieux aimé lui faire un compte rendu de ce qui s’était passé et subir les conséquences de ses actes, autant de son comportement que pour sa belle prestance devant …la… reine. À y repenser, peut-être était-ce mieux que ce soit Killik qui est traversé cette porte. Ce fut à ce moment qu’il entendit le pas précipité de quelqu’un, ou plutôt quelque chose, derrière lui. N’étant point averti qu’un attirail aussi énorme qu’un loup lui passerait à un quart de pouce de la figure pour rattraper un objet dont il n’avait pu reconnaître le nom. Dans son élan de stupeur, il agrandit les yeux, se reculant d’un pas, lâchant la bride d’un main pour mettre son avant-bras bien en évidence si le « chien » aurait eu la gueule assez grande pour plus que l’objet. Gaspant [verbe de lâcher un « gasp »], Max fut entraîné par le cheval qui, effrayé, s’était retiré de quelques mètres. Malheureusement, la cheval, en toute hâte, recula un peu trop vite pour Max qui, tout bonnement, se retrouva sur l’arrière-train, pour perte d’équilibre. Il leva les yeux, rageur, pour appréhender la chose qui avait commandé à la bête d’aller chercher son jouet. Quoique, dans son for intérieur, il le savait déjà qui était au cœur de cette comédie.Killik, encore et toujours. Il n’eut juste le temps de croiser son regard avant que celui-ci baisse de nouveau la tête sur son chien. Il était facile de lire sur le visage de celui-ci à cet instant. Toute personne l’ayant vu pouvait dire qu’il fulminait. Un seul mot, un seul, brûlait ses pensées : intentionnellement! Le tout était intentionnel! Finalement, peut-être les réprimandes auraient été le bienvenu et lui, lui! , il aurait très bien pu être à la place de l’autre homme, couché et être entre la vie et la mort. Aussitôt pensé, il repoussa cette pensée. Non, il ne voulait pas souhaiter le malheur d’autrui à d’autres personnes, c’était… malintentionné et il ne voulait pas devenir ce genre de personne. Soupirant, il se redressa, effaçant les traces que le sable avait marquées ses pantalons. Le travail n’était qu’à moitié amorcé qu’il entendit le même son de pas précipités vers lui. Il releva la tête pour voir l’énorme bête arriver à ses pieds. Un frisson traversa son échine dorsale et il vacilla, ne voulant point retomber par derrière. Le chien s’était aussitôt pris à son bas de pantalon, tirant dessus. Le plus impressionnant là-dedans n’était pas de voir un chevalier entraîné n’être pas capable de se défendre convenablement contre un chien-loup, du point de vue de Maximiliann, c’était la taille que le chien apparaissait à ce moment. Il se pencha et essaya d’ôter de la gueule de Falco du tissus qui menaçait de faire descendre ses pantalons. Mais tenir son haut de pantalon tout en essayant de soustraire le bas du museau du chien était une chose inconcevable et Max du se résigner à lâcher le haut pour essayer d’enlever la gueule du chien. Geste qu’il n’aurait point du faire. Car tout aussitôt que le chien sentit la prise faiblir, il en profita davantage pour tirer et, bien que le bas de son uniforme était soutenu par une ceinture, il n’avait jamais senti le besoin de la mettre assez serrée, donc de la passer dans le sangles, pour retenir son pantalon qui tenait assez bien, selon lui, et donc, le bas glissa jusqu’à ses pieds. Et c’est à ce moment que Killik partit dans un éclat de rire. Fulminant encore plus, et quelque peut honteux, Max se pencha pour atteindre le chien, du moins l’intention y était. Il prit sur lui de ne rien dire qui dépasserait sa pensée, surtout qu’il était dans l’enceinte même du château et que peut-être quelque frères ou sœurs d’arme étaient présents. Eusse-t-ils été dans un endroit différent, il ne serait pas retenu. Lorsque l’intention fut comprise par le chien, celui-ci tira un autre coup sur le pantalon, lui faisant perdre l’équilibre. Cela provoqua une vague d’insultes à l’égard et du chien et de son maître. Maximiliann ne voulait pas se servir de ses pouvoirs pour l’aider, c’était un animal après tout, il pouvait marchander le fait seulement avec son corps. Malheureusement, cela s’avéra qu’étant aveuglément aveuglé [C’est plus qu’aveuglé ça ] par sa colère, il ne trouvait même plus le pouvoir de pensée correctement et donc, il prit la voie la plus vite pour se débarrasser de l’animal, soit l’asperger d’eau. Il ne savait si le chien aimait l’eau ou pas, mais la surprise fit son effet, il lâcha brièvement, juste assez pour que Maximiliann tire sur le tissus, et recula de quelque pas, éternuant, enfin, remuant le nez. Maximiliann ne se le fit pas dire deux fois et remit ses pantalons de la manière dont il devait se faire porter; les attachant à la taille. Seulement, il était partiellement