Les Chevaliers d'Émeraude
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 La riviere

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Maximiliann
Elsenia
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Elsenia
Reine d'Émeraude
Elsenia


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MessageSujet: La riviere   La riviere Icon_minitimeVen 17 Aoû - 11:38

Hj ouf,... un ptit boost. Je me suis amuser a creer des situations,....pour passer le temps Razz


Mal compris. Encore et encore des malentendus. Depuis leur rencontre, aucun des deux ne se comprenait. L’un disait quelque chose et l’autre comprenait autre chose. Il était évident qu’un jour cela ce règlerait, mais quand, et a quel prix? Soit que la personne s’exprimait mal, ou simplement parce qu’il n’avait pas la même vision de la vie.


Elie avait beau essayer de s’efforcer a penser comme lui, pour être sur d’avoir bien interpréter ce qu’il avait a dire, mais ce n’était pas aussi facile que cela pouvait bien le paraître. Killik était mercenaire, il pensait donc comme un mercenaire. Il était donc formel qu’elle ne le suive pas tout le temps. Même chose pour Elie. Elie était une reine. Killik savait ce qu’était ce rôle, mais ce qu’il comportait, c’était autre chose. Leur vie est complètement a l’opposer de l’un de l’autre. Comme un jardinier et un fleuriste, c’est semblable, mais jamais un jardinier et un forgeron se comprendrons. C’est pour cela qu’il devait apprendre a ce connaître. Mais dans la tête a Elie, elle croyait que cela ne sera pas son cas. Elle ne pourra jamais le connaître parfaitement. Killik est un nomade, il voyage et ne s’arrête jamais. Oui, mais pour manger, avoir de l’argent,... En résumer pour ses besoins.


- Un loup reste un loup, Elie. Je ne change pas ma façon d’être d’une personne à une autre.


Il était vrai. Mais il avait sûrement des habitudes qu’il aurait pu changer envers, dont la façon de l’interpeller. Au lieu de la gifler pour quelque chose qu’il n’aimait pas, et de lui serrer le bras pour l’obliger a le regarder, il aurait tout simplement pu s’y prendre d’une façon différente. Mais sa, elle commençait a croire qu’il ne s’en préoccupait guère. Elie respectait Killik, elle se plie a ses volontés et ses valeurs, mais le fera-t-il pour elle? Comme par exemple, elle ne devait pas lui dire vous, mais lui pourrait il cesser d’être ‘violent’ et arrogant avec elle?



Elie était étourdi a penser a tout cela. La vie aurait été plus simple si elle aurait eu la capacité de lire les penser et de sonder les lieux. Comme ce que faisait les chevaliers. Ils avaient certains pouvoirs, ce qui leur était très utile. Mais pourquoi une reine ou un roi n’aurait pas ces pouvoirs la, ça aurait été avantageux et il y aurait beaucoup plus de bénéfice.


Lorsqu’elle s’assura que Killik ait entrer dans le château. Elie s’empressa daller dans sa chambre. Elle se changea, puisque sa robe était déchirer et sale. Du sang avait été tacher un peu plus tôt et elle était maintenant grise, au lieu de blanche. Elle fouilla un instant, pour une robe légère et simple. Elle en trouva une beige ivoire qui s’arrêta a la hauteur des genoux. Elle était un peu ouverte dans le dos et il était en forme de V sur sa poitrine. Puisque l’on voyait un peu au travers, elle se mit une petite robe de dessous, pour se protéger des yeux indiscrets. Avant de partir, elle se prit une grosse poche et y inséra des pièces de monnaies. Elle l’attacha a sa petite ceinture puis sortit discrètement.


Les gens s’attendait a ce qu’elle se dirige vers la rivière mais Elie avait d’autre plan. Elle n’avait aucune envie de s’y rendre. C’était une décision prit sur le vif, mais elle voulait partir. Partir de ce coin et peut être rester dans un petit village éloigner et faire sa vie seul. Faire sa vie, avoir un mari et avoir des enfants. Mais avec aucune autre obligation.


Au paravent, Elie assumait son rôle de reine. Elle ne s’en plaignait pas. Elle s’efforçait de toujours être souriante pour bien paraître, mais sa vie était monotone et son humeur également. Elle avait aucun plaisir a être qui elle était. Ce n’était que pour respect a son père qu’elle fit semblant d’aimer ça depuis ce temps. En faite elle trouvait sa mortel et ennuyant. Surtout depuis sa rencontre avec Killik. Il lui avait donner encore plus le goût de vivre autre chose.


Une fois a l’extérieur, elle s’assura que personne ne la suive et partit aller chercher son cheval. Elle le sella et emmena des provisions pour celui ci. Elie ne savait pas ou elle allait, mais une chose était sure, c’est quelle devait passer par le village, la ou elle avait rencontrer Killik. Elle s’arrêta a bonne distance du boucher puis resta la, assise sur son étalon a regarder dans cet direction. Puis elle eu un léger sourire. C’était le seul moment de sa vie qui s’était passer quelque chose de palpitant. Cette mésaventure était pour elle, ses premières péripéties. Et elle s’en souviendra pour toujours.



-Sil vous plait,... Ne lui faite pas de mal! Je vous en supplie. Il n’est qu’un simple enfant......


-Tait toi sale dégénéré. On prend,... On paie. Si on ne paie pas on le fait d’une autre façon. C’est comme ça que ça fonctionne ici.



Elie avait entendu ses voix. Elle se tourna dans cette direction et vit un homme de très grosse carrure. Il avait devant lui une foule qui entourait une femme avec un enfant,... Le sien probablement. Ce qui était ironique, c’était que cette situation lui était drôlement familière. Mais celui la était quelque peu exagérer. D’après ce quelle pouvait voir.


L’homme voulu prendre le jeune homme par le bras. Il réussis tout de même malgré le débat du jeune garçon, et le costaux prit une hache. Ce que Elie s’apprêta a voir l’effraya. Elle devait faire quelque chose, mais quoi,........ La jeune femme avait été plus vite qu’elle. Elle devait avoir plus d’expérience qu’elle dans ses situations.........


-NONNNN! Attendez sil vous plait messieurs. Avait elle dit en pleurant. Ne lui faite pas de mal,... Prenez moi a la place. Coupez mes mains,... Mais pas celui de mon Will.


L’homme le toisa du regard et poussa le garçon sur le sol. Il s’approcha de la femme et la prit férocement par le bras pour la soulever.


-Dégagez,.... Aller dégager, dit il au autre villageois.


Puis une fois tous partit, il ne se gêna pas pour humilier cette femme. Ce qui était écœurant, c’est le fait qu’il sen allait l’agresser la,... Derrière chez lui. Elie en avait mal au coeur. Comment une personne pouvait elle être si immonde, immorale. Voyant noir, elle débarqua de son cheval et s’approcha d’eux.


-Héééé! Mais vous n’avez aucune manière pour quelqu’un qui parle de valeur. Lâchez la......


-Mais de quoi qu’on se mêle ici. C,est elle même qui c’est proposer. Elle n’avait qu’a éduquer son fils comme il le fallait.


-Ce n’est pas une manière de régler les problèmes Il y a d’autre solution.


-Ah oui et les quels?


-Tenez,.... Je vais vous payer.


-Pas suffisant!


Mais avant quelle ne marchande avec celui ci, la jeune femme se sauva, la laissa seul avec lui.


*J’espère qu’il coopéra,.. Aussi non je suis dans le pétrin*


L’homme furieux s’avança vers elle puis sans quelle ne réagisse il s’élança et frappa Elie du revers de sa main. Secouer par le choc violent, elle tomba sur le sol et échappa sa bourse. Le marchant prit sa bourse et eu un sourire au lèvres.


-Tu en as beaucoup, mais ce n’est pas assez. Je n’ai pas eu ce que je voulais. Et puisque cette traîner est partit, c’est donc vous qui la remplacerai.


-Vous aller payer pour vos actions. Vous aller voir, tout se retourna contre vous et vous serez enfermer. Je vais m’assurer personnellement qu’il vous coupe vos bien,....

Faisant allusion a ses partit génitaux. Avant qu’il ne lui fasse de mal, elle se releva et lui asséna un coup de pieds entre les deux jambe, juste assez pour qu,elle se sauve a son tour. Elle ne pouvait rien contre lui. Il était croix fois plus gros et plus fort quelle. Elie aurait été dangereuse d’y rester.


*Mais ou sont tous les gardes. Ce coin n,est il pas garder?*


Elie coura jusqu a son cheval et partit tout droit. N’ayant plus de bourse, elle ne pouvait pas aller bien loin. Et ne voulant pas aller au château elle décida finalement daller a la rivière. Elle en avait fortement de besoin. Elle chevaucha quelques minutes et s’arrêta près d’un arbre. Elle mit pied a terre et enleva la selle du cheval pour qu’il puisse être libre de faire ce qu’il voulait.


Elie s’assis et s’adossa au tronc et toucha sa lèvre inférieur. Elle saignait un peu, fendu par le coup et elle était enfler, très enfler. Elle lui faisait mal, mais elle en était fière. Elle avait réussi a sauver la vie de la pauvre fille. Et par la même occasion,.. La sienne.


Elsenia resta la un long moment. Elle n’était que la a regarder autour d’elle et a respirer l’air frais tout en savourant le silence. Elle écouta les oiseaux chanter. Puis finalement elle se mit a rire. Rire pour un rien. Rire car elle se sentait ridicule. En arrivant a destination, elle était tellement énervé quelle avait frapper le tronc d’arbre avec son point. Au début elle n’avait rien sentit, mais maintenant sa main l’élançait et il y avait des marques rouges. Elle s’était laisser emporter par ses émotions et c’était bien la première fois.


Après réflexion, Elie vit qu’il n’y avait pas juste des inconvénients a être reine d’un royaume. Elle n’était pas au courant de se qui se passait en ces lieux, mais maintenant elle pouvait agir avec laide des gardes. Elle pouvait aider les démunie encore plus qu’avant et surtout trouver des personnes mal saine pour les enfermer tous. Mais maintenant elle n’avait guère envie d’y penser. Elle se leva donc et enleva sa robe principale, ne gardant que sa robe blanche de dessous. Elle était seul, alors elle ne se gêna pas..... Elle coura jusque dans l,eau puis alla jusqu a ce quelle en sois submerger. Elle en ressortit les cheveux tout mouiller puis s’avança jusqu’au bord. Elle se laissa tomber sur le dos, ce qui fit éclabousser de l’eau autour d’elle puis se laissa flotter. Elle resta ainsi, sur le dos a flotter. Elle se faisait bercer par les vagues de la rivière et ne bougea pas. Cela la relaxait, alors elle ne bougea pas et profita du moment présent. Elle était si bien,.................
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Maximiliann
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Maximiliann


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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeMar 28 Aoû - 13:18

Maximiliann marchait tranquillement dans le village, à côté de son cheval.