déchiré par les canines de Falco et, surtout, de la salive était étendu le long de sa jambe gauche, le côté où il tenait le pantalon. Quelque peu dégoûté par cela, il se remit sur ses pieds et lança un regard qui en disait long au mercenaire. Il s’avança même jusqu’à ce qu’il soit à moins d’un mètre, leva le bras et fut sur le point de dire son fond de pensée, que le mercenaire pouvait aisément deviné sur la couleur que prenait la face de Maximiliann et…Elsenia arriva. Il ne l’avait même pas sentie arrivée, trop emprunt dans son débat avec le chien. Un masque d’indifférence se dressa alors que celle-ci parlait à Killik, tout en croisant le bras sur son torse. Il ne cessait de jeter des regards en biais à ses pantalons nauséeux, mais le comportement d’Elsenia lui prit toute son attention surtout lorsque celle-ci s’effondra au sol. Les yeux agrandis, il se précipita vers elle, ne sachant trop comment faire et, aussi, de quel mal il s’agissait. Il se souvenait que le même scénario était arrivé, près de la rivière, mais il n’avait pas eu plus d’indice. Puis, avant qu’il ne puisse faire un geste de plus, son frère d’arme, Kalev, Il fit comme il faisait toujours lorsqu’il essayait de trouver le mal de quelqu’un. Maximiliann regarda les paumes de l’homme, sans plus. Il aurait dû penser à ça avant quoi que ce soit, non? Sans avertissement, il prit la reine dans ses bras, quoi que Maximiliann doutait qu’il sache que ce soit la reine, et partit à l’intérieur du château. Max, entrant à sa suite, le poursuivit jusqu’à ce qu’il trouve la chambre libre. Il savait que Kalev sentait sa présence, mais il ne pouvait se résigner à aller ailleurs. L’idée de l’appeler pour qu’il puisse intervenir, puisque ses talents du côté guérison surpassait de loin les siennes, avait fait office dans une part de son cerveau, mais il avait été plus vite que lui. Il était accoté dans le cadre de porte et du s’ôter les quelques instants que la servante puisse aller chercher et revenir. - Kalev…Le son de sa voix immergea dans la pièce, entre les bouteilles qui s’entrechoquaient et Kalev qui pensait. - Je en suis pas sûr que… Il était plutôt concentré dans sa f¸acon de faire, mais le doute qui s’insinuait en lui pouvait être facilement lu. Il lui fit tout de même boire ses mixtures, croyant que peut-être c’était la bonne chose à faire. - Est-ce que tu sais de quoi elle est atteinte? Il ne savait vraiment comment l’expliquer, mais il lui semblait qu’il allait un peu au hasard. À moins qu’il faisait fausse route et qu’il savait exactement quoi faire dans ce cas. Il enchaîna tout de même. - Car, si tu as des doutes, cela pourrait aggraver son cas, ne crois-tu pas? Il le regarda donc transmettre sa force vitale vers Elsenia. Il fut choqué de le voir aller aussi loin, était-elle mourante? Sans trop le vouloir, il se rapprocha considérablement, plongé dans ses pensées. *Non, elle ne peut pas mourir… Qui plus est, ce sera de ma faute! Si je ne l’avais pas fait tenir si longtemps en dehors de l’eau, trempée! *Aucune voix ne se pointa dans le fond de son crâne et se silence ne l’apaisa point. Lorsque Kalev se rassit sur sa chaise, Max n’était qu’à deux pas de lui, il reprit la parole, essayant d’aider son frère d’Arme avec le peu des symptômes qu’il avait vu. - Je ne sais pas vraiment quelle est la cause de la fièvre, mais je sais qu’elle … a peut-être attrapée froid. D’un coup, il ne savait plus quoi dire. Tout indice de ce qui c’était passé plus tôt s’était envolé. Il ne savait plus trop comment elle aurait pu tombé malade, mis à part le fait de rester trop longtemps trempée sans rien d’autre pour se changer. | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Sam 26 Juil - 11:47 | |
| Killik éclata de rire alors que son chien revenait avec le bâton, qu’il prit dans sa main avant d’envoyer de nouveau l’animal au loin, à l’attaque du chevalier lui-même cette fois. Il n’y avait pas à dire, ce Maximiliann était tout compte fait hautement divertissant et l’homme devait s’avouer qu’en quelque part, il l’appréciait bien. Oui, parce que Lik aimait les bouffons dans son genre.
Il était tout simplement hilare, au point ou il fut forcé de se tenir les côtes et de se pencher sous la force de son rire. Il en avait mal aux muscles et des larmes vinrent se loger aux extrémités de ses yeux comme il frappait le sol du pied tout en cherchant à retrouver son air. Finalement, il avait bien fait de sortir. La situation lui changeait les idées et il ne songeait plus à Remiel. Maximiliann en était réduit à tenir ses pantalons tout en tentant de pousser la gueule de Falco qui semblait, pour sa part, se faire un malin plaisir à tirailler le bas du pantalon du pauvre chevalier.