En fait, il s’était quelque peu entraîné le matin, mais n’y prenant pas plus plaisir, il décida de faire une petite tournée au village, idée de voir comment cela se passait. Il y avait toujours quelques trouble-fêtes et cela était toujours plus facile d’y aller de pair plutôt que seul, mais Maximiliann n’avait pas le goût d’avoir quelconque compagnie pour l’instant. Et puis, les autres chevaliers, comme ils revenaient tous d’un tour de garde du continent et qu’ils étaient tous réunis de nouveau, comme il y a un mois, au château d’Émeraude, prenaient cette journée plutôt pour se relaxer, décompresser. Cela faisait bien un bout de temps qu’ils ratissaient le continent d’Enkidiev, sans que rien ne vienne les déranger.

Comme Maximiliann n’aimait pas vraiment se détendre plus qu’il le fallait, il prenait cette journée pour aller voir les habitants de ce royaume, comme il se plaisait à faire, de temps à autre.

C’était maintenant la fin de l’après-midi, et notre chevalier reprenait la route du retour au château, n’ayant rien vu d’anormale cette journée-ci. Bien qu’il se soit passé bien plus de choses qu’il ne savait. Et justement, lorsqu’il prit le dernier tournant de la rue pour arriver sur l’une des routes principales, un cheval passa à vive allure, effrayant sa monture, qu’il s’empressa de calmer avant qu’il le traîne. Car Maximiliann était bien fort et tout, mais il n’avait pas la force d’un cheval pour en retenir un, justement.

Voilà qu’il ne comprenait en aucun cas qu’est-ce qui venait d’arriver. Il vit au loin, un homme écraser au sol, ou plutôt agenouillé, se tenait l’entrejambe, l’air d’avoir quelque peu mal. S’approchant, il l’interpella. Celui-ci leva les yeux et le fixa. Il s’en allait lui dire une réplique acerbe lorsqu’il remarqua le blason sur son torse. Il ne valait pas se mettre un chevalier à dos, mais plutôt, le manipuler. Maximiliann lui demanda quelques explications sur qu’est-ce qu’il venait d’arriver et l’homme sourit malicieusement intérieurement, lui répondant, l’air grognon :


- Encore l’un de ses chenapans, qui volent et s’enfuient sans demander son reste! C’en devient quasiment ruinant pour le métier... >_<

Maximiliann haussa les sourcils. Encore? Pourtant, il avait déjà passé ce matin-là et tout avait l’air très bien... Et ruinant... le terme était quelque peu bizarrement utilisé puisque de la monnaie était étendue tout alentour de lui, bourse qu’il avait sûrement échappée en tombant. Les lui pointant, il prit la parole :

- Ruinant? Moi je ne dirais point cela, surtout avec l’or vous entourant.

L’homme parut quelque eut surpris, mais se reprit vite.


- C’est c’que j’dis... On nous dérobe p’us nos marchandises, mais not’ or !

Maximiliann hocha la tête de haut en bas. Regardant les environs, puis pointa la direction d’où il venait et où le cheval qu’il avait faillit percuter avait prit la fuite.

- La personne que j’ai vu prendre la fuite par là, avait-elle un quelconque rapport avec vous?


- Celle ‘vec un’ robe beige? Ouaip, M’sieur. Si non, y en a une autre qui s’est enfuie par là-bas,il pointa la direction opposé de son gros doigt, à pied... elle s’rait p’t-êt’e plus facile à rattraper.

Maximiliann hocha de nouveau la tête d’un signe affirmatif. Par contre, il doutait bien que les pièces d’argent étaient une possession du monsieur. Il avait eu l’air un peut trop surpris... Enfin... Il essaierait de parcourir la personne qu’il avait vu monté le cheval... Au moins il savait environ quelle direction prendre, tandis que l’autre, elle se dirigeait en plein cœur du village, donc pleins de petites routes à fouiller, et il ne savait guère à quoi ressemblait l’autre. Au moins il aurait une piste en prenant sa direction.

Promenant son regard sur les pièces étincelantes, il vit un petit sac, qui était environ à un mètre de l’homme. Allant dans sa direction, il se pencha et le ramassa. L’homme ne le vit point, trop préoccupé à récolter l’or autour de lui. Des pièces s’entrechoquèrent lorsqu’il le souleva de terre. Il fut quelque peu intrigué, et le montra à l’homme avare assis au sol.

- À vous?

L’homme ne prit guère le temps de regarder ce qu’il avait entre les mains et lui répondit à la négatif. Se relevant, comptant dans ses mains les pièces d’or, il lui fit un bref ‘vous savez où me trouver si vous la retrouver’ et rentra dans sa bâtisse. Maximiliann resta septique. Sa réaction ne concordait pas avec ce qu’il disait. Il monta sur son cheval et partit en direction d’où il avait vu le cheval s’en aller. Mais à partir de là... Il ne pouvait suivre aucun piste, puisqu’il n’en avait aucune... Il s’était encore lancé dans quelque chose, sans penser... C’était bien lui ça...


‘C’est bien tout ça... mais tu fais quoi là? T’as l’air d’une bien belle tête de linotte, là!’, le nargua Dagann

*Rah, tais-toi!*

‘Il n’a pas tout à fait tord là-dessus, Mil’... Tu fais quoi rendu là? Et puis il avait l’air louche... comme le gars qui t’avait entourloupé pour...euh... je m’en rappelle plus trop quoi... mais ça ressemblais fortement à ça... et puis? Depuis quand est-ce que c’est plus facile de voler la bourse d’une vendeur que sa marchandise? ... enfin moi, j’ai pas confiance!’, conseilla la jeune Kyliann

‘Heh, pas obligé nous cassé les oreilles avec tes explications qui mènent à rien!’

‘Quoi?? Sache que mes explications ont toujours un but et moi, au moins je ne parle pas pour ne rien dire!! Non mais!’

‘Tu sauras— ’

‘Ça suffit vous deux...’, coupa court la voix d’Albéric.

*Bon, eh bien...moi je vais essayer de regarder les alentour de la ville... Je ne crois pas que je resterais en ville après avoir voler quelque chose...*

Joignant le geste à la parole, il mena son cheval au trot et sortit quelque peu de la ville, sans trop s’éloigner. Mais... Disons qu’après deux tours, sans rien trouver, il se rendit à l’évidence qu’il, ou elle car l’homme semblait dire que c’était une jeune fille, s’était sûrement enfoncé dans la forêt. Il s’enfonça donc dans les épaisseurs de cette forêt. Il y resta bien longtemps, sans ire trouver. Ce fut un rire, quelque peu étouffer par le courant de l’eau qui attira son attention. Peut-être...? Il prit donc cette direction. Lorsqu’il entendait plus clairement la voix, il débarqua du cheval et avança tranquillement, essayant de ne pas faire de bruit, pour ne pas provoquer la fuite de la jeune personne qui riait de bon cœur. Puis elle, la voix, s’arrêta tout aussi soudainement qu’elle avait commencé. Et on entendit des éclaboussures d’eau, et, maintenant que Maximiliann était assez proche, les vit.

Mais, il resta dans les arbres. Il attacha son cheval, par les rennes, à un arbre, pour ne pas qu’il s’en aille. Il avait vu le cheval qui l’avait pratiquement foncé dessus, ou plutôt reconnu. Il marcha silencieusement et s’arrêta à bonne distance de la rivière. Il s’éclaira la gorge, voulant se faire remarquer par la personne qui lui tournait le dos et qui était toujours dans l’eau. Puis enchaînant la parole, il sortit le petit sac contenant quelques pièces encore le tendit devant lui, et dit :

- À vous?


[Bah voilà!!! j'ai commencé à poster Smile]
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Elsenia
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeMar 28 Aoû - 17:38

Elsenia était coucher sur le dos et se laissait flotter. Elle aimait tellement cette sensation. C’était comme si elle volait. Elle se sentait libre. Malgré ce qu’il venait de ce passer, elle resta de bonne humeur. Elle avait un grand sourire aux lèvres et regarda la ciel. Elle regarda les nuages passer et s’amusait encore a créer des images a l’aide de ceux ci. Par moment, les vagues étaient plus puissante et recouvrait le reine. Celle ci ferma les yeux pour ne pas en avoir dans les yeux et recommença.



Un rayon de soleil passa a travers un nuage qui ébloui la souveraine. Elle ferma les yeux car il était haut dans son zénith et il était très fort. Tout en accomplissant ce geste, elle se mit a penser a sa journée. La rencontre avec Killik, ses aventures avec lui, la petite mésentente, et surtout l’homme qui avait osée s’attaquer a une femme et a elle même. Du coup, elle recommença a sentir la blessure faite sur sa lèvres. Machinalement, elle passa sa langue dessus, s’arrachant ainsi une grimace de douleur. Son goût était particulier, cela voulait dire qu’elle saignait encore. Elle leva un bras puis l’effleura du bout des doigts pour en être certaine et vit que sa main était également rouge avec des éraflures. Élie en sourit, ironiquement encore une fois. Elle riait de sa journée. Elle avait bien commencer, mais la tournure des événements firent en sorte qu’elle sortait de l’ordinaire. Elle était assez spéciale et de plus, elle n’était point fini. Pas encore.



Élie entendit un bruit prêt de la cote, mais elle n’en fit pas de cas, elle supposait que c’était les vagues qui fit échouer des objets. Mais lorsqu’elle entendit une voix l’interpeller, elle sursauta. Le seul problème c’est qu’en se laissant sur le dos, elle s’était fit emporter un peu plus loin que prévus. Donc, lorsqu elle se redressa en sursautant tout en voulant se mettre sur les pieds, elle calla dans le fond, puis elle avala un bouillon. Elle remonta a la surface essouffler et rouge car elle avait passer proche de s’étouffer, elle nagea jusqu’au bord.



Elle s’avança, mais ne sortant toujours pas de l’eau. Elle resta caller au fond pour se cacher, puis le regarda longuement. Elle l’observa et le reconnu. Il était l’un des chevaliers du château. Pour le moment, il était sur qu’il ne l’avait pas reconnu. Cela était évident puisqu’il lui parla bien normalement.



-A vous? Lui demanda-t-il encore.



Élie ne pouvait rester la encore bien longtemps aussi non celui ci aurait agis en conséquence, ce quelle ne voulait pas. Le problème, est quelle n’était vêtu que d’un sous vêtement Une robe de dessous que l’on met en dessous dune robe. Elle était blanche et lui descendait aux genoux. Timide, elle se leva tranquillement faisant couler l’eau sur elle pour tomber ensuite dans l’eau. Ce qui laissa un petit tintement. Elle s’avança, sortant de la rivière, chaque pas causé un petit bruit. Elle arriva finalement a lui. Elle colla ses bras a elle, que se soit par froid ou bien par gène, puis s’avança jusqu’a lui, tout prêt. Ses cheveux mouiller et lousse étaient plaquer sur elle cachant sa blessure sans le vouloir. Elle le regarda un instant puis lui répondit. En espérant en même temps qu’il ne la reconnaisse pas.