Nouvel éclat de rire lorsqu’il réalisa que Max avait tout bonnement perdu son pantalon et que Falco ne le lâchait toujours pas. Le mercenaire s’approcha d’un peu de la scène tout en s’exclamant, non sans mal :
- Ma-magnifique l-les- hahahahahaha sous-hihi-vêtements huhuhahahahaha!! T-tu me diras ou-houhou tu les as-hahaha trouvé-héhéhéhahahaha!
Le chevalier se mit à débiter des insultes envers son chien et lui et le mercenaire eut fort bien ri encore davantage si la chose eut été possible. Puis Falco se vit aspergé d’eau et, sursautant, il recula de quelques pas pour s’ébrouer et tout en s’efforçant de calmer son hilarité, Killik le rappela à lui et le chien vint se jeter sur lui pour lui lécher le visage.
- Argh, Falco! Tu es trempé! Haha, oui, bon chien, bon chien.
Se redressant, le mercenaire faillit s’esclaffer de nouveau en voyant, à moins d’un mètre de lui, le chevalier, rouge de colère. Puis Elsénia vint les rejoindre et le mercenaire s’approcha d’elle à toute vitesse, s’arrêtant à quelques pas seulement. Il espérait de bonnes nouvelles, mais le visage blême de la reine ne fut pas pour le soulager.
- Que se passe-t-il?
Esquissant un large sourire, il serra la demoiselle dans ses bras et l’embrassa sur la joue, content que son cadet soit tiré d’affaires. Pour sûr, on allait veiller sur lui et Killik le premier. Cela laisserait le temps à Elsénia de se reposer.
- Tu devrais te coucher, tu es…
La jeune reine s’effondra et il ne put que la rattraper de justesse pour qu’elle ne se blesse pas en tombant, la ralentissant dans sa chute.
- … blême. Mais quand même, faut pas tout prendre au pied de la lettre, continua-t-il.
Il repoussa une mèche qui couvrait le visage de la belle et posa une main sur son front. Elle était fiévreuse et il n’était pas sot au point de ne pas se rappeler son état à la rivière. L’adrénaline l’avait sans doutes aidé à rentrer au palais et à tenir le coup le temps de soigner Remiel, mais maintenant qu’elle était retombée, le mal l’avait sans doutes reprit d’un coup.
- Idiote.
Un chevalier s’approcha alors rapidement, lui demandant de lui laisser de la place d’une façon qu’il jugea plutôt hautaine et qui lui déplut.
- … paysan. Haha! Paysan! On dit MÉCRÉANT monsieur! Non mais ho, j’ai l’air de labourer la terre moi? Et de vendre des pommes au marché?
Il ne prit pas la peine de se bouger et se contenta de croiser les bras. Le chevalier finit par prendre Elsénia dans ses bras pour la ramener à l’intérieur et sans y être invité, Killik suivit la parade ou plutôt la guida, si l’on veut, car il pressa le pas pour entrer premier. Mais le chevalier finit par le dépasser et ouvrit la porte de la chambre de Remiel. Il fit ensuite demi-tour pour trouver une autre pièce, qui serait libre. Cette fois, le mercenaire ne suivit pas et entra voir son frère. Il s’assit à ses côtés, posant une main sur son front, puis y posant les lèvres pour y déposer un baiser.
- C’est ridicule, tout le monde me tombe dans les bras aujourd’hui. D’abord toi, ensuite Elsie. Faudra que tu te remettes vite, Rem’s. Je crois que les gens d’ici sont trop idiots pour trouver ce qu’elle a. Faudra que tu t’y mettes. Mais en même temps, il faut que tu te reposes… et puis pourquoi je te parle?? Tu dors! Tu ne m’entends même pas.
Il lui ébouriffa les cheveux et se releva, sortant de la chambre pour aller trouver celle où ils avaient emmenés Elsénia. Il la trouva sans mal et après en avoir ouvert la porte, il s’appuya contre son cadre, bras croisés.
- Imbécile, tu as déjà vu quelqu’un d’autre tomber dans un état aussi grave pour avoir attrapé froid? C’est plutôt un mal qu’elle aura couvé sans le savoir. Enfin, ce n’est pas vraiment mon problème, mais comme elle a eut la bonté de sauver Remiel et puisqu’elle est très jolie…
Il marqua une pause. Il était évident qu’il le faisait exprès pour mettre Maximiliann en colère. D’autant plus que ce dernier SAVAIT qui elle était, contrairement à cet autre chevalier qui visiblement la prenait pour une simple paysanne comme il l’avait si bien dit pour lui-même.
- Je connais quelqu’un qui pourrait savoir ce qu’elle a, seulement… il vient tout juste de se remettre d’un empoisonnement et présentement, il dort.
Quelque chose vint se frotter contre la jambe du mercenaire et ce dernier baissa la tête pour voir son chien, qui s’était appuyé contre lui. Killik le caressa avec un sourire et la bête ensuite s’approcha du lit et y bondit sans plus attendre, se couchant aux côtés de la reine. Ce n’était certes pas très esthétique, mais Lik n’en fit rien. Il n’y avait qu’ainsi que son chien pouvait démontrer qu’il s’inquiétait.
- Essais au moins de ne pas remettre tes pattes sales sur la robe de la jolie demoiselle comme la dernière fois, Falco.
L’animal tourna la tête vers lui et pencha la tête. Killik secoua doucement la sienne en rigolant tout bas et posa de nouveau son regard sur la reine assoupie. | |
| | | Kalev Chevalier d'Émeraude
Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 18/06/2008
| Sujet: Re: L'aile médicale Mer 30 Juil - 14:31 | |
| Kalev était bien concentré dans sa tâche, rappelant a sa mémoire tout les petits détails qu'il avait lu dans les livres de la bibliothèque et que le magicien d'Émeraude leur avait enseigné en classe. Pour être franc, Kalev n'avait franchement aucun idée de ce que la jeune femme pouvait bien souffrir. Sa ressemblait a rien de ce qu'il avait vue ou lu, donc par conséquant, il jouait sur un terrein glissant.
Bien sur, il ne ferait rien d'on il n'était pas sure. Voilà pourquoi il ne se concentra que sur la fièvre de sa patiente, dans l'intention bien sur de la faire descendre. C'est en se levant pour aller voire sa mixture dans la cheminé, qu'il entendit la voix de Max.
Celui-ci déclara, la voix hésitante:
- Je ne suis pas sûr que…
Kalev leva la tête, le regardant directement dans les yeux. Il était claire que son frère d'Arme avec une idée derrière la tête, mais il hésitait, de toute évidence, a se jeter dans l'eau. Le chevalier d'Émeraude se contenta alors que de lever un sourcil, en attendant la suite du discour de Maximiliann. Qui d'ailleur ne se fit pas attendre, car celui-ci déclara:
- Est-ce que tu sais de quoi elle est atteinte?
Kalev hocha négativement la tête, déclarant:`
- Pas pour le moment non. Je me contante que de faire descendre sa fièvre.
Max continua, en disant:
- Car, si tu as des doutes, cela pourrait aggraver son cas, ne crois-tu pas?
Kal resta silencieux quelques instant, tout en regardant le visage de la jolie malade, puis déclara avec un aire arrogant:
- Voyons, tu me connait pas depuis longtemps toi. Je sais toujours ce que je fait. Elle va s'en sortir.
Le chevalier d'Émeraude se pencha sur sa patiente afin de voire si elle respirait toujours. Il vit clairement son souffle être irrégulier et saccader, preuve qu'elle était présentement en état de choque. Elle était, en d'autre mots, encore loin de la guérison. Kalev soupira, tout en fouillant sa mémoire. C'est alors que Max continua en disant:
- Je ne sais pas vraiment quelle est la cause de la fièvre, mais je sais qu’elle … a peut-être attrapée froid.
Kalev le regarda alors avec curiosité, puis son aire changea subitement a celui d'ironie. C'est alors qu'une voix inconnu résonna dans la pièce:
- Imbécile, tu as déjà vu quelqu’un d’autre tomber dans un état aussi grave pour avoir attrapé froid? C’est plutôt un mal qu’elle aura couvé sans le savoir. Enfin, ce n’est pas vraiment mon problème, mais comme elle a eut la bonté de sauver Remiel et puisqu’elle est très jolie…
Le chevalier d'Émeraude leva alors les yeux et quel ne fut pas sa surprise de voire le même paysan d'il y a a peine quelque minute appuyé contre le cadre de la portem regardant la scène de manière amusé. Kalev sentit un certain agacement l'envahir. Mais qui était-il pour se promener de la sorte dans les couloirs?? De plus, venait-il vraiment d'insulter un chevalier d'Émeraude en le traitant d'imbécile??
Le paysan continua d'ailleur en disant:
- Je connais quelqu’un qui pourrait savoir ce qu’elle a, seulement… il vient tout juste de se remettre d’un empoisonnement et présentement, il dort.
Kalev avait eu un certain soulagement en entendant la première partit des paroles du paysan. Seulement, a la fin, ce fut le découragement qui l'envahit légèrement. Décidément, il ne comprenait rien a la situation présente. Surtout que Max semblait bien connaître se paysan sortit de nul par.
Le chevalier d'Émeraude allait parler, quand soudainement un chien, le même qui ridiculisait Max sur la place public, sauta sur le lit; juste aux côté de sa patiente. Kalev fulmina légèrement plus, surtout en entendant l'inconnu déclarer:
- Essais au moins de ne pas remettre tes pattes sales sur la robe de la jolie demoiselle comme la dernière fois, Falco.