-Oui c’est bien la mienne. Mais je ne la veux point. Vous pouvez la garder et en faire ce que bon vous semble. L’argent ne fait que rendre les gens malheureux. Elle détruit le peuple et cette bourse est salie par la vie. Terne elle est rendu. Elle n’est plus doré, mais rouge. Elle n’apporte que malheur. Gardez la.



Élie le regarda toujours. Ayant un peu froid, puisque l’eau était froide, elle se frotta a laide de ses deux mains. Ce qui veux dire que le chevalier aurait pu voir sa blessure a la main. Quand a son visage. Il était toujours caché de moitié a cause de ses cheveux qui dégoûtait encore.



Celui ci le regardant, Élie dévia son regard et baissa la tête. Elle était mal a l’aise d’être ainsi dénué devant un homme. Sa robe avait fini de faire tomber de l’eau, elle lui colla donc maintenant a son corps. Ce qui la gênait encore plus, car elle ne s’était jamais montrer a personne encore. Attirant était il de plus. Son visage s’empourpra légèrement.



Élie dans ses penser, venait de réaliser qu’il avait sa bourse, la bourse du monsieur qui lavait frapper, lui laissa la marque et la lèvre enfler. Mais comment avait il bien pu l’avoir. Était il de mèche avec lui? Elle releva la tête subitement, ce qui fit glisser les cheveux vers ses épaules. Sa lèvre fendu était a découverte et elle recommença a saigner. Élie se l’était mordu en mordant sa lèvre. Elle ouvrit de grand yeux de peur qu’elle ne se fasse attaquer de nouveau. Son teint blêmi de quelque peu puis le regarda longuement.



-Ou l’avez vous eu? Vous êtes donc avec lui? Vous êtes de mèche avec ces gens?



Lui demanda-t-elle sans pour autant l’accuser de quoi que se soit. Elle avait peur et elle voulait simplement mettre ses choses la au clair.
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Maximiliann
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 3 Sep - 19:21

[désoulé pour le retard Elsie-chou! On me parodnne??]

Finalement, essayer de ne pas faire de bruit pour ne pas que la personne se sauve, n’était pas une si brillante idée que cela. Puisque la personne était dans l’eau, et qu’elle fit le saut. Cela était quelque peu idiot de sa part. Mais le mal était fait et il avait fait boire, à la personne présente dans l’eau, une belle tasse d’eau. Un peu plus et peut-être qu’elle mourrait étouffé? Cela aurait été le comble de ses actes irréfléchis. Car on pouvait bien dire qu’aider ce marchant, qui dès lors avait été quelque peu étrange, d’un geste qui se voulait être pour le bien-être du peuple, s’était retourné à être plutôt un ‘entourloupage’ fait sur mesure, et lui, y avait plongé les deux pieds sur le fait imminent.

Alors il se retrouvait devant cette personne, qui ne savait même pas si elle était le propriétaire du sac.

Et justement, ses yeux s’étaient posés sur lui, et ce n’était que ce qu’il voyait. Car, ayant l’air de quelqu’un de craintif, la personne ne lui avait montré que cette partie de son corps ainsi que son dessus de tête.


‘C’est déjà une chance qu’il ou elle ne soit pas parti en courant par le saut que tu lui as fait... alors arrête de t’apitoyer. Fonce.’ lui conseilla la jeune Kyliann.

‘Dis plutôt que c’est un miracle qu’il ou elle ne se soit pas sauvé en voyant sa face! XD’

*Très drôle Dagann... Et sache que si tu veux épater la galerie, ce ne sera pas ici que tu auras des applaudissements...*

Et donc, après, il prit la parole, s’adressant à la personne qui se trouvait, encore et toujours, dans l’eau.

Et puis, avec tout l’étonnement que Miliann eut, elle sortit. Car, maintenant il était en mesure de le dire : ELLE. Son corps quelque peu trop...euh... féminin? enfin, il était en mesure de le constater. Timidement, elle s’était posée sur la petite berge, ou plutôt le bord, qu’offrait la rivière, dégoulinante d’un liquide limpide.

Et c’est à ce moment qu’une grande théorie ‘physiquienne’ fit sa grande apparition dans l’esprit de Maximiliann : plus les vêtements sont pâles, plus il est facile de voir à travers d’eux... Théorie qu’elle remarqua sûrement, parce qu’elle collait ses bras sur elle, ou bien était-ce le courant d’air froid qui passait et la faisait frissonner? Bah en fait Maximiliann n’en avait que dalle. Mais il la fixait. C’était quelque peu gênant comme situation. Et il ne sut vraiment quoi faire, mais il prit la première option qui fit l’apparition dans son crâne.


‘MAX! Arrête de regarder!!! Non mais, quel manque de pudeur!’

Et aussitôt, il écouta le conseil de la jeune fille et détourna le regard. Trouvant plus intéressant le cheval qui broutait tranquillement un peu plus loin. Il ne vit que la silhouette de la jeune fille qui s’avançait encore, laissant moins de distance les séparant, ainsi que le bruit de ses pas.
Puis elle prit la parole. Et à ces mots, il tourna brusquement la tête pour la dévisager. Et cette fois-ci, son regard resta bien concentré sur ses yeux, et non le reste.

Elle venait d’avouer que cette bourse était sienne? Alors c’était bien celle qui cherchait depuis bien des heures.

*Je n’ai absolument rien compris de tout son petit monologue. De quoi elle parle? La bourse est bien toujours doré, quoi qu’avec quelques broderies rouges et vertes. Elle semble de bien bonne qualité pour appartenir à on ne-sait-qui... *


‘Sir, je crois qu’elle ne fait qu’allusion à son vécu... ne cherchez pas trop à tout comprendre. La majorité des gens ont leurs secrets et les laisse s’échapper de leur pensée que par bribes éparpillées ici et là. Que ce soit aux mêmes gens ou à des complètement différents, que ce soit étranger, connaissance ou bon ami.’

‘Moi je dis plutôt qu’elle te souhaite malheur, puisqu’elle veut que tu gardes cette ‘bourse de malheur, nyeheh’

Maximiliann poussa un soupire, il l’exaspérait toujours avec ses répliques acerbes. Enfin, il revint de ces pensées, et reprit ses esprits et eut tout juste le temps de constater qu’elle déviait son regard sur autre chose. Semblait-il qu’elle était aussi mal-à-l’aise que lui dans cette situation... Il ne savait pas à quoi elle pensait, mais elle rougit de façon évidente, comme une fraise au milieu de bleuet.

Il n’avait en rien remarqué les blessures de la demoiselle, puisqu’il faisait un effort surhumain pour ne pas baisser son regard, et puisque celle au visage était encore bien camouflée par ses cheveux plaqués à sa moitié de visage.

Mais, elle baissa son visage, encore troublée par ses propres pensées. Mais, aussi soudainement qu’elle l’avait baissée, elle l’a releva. ET cette fois-ci, sa blessure fut un peu plus évidente. Puisque premièrement ses cheveux s’étaient déplacés et qu’en plus elle s’était mise à saigner. À cette vue, Maximiliann fronça les sourcils. Il ne lui avait adressé aucun mot depuis qu’elle lui avait parlé. Mais, en ce moment trop de questions trottaient dans sa tête, et pour ne pas avoir le cerveau qui boue sur place, il fallait bien qu’il en sorte quelques unes.

- Qu’est-ce que? Co-

Mais elle l’interrompit. Et ses yeux, qui lors semblaient éteints de toutes émotions, se remirent à briller... Par peur? Il n’en avait aucune idée. Mon son teint qui blêmissait le mit en doute. Avait-elle peur de lui? Car si cela était la raison, il ne voyait pas comment elle pourrait avoir peur de lui alors qu’elle s’était enfui d’un homme qui était quelque peu plus grand que lui et deux fois plus large. Car, Maximiliann était un homme qui était considéré petit. Et beaucoup de ses consoeurs et ses confrères le taquinaient souvent à ce propos. Pas que cela le dérangeait, il trouvait bien cela pratique quand il le fallait.

Sa phrase raisonnait toujours entre ses deux oreilles : ‘Vous êtes de mèche avec ses gens?’. Mais qu’étaient-ils? ‘Ces gens’? Et il était avec qui?


‘Ben avec lui!’

*Lui, qui?*

‘Toi!’

*Moi?*

‘Non, lui!!’

- MAIS QUI LUI ??

Et un silence complet se fit dans sa tête. Et ces quelques mots jaillirent de la bouche de Maximiliann...

- Oh non...j’ai pas dit ça tout haut?

Ses yeux s’écarquillèrent et il eut une mine horrifiée, il ne voulait pas crier après la jeune fille, et qui plus est, elle était blessée. Il fallait savoir ce qu’il lui était arrivé, mais aucun mot ne voulut sortir de sa bouche.


‘Max... dit quelque chose...ou au moins...donne-lui quelque chose pour se mettre sur elle... Elle a l’air congelé et quelque peu gêné d’être vêtue de cette façon devant un homme...’

Il ouvrit la bouche, comme s’il voulait prononcer mot, mais encore là rien ne suivit, sauf un geste de la main, qui se fit vers l’avant, montrant seulement l’index, pointé vers le ciel et les autres rabattus sur la paume. Puis il partit à la course vers sa monture. C’était lâche. Et peut-être même inutile. Mais il fallait qu’il retrouve l’usage de ses mots. Il avait horreur de dire ses pensées à voix hautes. Et cela le mettait dans l’embarras. Mais, enfin... peut-être était-il pas celui qui devait l’être le moins dans cette situation... Enfin, essoufflé et rouge d’effort, et rageant quelque peu envers lui-même, Il regarda sa monture complètement immobile devant lui. Quelque chose sur le dos de l’animal attira son attention : une couverture de laine qu’il transportait toujours sur le dos de son animal, ainsi là, accrochée à sa selle. Cela serait bien utile.

S’approchant de la bête il caressa sa crinière en lui murmurant quelques mots rassurants et prit soin de détacher la couverture et la tenir dans ses bras. Et, encore une fois, il prit ampleur de ses actes que les minutes qui suivirent. S’était-il vraiment enfuit, comme ça, sans crier gare? Mais il était un triple idiot! Il agissait sur instinct depuis le début de la journée, sans jamais se servir de sa tête. C’était problématique. Il se promit intérieurement de revenir la prochaine fois accompagné de quelqu’un pour aller faire le tour de garde dans la ville.

Il repartit donc à la course, espérant qu’elle ne l’ait pas trop prit mal, ou pire, qu’elle se soit sauvé ou plutôt partit en pensant qu’il n’était qu’un effronté apeuré qui...enfin, toutes les insultes qu’elle pouvait lâché à son sujet lui faisait justement peur. Alors il se pressa à retourner à l’endroit où il avait laissé la jeune fille.