Kalev leva un sourcil. Cet homme désobéissait présentement a tout les règlements de l'éthique du palais, en plus de manquer de respect total envers un chevalier. Le jeune homme attrapa le chien par la peau du coup et le força de la sorte a descendre du lit.
Tout en le sortant de la pièce, Kalev regarda l'inconnu directement dans les yeux et déclara, avec calme:
- Premièrement, votre chien n'a rien a faire dans l'enceinte du château. Kalev regarda ensuite Max et demanda, tout en faisant un signe de tête en direction du paysan:
- Explique moi un peu les derniers événements et surtout, ce que cet homme fait dans toute l'histoire. Je pourrai surement savoir un peu plus ce qui a atteind cet femme.
Le chevalier d'Émeraude attendit patiemment une réaction de son frère d'arme, tout en observant discrètement la réaction du paysan. | |
| | | Remiel Valentine Bandit/Informateur
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 01/06/2008
| Sujet: Re: L'aile médicale Sam 2 Aoû - 12:43 | |
| Le temps passe et toi, tu rêves. Tu rêves et tu te sens bien. Tu songes à Lolya. Où est-elle en ce moment ? Tu l’avais perdu de vue, ou plutôt, tu l’avais devancée en sentant que ton frère était tout près. Et elle t’avait regardé partir, les poings sur les hanches mais le sourire aux lèvres. Tu lui avais alors crié que vous vous rejoindriez à Émeraude.
Peut-être t’y attends-t-elle déjà ? Oh ! Je vois tes doigts qui remuent !
À quoi rêves-tu exactement, Remiel ? À ton frère ? À son chien ? Tu esquisse de drôles de mimiques. Serais-ce ce don que tu as qui se serait activé ? Il me semble que tu es toujours plus agité lorsqu’il s’agit de cela. Et je sais que l’épuisement éveille tes sens psychiques.
Laisses-moi voir ce que tu vois, Remiel. Je suis curieuse. Ouvre-moi ton esprit.
De l’herbe, à perte de vue. Au loin, une forêt. Quelques grosses pierres de-ci de-là. Une voix. J’entends une voix. Tu te retournes et le vent pousse ta frange dans tes yeux, te les chatouille, te les pique. Tu réajustes ton chapeau et ton regard smaragdin se pose sur ta douce. Elle a des fleurs dans les cheveux, une couronne. Et elle en tient une pour toi. Tout sourire, elle s’approche joyeusement, se jetant sur toi pour te jeter au sol. Pas question que tu la laisses s’en tirer comme ça, tu l’attrapes par le bras pour qu’elle chute avec toi et elle profite du moment où vous êtes l’un contre l’autre pour te passer la couronne de fleurs sur le chapeau. Ça ne fait pas très joli, mais son geste est mignon. Tu la serre contre toi et tu l’embrasse, puis l’une des fleurs de sa couronne tombe sur ton visage et tu la prends d’un geste léger. Tout le reste dégringole de ses cheveux pour se poser sur toi et elle rigole.
T’asseyant, la tirant contre toi, d’une main, tu caresse sa tignasse de blés, que tu trouves aussi soyeuse que le pelage d’un chaton, mais ton esprit est ailleurs. Cette fleur que tu tiens dans ta main, avec ses gros pétales bleus, tu n’es pas sans la connaître. Posant la joue contre la tête le Lya, tu observes la petite fleur, dont la tige semble peiner sous le poids de sa parure céruléenne. Il y avait quelque chose de spécial au sujet de cette fleur. Tu cherches quoi, mais les souvenirs sont comme embrouillés, couverts d’un voile blanc que tu ne peux ôter.
Brusquement, tu ouvres les yeux. Tu entends claquer la porte de la pièce. Péniblement, tu tentes de te relever, mais oubliant ta blessure, tu pousses sur ton bras et un spasme te jette de nouveau sur le dos. Tu es seul. Mais qui était là ? Tu es curieux, tu veux savoir. Nouvel effort et à peine es-tu assis que tu vois le paysage se brouiller et tu te laisses retomber mollement contre ton oreiller.
Je sens que tu perds patience. Tu n’aimes pas te sentir faible, tu hais cette pièce et ce lit, cette blessure qui te fait mal. Oh, ne t’entête pas, Remiel. Pourquoi veux-tu donc à tout prix te relever ? Ne serais-tu pas plus vite remis sur pieds si tu prenais le temps de te reposer ?
Ferais-tu la sourde oreille ? Pourquoi ne m’écoutes-tu donc pas ? C’est pour ton bien que je te conseille, Remiel. Non, ne me regarde pas comme ça, tu le sais tout aussi bien que moi. Le mieux serait encore que tu te rendormes. Retournes donc rêver de ta belle, pendant ce temps, tu reprendras des forces. Allez.
Ah, quel enfant fais-tu. Ne te trouves-tu pas un peu ridicule ? À défaut de pouvoir te rasseoir, te voilà qui te roule au bas de ton lit pour t’y cramponner et te lever sur tes deux pieds. La tête te tourne, à ce que je vois. Tu y poses une main, mais tu es têtu et tu t’accroche aux meubles et te tiens au mur pour te déplacer. Tes jambes sont faibles, molles, tremblantes. Tu crains tomber, mais tu continues.
Te voila maintenant dans le couloir. Il y a de l’agitation plus loin. Tu sais que ton frère s’y trouve. Où d’autre serait-il, autrement, ce drôle ? C’est la direction que tu prends, lentement, avec précautions. Puis tu arrives derrière lui et enfin tu te permets le repos. Tu t’accroches à ses épaules et t’appuies sur lui. Tu es blême, Remiel.
Qu’y avait-il de si important pour que tu ne prennes pas la peine d’attendre sagement qu’on fut revenu te voir ?
Ton regard terne se pose sur les gens présents. Sur le lit, tu reconnais Elsénia, puis Falco, qu’un chevalier attrape sans grandes manières pour le jeter à terre. Ton regard se pose sur l’animal, puis sur l’homme. C’est d’une voix faible que tu t’exprimes, te tenant de peine et de misère sur tes deux jambes.
- Eh, doucement avec le toutou, s’il te plait…
La tête te tourne, tu poses une main sur ton front. Tu resserre ton emprise sur ton frère et grimaçant, tu poses la tête contre son cou. Tu hais ta faiblesse, tu hais cette femme qui t’as blessé, empoisonné. C’est une bonne chose que Killik l’ait tué. Oui, c’est une bonne chose.
- Je…
Tu sens que tu vas retrouver l’inconscience et tu luttes pour ne pas te laisser aller. Poussant et tirant légèrement Killik, tu l’oblige à te tenir et à te supporter, surtout, jusqu’au chevet d’Elsénia. Qu’on vous en empêche, que les deux chevaliers se mettent sur votre chemin, tu sais que ton aîné les repoussera avec efficacité. Il doit se douter que tu ne fais pas tous ces efforts pour rien. Tu es entêté, mais loin d’être fou.
Mais tu es trop gentil, Remiel. Tu préfères trouver le moyen de guérir le mal de la petite reine plutôt que de t’occuper de ta propre condition. Ah, si tu pouvais donner un peu de cette gentillesse à ton frère. Parfois, il en aurait bien besoins.
Tu te penche sur Elsénia, tu l’observe un moment. Elle est jolie, personne ne pourrait y avoir quoi que ce soit à redire. Sa peau est blanche, la sueur perle son front. Ses lèvres son pâles, la maladie sans doutes. Elle est fiévreuse. Mais il n’y a pas que la fièvre. C’est un mal dont tu ne sais pas le nom, qui la ronge peu à peu, qui s’intègre à son système, qui l’affaiblit. Tu poses une main sur son épaule. Elle est inconsciente, visiblement.
- Il… faut faire… baisser sa fièvre…
L’une de tes mains se perd dans sa tignasse et tu suspends tout à coup ton geste. Tu t’accroches un peu plus à Killik. Tes forces s’échappent à vive allure.
- La sorcière…
Ces mots s’adressent à ton frère. Il devrait comprendre de quoi tu parles, si tu parviens à terminer ta phrase. Tu te rapproches de lui, tes lèvres frôlent son oreille. T’est-il plus facile de murmurer ? Parler te demande-t-il tant d’énergie ? Comme en secret, tu termines :
- Comment les… appelait-elle ? Ses…
Tes jambes cèdent sous ton poids et tu espères qu’on te rattrapera avant que tu ne t’écrases au sol. Tu t’accroches tant bien que mal à Killik, grimaçant. C’est une bien belle scène que tu nous joues là, Remiel. Te voila qui attires toute l’attention, ce me semble. Cela ne te dérange-t-il pas ?
| |
| | | Maximiliann Chevalier d'Émeraude
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 15/08/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Lun 11 Aoû - 16:48 | |
| [Désolé d'avance pour le manque d'inspiration.. -_-]
La phrase que le mercenaire avait dite résonnait encore entre les oreilles de Maximiliann. Lui, un imbécile? Ce n’est pas parce que tu es ignorant dans un domaine comme la médecine que cela fait de toi un vulgaire idiot. Et puis, qu’est-ce qu’il en savait, lui, si le froid ne pouvait pas venir à bout de quelqu’un? Quoi qu’il était vrai qu’elle n’était pas resté plusieurs jour dans un temps glacé, toute mouillée…
*Comment, puisqu’elle est jolie ? Être la reine d’Émeraude n’est pas assez pour qu’on la sauve?*
Il adressa un regard noir au dudit mercenaire et il articula, venimeusement :
- Charmante façon de voir les choses...