Arrivé, il regarda à gauche et à droite, et il fut soulagé de constater qu’elle était toujours là. Car on s’entend que peut-être que dans sa tête, cela avait pris plusieurs minutes, mais en fait ça n’en avait pris pas beaucoup. Puisque son étrier n’était pas très loin de là. Alors il réduisit sa cadence de course à marche rapide et puis lente, pour arriver à sa hauteur.

Rendu là, il lui donna la couverture, en lui murmurant un ‘tenez’, quelque peu étouffé par sa respiration saccadée par l’effort de la course qu’il s’était donné.

Soupirant, il s’écrasa au sol, s’assoyant en indien, le nez vers le ciel, les yeux fermés, s’accotant sur ses mains qui étaient en retrait de ses épaules, tentant de reprendre une respiration normal. Lorsque cela fut fait, il posa son regard sur le visage de la jeune fille, plus précisément, sa blessure. Puis ramenant ses coudes sur ses genoux, il reprit la parole.

- J’aimerais bien avoir quelques plus amples explications concernant ceci, il lui montra la bourse qu’il n’avait, pas quelconque miracle, pas relâchée de sa course folle, et de votre lèvre... et si cela est possible, de votre escapade de cette après-midi.
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Elsenia
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeMar 4 Sep - 12:38

Élie regarda le chevalier dans les yeux, tout en détournant par moment les siens. Celui ci ne savait sûrement pas qui elle était réellement car il n’agissait pas comme il était supposer le faire. Pas quelle sen plaint, mais c’était le signe de. Alors elle n’en fit rien et profita du moment d’ignorance. Le moment venu, élie se renfrognera sûrement, alors intérieurement elle sourit.


Ses songes ne durent pas longtemps. Élie s’était avancer encore un peu pour n’être que tout prêt de lui. Mais celui ci, on aurait bien dit que c’était la première fois qu’il voyait une femme. En faites,... Une femme presque nue oui. Le chevalier ne sen rendait pas compte, peut être, mais il la regarda longuement, et pas dans les yeux. Et c’est a ce moment la qu’elle devint embarrasser. Très mal a l’aise car c’était sa première a elle aussi. Pas de voir une femme, mais d’être ainsi devant un homme assez séduisant. Un homme. Un homme qui n’ait jamais été proche d’elle a se point. Et sûrement pas dans cette tenue. Elle se sentait toute drôle.


Un moment qu’elle croyait que sen était de trop, elle porta ses bras a son corps comme pour lui dire quelle en avait assez. Elle tourna la tête de coter puis détourna son regard. Les seuls mots qu’il lui avaient dit, cessait : C,est a vous? Elsenia lui avait bien répondu vaguement, certes, mais tout de même. Pour elle, c’était assez clair, dans sa tête. Mais elle le voyait bien que ce n’était pas le cas avec lui. Ce quelle pouvait être sotte par moment. Elle parlait de l’argent, mais lui le savait il au moins?


Élie regarda tout autour, partout, mais elle était loin de vouloir le regarder lui. Son silence ne l’aidait pas du tout a se sentir bien dans sa peau. A l’idée qu’il ne la trouve pas belle, Élie se sentait toute petite dans ses vêtements si on peu appeler sa ainsi.... Mais dans le cas contraire, elle se mit a rougir. Se qui la ramena a la réalité, c’était le soupire que cet homme avait lâcher. Elle fronça les sourcils, et le regarda avec de grand yeux interrogateur. S’il était ennuyer par sa présence, pourquoi ne partait il pas. C,était lui qui était venu a elle. Élie, elle en avait rien fait et ni rien demander.


- Qu’est-ce que? Co- avait il dit après les propos quelle lui avait fait part. De ses soupçons.


Élie le regarda incrédule. Il avait commencer a parler, mais il s’était arrêter. Elle se demandait ce qu’il lui prenait, mais lorsqu’elle vit qu’il dévisageait son visage, sa lèvre, elle sut. Du bout des doigts, elle taponna sa blessure, elle avait recommencer a saigner. Elle l’essuya du revers de la main, puis regarda le chevalier dans les yeux, en attente de réponse. Des réponses a ses questions. Mais il ne parla toujours pas. Il semblait ailleurs jusqu’a ce qu’il se mit a crier.


- MAIS QUI LUI ??


Elsenia ne savait comment réagir. Il avait crier après elle?


*Mais qu’est ce qu’il lui prend, il est fou?*


Élie le dévisagea un instant puis commença réellement a se poser des questions. Mais puisqu’il lui avait demander de quel personne parlait elle, peut être n’avait il rien a voir la dedans.....



- Oh non...j’ai pas dit ça tout haut?


Élie était quelque peu choquer. Elle ne savait pas comment le prendre et ni réagir a son attitude. Il lui pose des questions pour crier après elle? Élie était a cours de mot. Elle se contentait de faire un signe d’affirmation en hochant sa tête a sa dernière question. Élie commençait a croire qu’il était un psychopathe.


Tout ce que le jeune homme fit par la suite, dépassa complètement la reine. Il ouvrit la bouche puis partit en courant. Elsenia n’en revenait pas. Il était partit. Partit en courant pour une raison qu’elle ignorait. Ce n’était pas a elle de partir ainsi. Du moins elle avait plus de raison que lui de le faire. Elle lâcha un rire amère puis se retourna.


*Quelle belle journée* se dit elle sarcastiquement



Élie s’apprêtait a partir lorsque celui ci revint. Il revint vers elle en courant et lui donna rapidement une couverture. Il ne la regarda a peine puis en lui murmura une ¨tenez¨ il s’assis sur le sol. Il s’adossa a l’aide de ses mains, puis essaya de reprendre sa respiration.



- J’aimerais bien avoir quelques plus amples explications concernant ceci, il lui montra la bourse qu’il n’avait, pas quelconque miracle, pas relâchée de sa course folle, et de votre lèvre... et si cela est possible, de votre escapade de cette après-midi.




Élie le regarda. Il n’était pas de mèche avec l’autre gars, mais il était beaucoup renseigner. Elle se demandait bien comment. Mais etant entourer de la couverture, elle senroula avec puis prit place en face de lui. Elle s’assit, mais ne lui répondit pas tout de suite. Elle le regarda tout en l’observant. Puis elle lui sourit. Finalement, elle l’aimait bien. Il était aimable et surtout étrange. Du coup sa bonne humeur revint.


Elle se releva puis marcha jusqu’a son cheval. Elle revint prêt du chevalier puis le regarda de nouveau.


-Pourriez vous m’aider sil vous plait mes Sir? J’aimerais me changer.


Élie attendit une réponse de sa part, mais se mit a rougir vraiment beaucoup. Elle venait juste de réaliser ce quelle lui avait demander. Du moins de la façon quelle lui avait demander. Elle s’était mal exprimer, et cela avait mal sortit.


-Hum.. Je. Je voulais dire que... De heu tenir la couverture. OUI! C’est ça. Tenir la couverture. Je vais me changer derrière. Il fait un peu froid et je ne veux pas prendre fois. Je vais enlever ses vêtements pour mettre ma robe.


Elsenia vit le jeune homme se lever. Et il tenta gentiment la couverture. Et tout en se changeant, elle répondit finalement a sa question.


-C’est effectivement ma bourse. J’ai travailler beaucoup pour. Je m’apprêtait a m’en aller ailleurs. Je voulais voyager et j’avais goût d’aventure. Je ne suis jamais sortit d’Émeraude. Je suis toujours chez moi, et je n’ai strictement le droit de rien faire.


Élie se releva, ayant fini de s’habiller. Maximiliann qui n’osait pas regarder dans cette direction avait tourner légèrement sa tête. Pour lui faire savoir quelle avait fini, elle déposa sa main sur une des siennes.


-Merci! Dit elle simplement avec un beau sourire sympathique.


Élie laissa tomber la couverture sur le sol. Elle s’approcha du chevalier puis s’arrêta que tout prêt de lui.


-J’étais prêt a partir. Seulement j’ai entendu du grabuge pas loin. Et je suis de nature plutôt curieuse. Ce qui n’est pas totalement bon, tout dépendamment des situations. Pour en venir au fait. Un petit garçon avait voler un fruit pour manger. Un famille pas tellement riche. Puis le marchant voulais lui couper les mains. Un homme fort cruel. Ceci dit, un femme, sa mere s’en ait mêler. Pour épargner son fils, elle s’est rendu. Mais pas d’une façon que je trouvait honnête. Cet homme voulait la violer. J’en ai eu des nausées et j’ai pas réfléchie. J’ai foncer sur eux et je m’en suis mêler. Je lui ai proposer cette bourse en échange pour le mal et tout. Mais pas suffisant avait il dit. Je ne savait pas quoi faire. Et pendant que je pensait, la femme s’est sauvé. Mais le marchant a été très fâcher. Et ses lui qui ait responsable de ma blessure. Il ma frapper, vraiment fort. Il voulait reprendre ce que je lui avait gâcher, c’est alors que je l’ai frapper, la ou les hommes sont les plus sensible. Je ne pouvait rien faire d’autre. Il était trop fort et trop costaux pour moi. Je suis peut être sotte, mais pas deux fois de suite. Je me suis sauvé, pendant qu’il était au sol.


Élie se sentait idiote. Elle se trouvait naïve et surtout gêner de ne pas être capable de se défendre surtout devant un chevalier.


-Et cette blessure,..


Elle montra la blessure a la main.


-Cette blessure, je suis la seul responsable. Je,... Je, j’étais fâcher. J’ai vue noir et j’ai frapper ce tronc d’arbre. Je sais pas très intelligent, mais c’est venu sur le coup. Pas très plaisant comme expérience J’imagine que c’est plus dure un tronc qu’un visage.


A cette penser, Élie se mit a rire silencieusement. Seul un sourire embarrasser se fit apparaître sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeSam 8 Sep - 17:41

[désoulé du retard Elsie-chou...encore XD t'inquiète je ne t'avais pas oubliée Razz]

Assise… Elle s’était tout simplement assise en face de lui. Mais s’était gardée de dire tous commentaires. Le regardant, lui, avec sa couverture qui faisait le tour d’elle. Il se surprit à lever les sourcils, comme pour l’inciter à prendre parole, car ils n’avaient sûrement pas toute la journée, puisque celle-ci avançait bien vite, peut-être trop à son goût. Mais encore rien.

La patience n’était pas dans ses qualités, et cela beaucoup de ses frères et sœurs d’arme lui reprochaient souvent. Commentaire auquel il se plaisait à répondre qu’il ne pouvait pas être parfait, si non on le mettrait tout de suite parmi les dieux, ce qui avait le don de les exaspérer. Ne penser pas que Maxou était prétentieux, loin de là, mais la patience était vraiment son point faible, bien qu’il le savait, il n’aimait pas qu’on le lui fasse remarquer.

Et juste lorsqu’il se sentait un peu trop observer à son goût, il se renfrogna et baissa le regard, pour mieux regarder l’herbe qu’il arrachait à l’aide de sa main droite. Ce geste, aussi inoffensif qu’il puisse paraître, le calmait, cela aidait à passer le temps, donc à le faire patienter, en d’autre terme.

Puis, sans crier gare, elle se releva. Et partit. Miliann redressa son cou, pour pouvoir tenir sa tête parallèlement au sol, afin de regarder la jeune damoiselle aller du coin où il était à son cheval, et vice-versa. Ce n’est que lorsqu’elle revint qu’elle lui adressa la parole depuis sa question. Et cela n’avait aucunement rapport avec celle-ci. Enfin, elle avait dévié la question par une autre question, qui, pour le peu que l’on puisse dire, était plutôt suggestive.

Cela le prit plutôt dépourvu, et ne savait point quoi lui donner comme réponse. Ses sourcils s’étaient quelque mis en accent circonflexe, et ses yeux s’étaient quelque peu arrondis. Prenant en compte ses propres propos, elle s’était mise à rougir, du moins c’est ce qu’il s’était imaginé. À moins qu’elle ne pouvait vraiment pas se vêtir elle-même par quelconque handicape, ou une autre blessure cachée par je ne sais quoi, et qu’elle était plutôt gênée par cela. Enfin, que ce soit l’un ou l’autre elle reformula sa question. Rendant ainsi plus clair ce qu’elle attendait de lui.

Donc, il se leva et prit la couverture entre ses mains. Mais dès lors il trouvait que ce n’était pas une si brillante idée que cela qu’elle avait eu, puisqu’il pouvait encore tout voir s’il le voulait. Car, bien qu’il n’était pas immensément plus grand qu’elle, cela pouvait joué en sa faveur. Mais, détrompez-vous, il ne voulait pas. C’était tentant...mais non. Ce serait très déplacé de sa part. Donc, avant qu’elle n’enlevât sa robe et qu’elle commence à se dévêtir, il lui parla :

- Euhm... Je crois que ce serait mieux si je fermais les yeux et que je mette cette couverture sur moi, ne trouvez-vous pas? Parce que....

Il montra la couverture de sa main gauche, laissant accroché celle-ci à la main droite. Il voulait essayer de lui dire que cela ne la protégeait pas vraiment de son regard. Et puis ils étaient complètement perdus dans la forêt, donc par d’autre paire de yeux pour els regarder non? Car, en sondant les environs, il n’avait que pris connaissance de choses vivantes, mais pas très intelligentes. Il n’attendit pas sa réponse et prit son silence pour un ‘oui’. Donc il ferma les yeux, et enroula la couverture tout le tour de sa tête. Il ne faisait pas particulièrement froid, bien au contraire, et cette mince humidité que l’on ressentait à peine dans les airs, il se rendit compte de sa présence avec ce genre de turban qui recouvrait toute sa tête. Il sentait la sueur perler ses joues, son dessous de lèvres et de nez et son front, et cela ne faisait même pas cinq minutes. Il avait juste le goût de le lancer au bout de ses bras.

Il ne savait trop où elle se trouvait, donc il ne pouvait prendre de chance et l’ôter. Et puis, le son de ses cordes vocales lui indiqua qu’elle n’était pas très loin de lui. Elle s’expliquait finalement. Parandar, que les femmes sont incompréhensibles! Elle ne pouvait pas lui répondre tantôt? Non, il fallait qu’elle se change pendant. Mais à cause de ce... ‘dérangeant’ turban, il n’entendait que faiblement, donc dû se concentrer pour comprendre les fins de ses phrases. Puis, elle s’arrêta, aussi soudainement qu’elle s’était mis à parler. Lui expliquant un peu des tranches de vie vécues. Mais un peu perdu, car il pouvait plus situer où est-ce que la gente dame était, il se mis à tourner la tête d’un côté et puis de l’autre, voulant avoir un indice d’où est-ce qu’elle se trouvait. Et ce n’est que lorsqu’elle le remercia qu’il se rendit compte qu’il pouvait enfin enlever cette boule de chaleur. Avec précipitation, il la déroula, non sans misère. Comme lorsque nous enroulons un très long foulard autour de notre cou, si, après pour l’ôter de notre cou, on ne tire pas sur la bonne extrémité, il s’emmêle et on finit quasiment étrangler par ce même foulard trop long. Donc arriver à la fin, il eut plus que de la misère. Ce qui pouvait bien s’avérer amusant de le voir se débattre avec sa couverture de laine, bien trop chaude pour ce moment-ci.

Il la laissa donc tomber au sol, et il prit une de ses manches pour essuyer son visage qui avait une couleur de homard bien cuit. Il haletait, car là-dessous, l’oxygène commençait à se faire rare ou plutôt difficile à pénétrer.

Donc après quelque moment à reprendre, encore une fois, sa respiration normale, elle continua son petit discours :


-J’étais prête à partir. Seulement, j’ai entendu du grabuge pas loin. Et je suis de nature plutôt curieuse.

*Voilà un point que l’on a en commun et qui nous apporte pas toujours de très bon moment.*

‘C’est vrai que la curiosité peut devenir un défaut lorsqu’on l’est trop’, répondit le sage Albéric dans sa tête.

*Mais c’est impossible à corriger, si tu veux mon avis*


‘Rien n’est impossible, il faut seulement le vouloir. Et la seule personne qui peut t’en empêcher, c’est toi-même...’, reprit Mael.

Ce qui n’est pas totalement bon, tout dépendamment des situations.

‘J’suis bien d’accord avec elle, et puis on te l’avait bien dit, non?’ , renchérit Kyliann.

*Non, justement. Vous ne m’avez rien dit lorsque j’y suis allé, ou bien je m’en rappelle plus...*


‘Hey, tête de linotte! C’est à toi de penser! Les autres humains normaux n’ont personne pour leur dicter quoi faire en tout temps, alors tu ferais mieux de faire de même!’ , rétorqua le seul et unique Dagann.

Pour en venir au fait, un petit garçon avait volé un fruit pour manger. Une famille pas tellement riche.

‘Oh! Pauvre petit!’ , pleurnicha l’aimable Kyliann.

Puis le marchant voulait lui couper les mains. Un homme fort cruel. Ceci dit, une femme, sa mère s’en ait mêlé. Pour épargner son fils, elle s’est rendue. Mais pas d’une façon que je trouvais honnête. Cet homme voulait la violer.

‘Il est bien dégoûtant, lui. Non?’

*C’est la vie, Kyli. S’il était pour le laisser aller, il serait sûrement revenu le lendemain pour lui en substituer un autre fruit et il aurait fait faillite.*

‘Je m’en fous! C’est un con et c’est tout et pourquoi tu le défends?’

*Je ne le défends pas, j’essaie seulement te dire qu’il n’avait pas tout à fait tord de l’Accuser et de ne pas le laisser filer. Mais de les faire payer de cette manière, c’était pas la meilleure solution.*

‘Humpf’, grogna la jeune fille.

J’en ai eu des nausées et je n’ai pas réfléchi. J’ai foncé sur eux et je m’en suis mêlée. Je lui ai proposé cette bourse en échange pour le mal et tout. Mais pas suffisant, avait-il dit. Je ne savais pas quoi faire.

*Pas assez? Pourtant, il avait assez autour de cet homme, non?*

‘Avec mes connaissances, je peux te dire qu’il avait environ pour quatre ou cinq fruits, peut-être même un peu plus...’

*Merci Dagann, on voit tout de suite que tu as l’œil pour --*

‘Suffit, Maximiliann, il t’aidait, pour une fois, ne lui tombe pas sur la tomate.’ , lui conseilla Albéric.

Et pendant que je pensais, la femme s’est sauvée. Mais le marchand a été très fâché.

*Ça, j’en doute pas un instant*

Et c’est lui qui est responsable de ma blessure. Il m’a frappée, vraiment fort. Il voulait reprendre ce que je lui avais gâché, c’est alors que je l’ai frappé, là où les hommes sont les plus sensibles.

*Ouh..... c’est pour ça qu’il était à terre... ^^’*

‘C’est bien fait pour lui, tu vois bien qu’il n’est bon que pour la geôle!’

‘Ouais, mais ça change pas au fait que ça fait mal! De toute façon, ça tu ne peux pas le savoir puisque tu es une fille...’

‘Pffffh...’

Je ne pouvais rien faire d’autre. Il était trop fort et trop costaud pour moi. Je suis peut-être sotte, mais pas deux fois de suite. Je me suis sauvée pendant qu’il était au sol.

‘Quand même chapeau, je ne sais pas ce que je ferais si je tombais sur un homme pareil...’

*La question est déjà réglée puisque tu ne pourras plus jamais rencontré quelqu’un à part nous quatre... ^^’*

Puis elle reprit parole, lui montrant une blessure qu’il n’avait encore pas vue, lui expliquant comment elle se l’était faite. Mademoiselle était donc compulsive, elle ne réfléchissait pas trop avant d’agir. Et la fin de sa phrase fit bien amuser Maximiliann.

- Certainement, je crois que l’écorce d’un arbre est plus rigide qu’un visage ^^’.

Il lui rendit son sourire, bien qu’il semblait plutôt timide de sa part, il trouvait ça mignon. Puis montrant ces blessures de la main, il enchaîna :

- Cela ne doit pas faire grands biens. Cela vous dérangerais si je vous les guérissais. Je suis plutôt du genre compatissant, alors quand je vois une blessure saigner j’imagine toujours que c’est la pire souffrance... donc, même si je ne suis pas un grand guérisseur renommé, je suis capable de soigner les blessures mineures...

Et cela était plus que vrai. Car lorsqu’il voyait une blessure quelconque, même si la personne lui répétait que cela ne faisait que picoter, il s’imaginait toujours pire. Donc, il prit sa main de la droite et mit sa gauche au-dessus de celle-ci. Il lui avait prit brusquement et sans avis, il lui avait bien posé la question, mais n’avait attendu aucune réponse. En fait, il lui avait posé la question que par politesse qu’autre chose, voulant la mettre au courant de ce qu’il ferait. Il l’avait prise sans avis, donc, il l’avait quelque peu serrée fort pour ne pas que ses réflexes la lui ôtent de sa paume. Mais aussitôt qu’un une lueur plutôt blanchâtre entoura la blessure, répandant une bienfaisante chaleur, il la lâcha quelque peu, ne voulant pas lui faire mal plus longtemps, si cela lui en avait fait.

La plaie n’était qu’éraflure, mais c’était tout de même de l’écorce d’un arbre, donc ce n’était pas avec de l’herbe qu’elle se l’était fait. Et c’était plutôt différent des blessures qu’ils soignaient habituellement, soit de ses frères et sœurs d’arme, ou d’élève s’était fait mal en pratiquant l’art de l’escrime.