Il sentit la tension monter en son frère d’arme, se trouvant à quelques pas de lui. Il lui jeta un coup d’œil en coin. Il prit sur lui pour se calmer, car, selon lui, Kalev fulminait car il avait répondu un peu trop sec. Enfin, Killik reprit la parole.
- Je connais quelqu’un qui pourrait savoir ce qu’elle a, seulement… il vient tout juste de se remettre d’un empoisonnement et présentement, il dort.
Maximiliann haussa un sourcil, l’air soupçonneux.
- Qu’est-ce qui nous démontre que l’on peut vous faire confiance? Peut-être essayerez-vous de l’empoisonner?
Cette théorie était plutôt tirée par les cheveux, car il l’avait bien vu que Killik ne voulait pas faire de mal à Els—la reine d’Émeraude. Donc, ses suspicions n’étaient pas du tout fondées, mais, en quelque part, ne sait-on jamais ce qu’un mercenaire a dans la tête? Il pourrait s’être fait payé pour s’infiltrer dans le château, trouver la reine et l’assassiner? En fait, cela serait sûrement très improbable, tout simplement parce que s’il aurait voulu la tuer, il aurait pu laisser la pirate finir le travail, sur le bord de la rivière.
C’est à ce moment qu’il vit l’énorme chien entrer dans la salle déjà étouffante. Il eut un bref geste de recul en le voyant s’avancer.
C’était décidé : il n’aimait plus les chiens. Surtout pas ceux ayant un air de famille avec loups.
Le souvenir des traces mouillées que Falco avait laissées sur son pantalon lui revint en mémoire et il descendit le regard pour les voir. Il faudrait qu’il aille se changer le plus tôt possible, lorsqu’elle sera hors de danger.
Dans sa manœuvre à établir, une fois de plus, les dégâts faits à son pantalon, il avait manqué l’épisode du chien montant sur le lit aux côtés de la malade. Ce n’est qu’en relevant les yeux qu’il s’aperçut que Kalev tenait le chien tout en le descendant. Une autre voix faible résonna, demandant au chevalier d’y aller doucement avec le chien.
Max tourna légèrement la tête vers le nouvel arrivant et il trouvait qu’il n’avait pas l’air en état de marcher ni même se tenir sur ses jambes.
Kalev, n’ayant pas remarqué la présence du nouveau jeune homme, ou bien ne lui adressant aucune attention, lui demanda de lui réciter les derniers évènements.
Sur ce coup, Maximiliann voulut rétrécir jusqu’à disparaître de la salle. Il s’en souvenait que par certains moments, donc il lui était difficile de replacer le cours sans s’y perdre lui-me^me, alors les expliquer… devenait un peu compliqué.
Il ouvrit la bouche une à deux fois, la refermant à chaque reprise. Ce fut le déplacement de Remiel qui lui sortit tout essaie de la tête. Il fronça les sourcils, mais ne bougea. Malgré ce qu’il avait dit plus tôt, il voulait que celui-ci ausculte leur reine, car peut-être que lui pourrait trouver ce qu’elle aurait, connaissant pratiquement tous les détails des derniers évènements, cela lui facilitait la tâche.
- Il… faut faire… baisser sa fièvre…</FONT>
Maximiliann fit aussitôt quelques pas pour réduire la distance entre lui et le lit où se trouvait Elsenia.
- Comment ?
Sûrement qu’il n’aura pas à le faire lui-même, car Kalev était bien mieux placé pour exceller dans ce domaine. Il était tout de même véritablement intéresser par le moyen que dicterait le jeune homme exténué. | |
| | | Killik Valentine Mercenaire
Nombre de messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: L'aile médicale Lun 25 Aoû - 9:57 | |
| Il n’y avait pas vraiment de mal, en fait, à se demander si Killik était un homme bon ou un homme mauvais. Il n’était pas aisé d’en déduire, à moins d’être de ceux qu’il ajoutait sur sa liste de têtes à couper. Mais si l’on avait sa tête mise à prix, en règle générale, on était mauvais et donc, dans ces cas-là, Killik était bon, de fait qu’il tuait les méchants, bien qu’uniquement pour la prime.
Toutefois, de temps à autres, c’était une histoire de guerre entre familles, nobles ou pas et dans ces cas là, il se rangeait du côté de celui qui payait le mieux. Oh, il n’était pas sans faire sa petite enquête d’abord. Lorsqu’il en avait envie. Lorsque le récit piquait sa curiosité.
Il lui fallait bien une histoire à raconter s’il se faisait prendre par les forces de l’ordre. Non? Il ne faisait rien sans savoir pourquoi, mais ce n’était pas nécessairement pour sauver la peau d’un innocent.
Puis parfois, il manquait sérieusement d’argent et s’infiltrait dans une demeure, de pauvre ou de noble, y chipait deux ou trois vêtements, parfois une arme qu’il revendait et de quoi se nourrir. Parfois, il se faisait prendre, comme c’était arrivé à Émeraude. Et alors, il jouait la comédie et prenait la poudre d’escampette.
Ses propos n’étaient pas toujours dignes, il se moquait de blesser qui que ce soit de par ses mots, il se moquait aussi de la vie d’autrui, des gens qu’il ne côtoyait pas. Excepté des enfants. Les enfants, eux, avaient toute son attention et il lui était déjà arrivé de passer des journées entières à s’amuser avec eux. En leur présence, il redevenait loupiot lui-même.
Il aimait draguer les jolies filles et prenait la fuite dès qu’elles s’attachaient trop et passait le plus clair de son temps à fuir son frère cadet.
Alors était-il bon ou mauvais? Comment savoir?
Il suffisait simplement de prendre la peine de le rencontrer, d’apprendre à le connaître.
Ce qui, en fait, était tâche plutôt ardue.
Il ne déplut pas au « paysan » de voir l’air du chevalier qui le considérait comme tel lorsqu’il le vit se mettre à l’aise contre le cadre de la porte et la réplique du chevalier aux jolis caleçons l’amusa d’autant plus.
- Mais oui et l’autre conne avec son poison était mon alliée qui ne m’a tout simplement pas reconnue, maugréa-t-il tout bas.
Il n’était pas sans savoir qu’il s’attirait des ennuis si on venait à l’entendre, mais il avait pour credo de toujours reste lui-même –mis à part lorsqu’il se prenait pour un acteur. Et il n’avait qu’à prendre la fuite si on en venait à désirer lui mettre les fers aux pieds. Si non, dans le pire des cas, une fois remis sur pied, Remiel viendrait le sortir de là.
Le temps passa, couvant avec lui l’atmosphère de discorde qui s’était installée et qui maintenant grandissait puis un poids vint s’ajouter au mercenaire et il tourna vivement la tête pour prendre compte avec autant d’étonnement que d’inquiétude que c’était son cadet qui était venu s’accrocher à lui.
- Mais t’es demeuré ou quoi! Tu ne sais pas ce que c’est que de te reposer?
La pâleur de sa peau l’alarmait et s’il n’eut pas craint de le faire tomber ou de le blesser en bougeant, Killik l’eut fort bien agrippé et peut-être même secoué, histoire de lui faire entrer dans le crâne sa façon de penser et ce, une bonne fois pour toutes.
- Laisses faire le chien, occupes-toi de ta petite personne, plutôt. Tu… tu quoi? Quand on ne sait plus aligner ses mots, Remiel, on reste couché. COUCHÉ! C-O-U-C-H-E ACCENT AIGUE !
Il passa finalement les bras autour de la taille du brun, le serrant contre lui pour mieux supporter son poids et le suivant ou plutôt le menant dans la direction qu’il désirait. Ils s’approchèrent ainsi du lit sur lequel était étendue la reine et Killik prit bien soins de s’assurer que personne ne les en empêcherait.
- T’en fais déjà trop, Rem. Est-ce qu’il faut que je t’assomme pour que t’arrêtes?
Il le menaça d’une main mais le reprit vite contre lui. Jamais il n’aurait osé mettre sa menace à exécution et son frère devait s’en douter. Killik était énervé et dans ces moments là, il était connu qu’il parlait plus qu’il n’agissait.
Il n’avait pas le contrôle de la situation, il n’était qu’un pion sur l’échiquier. Ça lui mettait les nerfs à vif.
Il resserra encore son étreinte sur son frère et ce dernier vint lui murmurer à l’oreille. Il fronça les sourcils, se concentrant sur ce qu’il lui disait.
La sorcière? Cette vieille et affreuse peau dont la seule apparence lui faisait si peur, sans compter la voix et les gestes? Pourquoi lui parlait-il d’elle maintenant? Comment appelait-elle ses quoi?
Les jambes de Remiel se dérobèrent sous lui et le mercenaire l’attrapa de justesse avant qu’il ne s’écrase, poussant un juron. Falco, qui s’était jusque là tenu tranquille après avoir été jeté du lit par Kalev, s’approcha de son maitre et de son frère, léchant ce dernier au visage.
- Ça va, gamin?
Killik ne cachait pas son inquiétude. Ses yeux étaient luisants de larmes naissantes qu’il retint sans grand mal et il n’avait d’yeux maintenant que pour son frère.
- Je te l’ai dit que t’en faisais trop. Comment elle appelait quoi? Son affreux ragout? Ça, j’ai pas envi de m’en rappeler.
Il passa les bras sous les épaules et sous les genoux de son cadet et se releva lentement, le prenant contre lui.
- Tu ne me donnes que des misères, toi. | |
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