Lorsqu’il eut fini, il s’approcha d’elle un peu plus et plaça sa main à quelques centimètres de sa bouche, faisant le même travail que pour sa main. Quelques minutes passèrent, et bientôt la lèvres enflées se vida de son pue, donc redevint à sa taille normal. Aucune ecchymose n’y resta, c’est comme si l’épisode du marchand ne s’était jamais passé.

- Désolé de ne pas avoir attendu votre consentement, mais disons que ça me soulage... Je n’aime pas voir les gens blessées, donna-t-il comme explication face à son geste.

Puis vint un bâillement hors norme, comme si tout d’un coup, son corps prenait en compte tout ce qu’il avait fait durant la journée. Ce n’avait pas été très forçant, mais tout de même épuisant. Mettant une main polie devant, il s’excusa auprès de la jeune demoiselle.

- Je crois vraiment que je me suis fait roulé dans la boue... Je me disais aussi qu’il avait l’air louche ce marchand, lui répondit-il, sans qu’elle ait posé aucune question. Je crois qu’être curieux nous amène à d’étranges situations, parfois, continua-t-il sur un air de confidence.

Il rattacha à cette phrase un sourire franc, tout en gardant ses yeux rivés sur sa bouche qui avait pris une taille assez séduisante que ses lèvres avaient prise. Il n’y avait pas vraiment fait attention, mais son cœur accélérait en ce moment précis, et en y prenant compte, il se recula, sans vraiment laisser paraître son embarras.

Mais quoi? Tout le monde y aurait pensé... non? Seuls... sans que personne soit là pour les déranger? Et avec une jeune fille des plus séduisante...


(Teehee.. je ris de la gaffe qu'il n'a pas faite XD)
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeMer 19 Sep - 21:09

Hj je croix que cest a ton tour de me pardonner mon beau maxou... desoler du retard.... et tinquiete.... je ne tai pas donner la tache facile. ^^

Elsenia racontait son histoire a Maximiliann. Elle n,avait aucune gène de se confier, malgré que la situation l’embarrassait. Selon elle, en tant que reine, elle devait mener ses chevaliers et ses soldats en champs de bataille. Ely se débrouillait fort bien, mais pas assez. Pas assez pour faire comme son père et être aux premières lignes. Fallait dire aussi qu’elle n’avait eu aucune formation en combat. Elle avait appris que par elle même, en se pratiquant sur un mannequin de paille. Sur ce avec aucune technique. Même pas de base. Alors parlant de sa petite aventure a se chevalier que lui avait tout ce qu’elle, elle n’avait pas était plutôt troublant pour elle. Mais elle ne le laissa pas paraître et continuait son histoire.


Ce qui était douteux selon Élie, c’est le fait qu’elle parlait, mais que celui qui l’écoutait avait l’air dans ses songes, absent. Il avait parfois des expressions faciales qu’elle n’arrivait pas a décrire. Elle continua a parler, mais il ne cessait pas, ce qui fit rire Élie. Elle se retint, mais un sourire pincer se fit voir. Elle ne voulait pas qu’il sache qu’elle riait de lui, mais ce n’était pas méchant. Il était distrait et drôle. Élie supposait qu’il se parlait a lui même dans sa tête, ou qu’il essayait d’analyser la situation, ce que Élie faisait assez régulièrement, a la seul différence, c’est qu’elle le faisait discrètement. Lui, il le faisait ouvertement, peut être sans s’en rendre compte, mais cela rendit la reine de bonne humeur.


Tout le long qu’elle raconta son histoire de la journée, elle se changea puis regarda le chevalier. Celui ci ne dit aucun mot. Il ne l’écoutait, mais toujours en étant absent. Encore une fois, elle se retint pour ne pas rire, mais cela était très difficile. Pour cacher ses lèvres, elle plaça une main devant sa bouche. Elle fit semblant bailler, puis se racla la gorge pour revenir a son sérieux.


Finalement, la souveraine fini son récit. Elle retourna son attention sur celui ci, puis essayait de cacher au mieux sa timidité. Elle avait quelque peu honte d’avoir frapper l’arbre. C’était assez irréfléchi et spontané. Cela ne lui avait jamais arriver d’avoir manquer de sang froid ainsi. Élie était une jeune femme timoré. Elle était encré dans ses travaux. Elle n’avait pas eu le temps encore de vivre des moments comme tel, comme la journée quelle venait de passer. C’était en faite son initiation a la vie courante de l’extérieur. Et c’était la première fois de ça vie quelle passait autant de temps accompagner de garçon. Elle était mal a l’aise avec ceux ci, car c’était quand même son sexe opposer et que a son age, elle était en découverte, et fort attirer par le corps des hommes. Elle les trouvait tous attirant. De plus a son age, elle n’avait jamais rien vécu de tel. Une chance pour elle, les mariages arrangé avait été abolie. Alors elle avait le choix de choisir une personne qu’elle aimerait réellement. Lorsqu,elle entendit une voix au loin, elle fut retirer de ses rêveries. Maximiliann lui souri.


-Certainement, je crois que l’écorce d’un arbre est plus rigide qu’un visage. Cela ne doit pas faire grands biens. Cela vous dérangerais si je vous les guérissais. Je suis plutôt du genre compatissant, alors quand je vois une blessure saigner j’imagine toujours que c’est la pire souffrance... donc, même si je ne suis pas un grand guérisseur renommé, je suis capable de soigner les blessures mineures...


Mais avant qu’elle ne dise un mot, même pour dire qu’elle n’y voyait aucun inconvénient, celui ci prit sa main, pas méchamment et brusquement, mais fermement. Elle fut surprise sur le coup, mais ne dit rien. Elle se contenta de regarder tranquillement. Elle n,avait jamais vue quelqu’un faire de la magie, et surtout pas sur elle. Elle ne savait pas ce que c’était. Alors elle fut émerveiller de le voir a l’oeuvre. Ce qui était étrange, c,est la sensation qu’elle éprouvait a ce moment précis. Un chaleur avait envelopper sa main et un léger picotement se fit sentir tout le long se son bras. La magie était en train de régénérer la peau blesser pour laisser place a une main toute neuve.


Après avoir fini sa main, il dirigea sa main tranquillement vers sa bouche. Et délicatement, déposa le boit de ses doigts sur ses lèvres. Ce contacte fut agréable au yeux de la reine. Elle regarda timidement le chevalier. Elle le regarda dans les yeux et fut charmer par son aire sérieux. Il était concentrer et elle le trouvait mignon ainsi. Élie ne savait pas s’il était a l’aise car il avait l’air indécis. Il la regarda entre temps, pas sure de lui. Mais elle ne cessa tout de même pas de le regarder. Pas pour mettre de la tension entre eux deux, mais par pure et simple raison qu’il était face a elle et très prêt. Elle pouvait entendre sa respiration. De plus elle ne pouvait pas bouger, il était en train de la guérir, ce qui demandait d’après elle de la précision. Elle le présumait, puisqu’elle n’avait aucune idée de son fonctionnement.


Une fois terminer, il la regarda,... En faite il regardait sa lèvre, pour voir son travail. Élie ne sentait plus rien. Elle n’avait plus se petit battement de coeur qu’elle sentait sur sa lèvre inférieure. Comme pour voir, elle porta sa main et toucha sa lèvre avec le bout de son doigt. Elle l’effleura et en même temps qu’elle affichait son air satisfaite et reconnaissante, le chevalier lui parlait, en faite, s’excusait.


-Désolé de ne pas avoir attendu votre consentement, mais disons que ça me soulage... Je n’aime pas voir les gens blessées. Je crois vraiment que je me suis fait roulé dans la boue... Je me disais aussi qu’il avait l’air louche ce marchand. Je crois qu’être curieux nous amène à d’étranges situations, parfois.


Maximiliann avait raison sur ce point, mais n’était il pas quand même tentant d’assouvir sa curiosité? Pour Élie, oui. Cela était plus fort qu’elle. Si elle n’allait pas au bout des choses, elle s’avait qu’elle était pour le regretter. Il le fallait. Mais il n’y avait pas que la curiosité qui emmenait a faire des choses contre notre volonté ou en temps normal. La peur, la colère et surtout, pour Élie, voir des personnes maltraité les autres. Elle en avait horreur. C’est plus pour ces raisons la qu’elle avait agis ainsi, sans tenir compte des conséquences.


Sur ces fait, Élie réalisa qu’elle n’avait pas encore remercier cet homme pour ce qu’il lui avait fait. Elle se sentit ingrate sur le coup, mais se secoua les méninges puis s’avança vers lui. Elle se colla a lui et se mit un peu sur la pointe des pieds, pas de beaucoup car il n’était pas si grand que ça, puis calmement, elle prit la main de Maximiliann, tout en lui parlant dans son oreille, mais d’une voix douce tel un murmure.


-Merci,... J’apprécies.


Puis doucement et délicatement, elle alla déposer un baiser sur sa joue, très prêt du coin de ses lèvres. Et elle ne se gênait pas pour prendre son temps. Elle voulait le remercier, et pas se presser. Elle se retira, mais resta accrocher a lui. Elle le regarda un moment. Élie avait un aire serein et calme. Puis voyant qu’elle tenait sa main, elle se mit a rougir puis la relâcha. Elle dévia son regard, pour éviter le sien, puis prit parole pour briser le silence.


-Pour quelqu’un qui n’aime pas voir les blesser, vous êtes dans une drôle de posture. Vous les chevaliers, pendant les moments ou la paix n’est pas en ces lieux, vous êtes la en première ligne. Un lieu ou sang ne fait que ravage. Et pourtant je ne voix qu’une personne voulant évité cela. Vous êtes différent des autres. Peut être que je me trompe, mais vous me sembler être une personne a la personnalité multiple.


Élie vit que Maximiliann avait fait une face. Peut être ne comprenait pas les sous entendu, alors elle précisait ce quelle voulait dire.


-Heu, je veux dire par la que, malgré être une personne aimant le calme, une personne attentionner envers ses proches et désirant que plaire, vous n’hésiterai pas a vous sacrifier pour les personnes qui vous tient a coeur. Vous êtes sensible, mais froid. Heu, quelque chose comme ça. C’est l’impression que j’ai en vous regardant. Vous avez une manière de me regarder.


Tout en parlant, elle regarda profondément le chevalier, elle parlait, mais sans toute fois réaliser ce quelle disait. Elle était hypnotiser et consciente a la fois. Et elle continua ainsi.



-Votre regard tendre, mais désireux. Mais vous n’en faite rien, respectueux. Précieux sont les personne tel que vous. Une voix se fait entendre dans la tête, même parfois plusieurs et vous rendent confus. Un combat intérieur se fait en vous et vous perdez tous vos moyens. Votre coeur bat a la chamade et espérer que la personne adverse fasse ou dise quelque chose. Mais rien. Le temps vous parait une éternité, comme suspendu. Je,.....


Mais Élie en resta la muette. Elle avait cesser de parler en entendant le hennissement du cheval. Elle resta la avec la bouche entre ouverte, puis se demandait bien ce qu’il lui avait prit d’avoir dit tout cela. Elle parlait de lui ou de ce que elle, ELLE, elle pensait? Elle ne savait plus trop. Elle regarda tout autour delle, comme pour chercher un moyen de se sortir de se moment d’embarra totale. Elle lui avait avouer qu’il l’attirait a voix haute, pourtant ce n’était que ses pensées. Ce que elle, elle ressentait. Elle se racla la gorge, puis lui tourna le dos, en espérant qu’il ne revienne pas sur ce qui venait tout juste de ce passer. Son visage était rouge et le temps qu’il ne s’estompe, elle commença a ramasser ses affaires pour partir en courant, mais en se retournant vers celui ci, elle resta la sans bouger. Ses jambes ne voulaient pas bouger. Elle ne regarda que le chevalier dans l’espoir qu’il se passe quelque chose.


-Je.... Je suis heu. Désoler. M’naller..... Avait elle dit brièvement.


En faite ce quelle voulait dire, c’est : je devrais m’en aller. Mais son coeur lui débattait, et elle aurait jurer qu’il l’avait remarquer.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 24 Sep - 17:22

Cette façon de remercier lui était tout à fait étrangère, dès lors qu’elle s’était approchée, il avait haussé ses sourcils, se demandant silencieusement qu’est-ce qu’elle faisait. Ou plutôt quelles intentions elle avait derrière la tête. Mais cela, il n’eut pas à attendre bien longtemps pour y répondre. Le contact, d’elle collé à lui, n’était pas détestable quoi que pas très chaste. Son souffle vint chatouiller le creux de son oreille lui provoqua un léger frisson qui lui parcoura l’échine de son cou. Un sourire vint se dessiner sur son visage en prenant en compte les mots qui s’étaient formés dans son cerveau. Elle avait sa façon bien à elle de le remercier, et il se doutait qu’elle ne faisait pas ça à tous les gens qui passaient.

Mais ce fut le baiser qui le surprit le plus. C’est en levant brusquement les avant-bras au niveau de son nombril que cela aurait pu être remarqué de loin, mais puisque celle-ci était occupée à autre chose.. Il ne s’y attendait pas, et sa figure prit une légère teinte vermeille, qui jurait avec la couleur verte de ses vêtements. Cet instant avait paru paraître une éternité. Lorsqu’elle retira ses lèvres du coin de sa joue, il eut un sourire niais qui exprimait maladroitement la confusion qui naissait dans son âme.

Certes, ce n’était pas la première fois qu’on le remerciait, mais on ne le collait pas autant. Et c’était bien la première fois qu’il se sentait aussi gêné après un remerciement. Mais d’un autre côté, ce n’était habituellement que des personnes qui connaissaient depuis un certains temps qui le remerciait de cette manière, comme ses sœurs d’arme, mais il n’avait jamais réagis de cette manière pour autant. La confusion était une autre chose qu’il n’aimait pas. Car cela lui rappelait quelque chose d’insaisissable. Il ne pouvait se rappeler, et justement une image lui était parvenu, mais n’était resté qu’une fraction de seconde dans son esprit. Il ne pouvait dire qu’est-ce que cela était, mais son cerveau avait tout simplement eut un soubresaut à ce moment, l’extérieur s’était quelque peu assombrit. Mais tout cela n’était arrivé qu’en très peu de temps, quelques secondes, donc il n’eut même pas le temps de s’en rendre compte lui-même.

Ce fut le mouvement d’Elsenia qui lâchait sa main qui le fit revenir de ses songes, ses vrais songes cette fois-ci. Et par la même occasion, cela lui prit comprendre qu’elle lui avait prit sa main durant tout ce temps, sans qu’il ne s’en rende compte. Et cela, non sans devenir cramoisi.

Sa belle voix vint donc, une fois de plus, rencontrer son pavillon d’oreille, et les mots monter rapidement jusqu’à son cerveau pour qu’il comprenne le sens de paroles. Il espérait bien silencieusement que ça ne paraissait pas tant que cela qu’il était moins à l’aise qu’au début de leur rencontre. Parandar que les femmes avaient du charme, et tout un! Du coup, il n’avait pas remarqué que la jeune fille en face de lui fût tout aussi gênée.

Mais ce discours qu’elle tînt le rendit bien curieux. Avait-elle un si bon sens de raisonnement? Sûrement...ou peut-être pas. Car il avait bien laissé entendre la majorité de ces propos-là. Et sa façon de s’habiller laissait sous-entendre le reste, donc elle n’avait qu’amasser les pans de sa vie un peu partout, comme un casse-tête qu’elle avait placé un à un chaque morceau pour venir à cette conclusion qu’elle lui racontait.

Mais il ne s’attendait certainement pas à cette fin : «
...mais vous me semblez être une personne à la personnalité multiples... ». À ces mots, il avait perdu son sourire, avait-elle quelconque pouvoir de voir au travers de son esprit? Ou peut-être les entendait-elle aussi? Un peu trop de questions surgirent de son esprit, et elle s’en rendit sûrement compte, car elle s’était tout de suite rattrapée avec d’autres mots.

Mais le fait était tout de même là, l’extérieur s’était encore affaibli, comme si on lui re-enroulait lentement, très lentement, la couverture sur sa tête. Clignant des yeux le plus rapidement possible, il s’échappa des images que son cerveau s’amusait à lui envoyer. Toutes pèle mêle.

Elle revint à lui parler de ce qui, lui, lui semblait. Cela était quelque peu étrange d’entendre de la bouche de quelqu’un que vous veniez à peine de rencontrer de dire avec quasiment exactitude votre caractère. Était-il trop expressif? Il avait plongé son regard dans celui de son interlocutrice, aussi hypnotisé qu’elle, mais plutôt par ses paroles qu’autre chose. Elle ne se rendait pas compte à quel point cela le laissait bouche bée. Il se demandait si ses frères et sœurs d’arme pouvaient le décrire de cette manière aussi. Son cœur battait la chamade dans son thorax, ayant cette vilaine impression qu’il allait lui dire bientôt un ‘bonjour’ en s’expulsant de son corps. Elle le laissait pris au dépourvu. Et cela prit quelques temps avant de se rendre compte qu’elle avait subitement arrêté de parler.

Son regard s’était fixé sur ses yeux mais ne bougeait plus. Il prenait que dès lors conscience de tous ces mots qui était sorti de cette bouche qui appartenait à cette demoiselle qu’il venait de rencontrer, assurément! Si non, il serait bien embarrassé de constater qu’ils se soient déjà vus.

Reprenant soudain ses esprits, un peu à cause d’un étrange bruit, qui était simplement un hennissement, qu’il venait de constater. Il se secoua quelque peu sa tête, prenant un air surpris, qui consistait à hausser les sourcils au plus haut, mettre ses mains sur ses hanches plates, et ouvrir grand les yeux, et il prit la parole.

- Suis-je si transparent?

Et il partit à rire de bon cœur, la tête penchée vers l’avant, les bras croisés sur son ventre, les yeux fermés. Sa confusion le faisait bien rire, tellement qu’il n’avait su quoi lui dire aux premiers instants. Un haut le cœur, qui lui vint soudainement, le fit brusquement arrêté de rire. Il ouvrit les yeux, mais l’extérieur fut tâché de taches blanches, et sa tête tournait. Comme lorsque nous nous levons trop rapidement, soit d’un lit, d’une chaise ou d’un fauteuil. Essayant de se reprendre pour ne pas que son malaise paraisse, il décroisa ses bras qui étaient toujours croisés sur son abdomen, aussi il se redressa lentement. Pour revenir entièrement perpendiculaire au sol.

Mais il surprit Elsenia à lui tourner le dos, après s’être raclée la gorge. Elle commença à ramasser des choses qui lui appartenaient, mais il n’y fit pas trop attention. L’avait-il blessée? En partant à rire de cette façon, s’était-elle sentie visée? Et justement lorsqu’elle se retourna vers lui en lui jetant un regard plein d’espoir... ou était-ce du désespoir? En fait, Maximiliann n’avait jamais été vraiment bon pour lire entre les lignes, même tantôt, il ne s’était point rendu compte qu’elle lui avouait pratiqu4ement telle quelle qu’elle l’attirait. Mais cette façon de le regarder le rendit coupable, coupable d’un acte qui avait fait, ou pas.

Il s’efforça donc à dire quelque chose mais rien ne vint. Seuls bafouillages étaient à la rencontre.

- Je.. C’était... jem.a..s....

Comme il s’arrêta de parler, en voyant bien que son cerveau ne faisait que des siennes depuis le début, elle prit ce silence pour s’excuser et dire un mot qui ne voulais certainement rien dire. Finalement, son cerveau n’était pas le seul à disjoncter.

Mais soudainement, une pensée lui vint à l’esprit. S’excusait-elle de son comportement? De sa manière à elle de le remercier? Il ne savait pas, mais une petite voix lui disait que c’était fort probable. Se rapprochant d’elle, il hésita à lever la main. Il avait déjà parti son geste et l’avait stoppé qu’à quelques centimètres de son derrière de crâne. Se rendant compte de ce qu’il allait faire, car d’un côté il aurait bien voulu lui rendre son baiser de joue par un baiser de front ( XDD vraiment bizarre à dire ça ), mais se retint. Il ne dis alors que les mots qui lui étaient venus à l’esprit.

- Il ne faut pas être désolée, lui répondit-il en lui gratifiant un sourire.

Il ne sut vraiment l’ordre des choses par la suite. Était-ce un mot en particulier qui avait en sorte que son cerveau avait tout simplement lâché? Ou bien était-ce que la présence de cette jeune fille qui lui faisait tant d’effet? Et le plus bizarre de tout, c’était que tout était silence dans sa tête... Il n’attendait plus rien. Aucun son. L’absence de son était peut-être la cause finalement?

Cette absence de son, qui justement, le rendait bien nerveux. Ce n’est que plus tard qu’il se rendit compte qu’il avait coupé le lien qui faisait qu’il les unissant, sans s’en rendre compte. Ceci seulement lorsqu’elle Elsenia lui avait dit qu’il était quelqu’un aux multiples personnalités. Ce titre l’avait fait peur qu’elle apprenne qu’il n’était pas ‘seul’. Et il avait essayé de les cacher, inconsciemment. Et y était parvenu.

Son regard s’était fixé dans le vide, ce qui se trouvait être le nez de la jeune fille, sans pour autant avoir choisi le pourquoi de la chose. Une douleur fulgurante lui traversa l’esprit, et d’autres images se succédèrent dans son esprit, ne captant rien de très concret, puisque le tout était flou. À cette douleur, il avait brusquement fermé les yeux, portant sa main droite au-dessus de ses yeux, accotant son index sur sa tempe gauche et son pouce sur sa tempe droite. Et il ne put que fléchir son corps en même temps, vers l’avant, frôlant de ses cheveux le ventre de la jeune fille, vu la proximité qu’ils étaient.

Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait?

En fait, il avait un vague souvenir d’une scène semblable qui lui revenait dans ses esprits bien que cela remontait à bien longtemps. Cela était juste après qu’il se soit réveillé en plein désert. À chaque soir, lorsqu’il cherchait trop à vouloir savoir d’où venait telle habileté, telle manie, ou tel sentiment, la même douleur parcourait son crâne. C’était comme si on lui empêchait l’entrer d’une porte qui restait fermé à clé dans sa tête. Cette ‘ ’ il ne l’avait pas ressentie depuis bien des années, puisqu’il s’était juré intérieurement qu’il allait arrêter de se questionner sur le pourquoi des choses, promesse qu’il s’était fait juste avant de devenir chevalier. Promesse qui lui disait qu’il repartait à zéro et qu’il commençait une nouvelle vie.

Seulement, avait de tomber dans l’inconscience, sa vue se brouilla, se tachant de noir encre, déjà là, il n’était plus capable de se tenir sur ses jambes et il était tombé à genou, face à cette jeune fille qui ne devait sûrement plus quoi faire. Mais de cela, Maximiliann n’en eut aucunement conscience. Et ce n’est que lorsqu’il voyait la masse sombre qu’était pour lui le sol qu’il appela dans son esprit les autres chevaliers, pas parce qu’il se faisait attaqué, mais plutôt parce qu’il était atteint d’une peur immense, qu’il ne pouvait contrôler. Il ne savait pas ce qu’il se passait et cela le faisait peur. La situation lui échappait et il ne savait quoi faire... Il perdait le contrôle de son corps et il n’aimait pas ça...

°° Quelqu’un... venez à moi...besoin...d’ai-d’aide.... °°

Et il s’écrasa au sol dans un bruit sourd.


[En fait non...tu ne m'as pas donné la tâche facile puisqu'au début j'étais en manque d'inspi! XDD Finalement...l'inspi est venu après! XD En fait tu en fait voir de toutes les couleurs à mon mxou T-T Pauvre petit!]
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeDim 30 Sep - 7:34

(Je m'incruste Cool )

Foulant le sable de la semelle de ses deux bottes, les mains dans les poches, ronchonnant un peu, Killik traversa la cour du palais, Falco à sa suite. Ignorant les gardes, ignorant tout, il se laissa porter par ses pas à travers la ville une fois qu'il eut passé les portes qui fermaient l'accès au palais. Passant sur la rue des marchands, où il avait créé un amusant remue-ménage un peu plus tôt, on le reconnut et le jeune homme fut contraint de fuir quelques bonnes gens en colère, qu'il sema en un tour de main et le sourire aux lèvres.

Après quoi, il visita un peu et dans cette belle humeur de la visite, son chien prit les devants, fouinant ici et là les rues, les poubelles, pour apprendre et reconnaitre son entourage. Le mercenaire le laissa faire. Puis, le drôle de duo s'éloigna un peu de la ville, goûtant à l'air frais, à la nature et surtout à la tranquillité.

Il voulut s'asseoir contre un arbre, profiter du temps et du silence mais le chien, lui, ne l'entendait pas de cette manière et l'attrapa par la manche pour le tirer à continuer leur route. Fronçant les sourcils, Killik rouspéta :

- Non mais qui c'est qui décide ici! Moi ou toi?

Le chien se contenta de sautiller devant lui et le mercenaire, haussant les épaules, se plia à suivre l'animal, qui se dirigea tout bonnement dans une direction par laquelle, suivant le vent, lui venait une odeur particulière, qu'il avait apprise, qu'il appréciait. Sans trop savoir où la bête l'emmenait, le jeune homme se laissa guider sans se poser la moindre question.

Ainsi, Falco suivant son flair et Killik suivant le chien, ils trouvèrent une rivière, quelques arbres... et aussitôt le demi-loup se précipita sur Elsénia, lui bondissant dessus pour lui dire bonjour. Comprenant maintenant ce qui avait poussé le chien à lui dicter sa route, avec un demi-sourire, Lik se rapprocha d'un saule, sous lequel il se laissa tout simplement tomber, contre le tronc, fermant les yeux.

Le chien, par contre, ne le laissa pas se reposer comme il l'entendait et vint se jeter sur lui pour le réveiller. Le mercenaire poussa alors un "Aoutch!" qui excita l'animal, qui l'attaqua de plus belle, sur l'humeur du jeu, le forçant ainsi à se relever, dans un soupir.

Parfois, on pouvait bien se demander qui d'eux deux était le maitre et qui était le chien. En fait, il semblait que les deux comparses échangeaient les rôles de temps a autre.

En revenant, suivant le chien, il trouva un homme par terre, évanoui, qu'il n'avait pas vu plus tôt. Il s'en approcha, le regarda un moment, puis se retourna vers Elsénia et lui adressa un large sourire et un signe de la main.

- Tu viens de l'assommer celui-là? demanda-t-il naïvement.

Il caressa son chien, qui vint s'asseoir à son pied et ajouta, à l'intention de la jeune fille :

- Je suis allé voir pour l'emploi.

Il s'assit tranquillement sur l'inconscient, croisant les bras, le regard allumé d'un amusement enfantin.

- Et je peux te dire, ma jolie, qu'il est pas très sympathique le monsieur! M'enfin.

Il déplaça un peu l'inconscient, pour son propre confort, sans se soucier d'être trop lourd pour le pauvre garçon et continua tout bonnement :

- Je vais travailler pour le forgeron, pour la poste et comme palefrenier! Je verrai ton adorable personne tous les jours ou presque! Et je pourrai, en même temps, continuer de voyager. Tout le monde est heureux!

Il esquissa un large sourire qui lui fit les yeux en amande. Il se releva, époussetant ses vêtements, puis s'étira longuement.

- Pas confortable, celui-là. J'ai connu des carcasses plus agréables à s'asseoir que lui!

Ouvrant les bras, finalement, il enlaça Elsénia brièvement, en ami.

- Et comment va mon ange! Toujours en forme depuis tout à l'heure? T'as les cheveux mouillés, tu t'es baignée sans moi! Héhé!

Il n'y avait pas de doutes, Killik était de bonne humeur.

- Et on assomme les voyeurs qui viennent nous épier pendant notre baignade, c'est ça?
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Elsenia
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeDim 30 Sep - 20:45

Que faire dans des moments de pure embarras? Fallait il foncer tête baisser ou tête haute dans le tas? Fallait il fuir? Restez dans le silence? Élie, pour sa part ne savait pas ou se placer. Elle avait ses choses dans les mains et regarda intensément le chevalier face a elle. Elle voulait que quelque chose se passe pour se sortir de la, mais rien. Un long moment perdure, laissant Élie dans ses songes. Celle ci voulait partir, trop honteuse d’elle même, mais ce qui se ne l’aidait pas, c’est ce qui en suivit.


-Suis-je si transparent? Lui avait il dit pour ensuite se mettre a rire.


Élie ouvrit de grand yeux, puis fut choquer. Elle fut blesser, sans quelle ne sache pour quel raison. Elle ne savait pas les raisons de son fou rire, mais elle l’avait probablement mal interpréter. Toute fois, elle fut peiner en même temps. Elle lui avait ouvertement fait part de se quelle ressentait, ce quelle pensait, et la seul réaction quelle eut, c’est un rire. Riait il d’elle? Cela elle ne pu savoir. Son expression facial changea subitement. Pour son estime a elle, elle avança d’un pas. Et comme réalisant ce qui se passait, Maximiliann lui adressa la parole. Il avait essayer de lui dire quelque chose, mais que quelques mots incompréhensibles en sortit. Elle s’arrêta puis le regarda de nouveau. Voulait il s’excusez? Pourtant, elle aurait penser que c’était a elle de lui en faire. Son regard s’attendrit, puis attendit la suite. Elle s’attendait a l’entendre parler de nouveau, mais il ne parla pas.



Elsenia soupira intérieurement. La journée était plutôt étrange selon elle. Et lorsqu’elle vit le chevalier s’approcher d’elle, elle se raidit. Élie ne s’avait pas ce qu’il avait derrière la tête et sentit la pression et la gène monter en elle. Son teint devint cramoisi et sentit ses oreilles lui brûler. Son coeur battait vite et fort, a point tel qu’elle était sure que Maximiliann pouvait le voir aller. Élie ne le quitta pas des yeux, malgré quelle aurait bien aimer partir a courir, mais ses jambes restèrent la, contre sa volonté. Hésitant, ce qui était voyant par son comportement, il approcha sa main dans sa direction. Il était près des oreilles d’Élie, mais s’arrêta a mis chemin. Nul ne pouvait savoir ce qu’il avait comme intension. Aussi tôt il retira sa main et la ramena a lui. Puis lui dit finalement :


-Il ne faut pas être désolée.


Élie lui rendit son sourire. Mais le moment ne dura pas trop longtemps. L’attitude de Maximiliann changea radicalement. Celui ci devint blême et se pencha par en avant. Il avait les bras au niveau de son estomac, et grimaça. Inquiète pour lui, elle s’avança puis mit une main sur une épaule. Elle voulu lui demander si tout allait bien, mais il s’écroula mollement sur le sol. Paniquer, elle s’élança vers lui. Elle ne savait pas ce qu’il avait. Tout allait bien et d’un seul coup, inattendu, celui ci avait perdu conscience, d’après ce quelle avait bien pu voir. Mais tout de même pas sure. Elle se pencha vers lui et commença a l’examiner. Elle ne s’avait pas vraiment quoi faire. Elle n’avait que de moindre connaissance en médecine, et point de magie de guérison tel que lui. Son père, lorsqu’il était malade, et avant qu’il ne décèdent, les médecins lui avait appris comment prendre soin de lui, et lui avait montrer comment s’occuper de lui. Donc, s’avoir ce que la personne pourrait avoir et pour quel raison. Et en elle déduisit que c’était causé par la perte énergie a cause de sa magie. Il avait utiliser son énergie pour la guérir. C’est la seul chose dont elle pensait et qui était logique, mais elle était au courant tout de même, qu’il pouvait bien y avoir encore plusieurs autres raisons. Sur ce, elle se concentra pour sentir son pouls qui se trouvait dans son coup. Elle pencha sa tête vers la sienne et essaya d’entendre sa respiration. La situation n’était pas très alarmante pour le moment. Maximiliann était très faible, mais stable pour le moment. Élie espéra qu’il en soit ainsi le temps qu’elle trouve de l’aide.


Élie se leva pour voir ce qu’elle pourrait faire, mais fut interrompu par la venu d’une personne qu’elle connaissait bien. Elle regarda Killik approcher, puis lui souri, contente de le revoir. Ce qui se passa par la suite la chamboula. Elle ne savait pas vraiment si elle rêvait ou non, mais Killik était bel et bien assis sur Maximiliann. Comme si de rien était. Elle se demandait si cela était une blague, mais pour lui, tout avait l’air de bien aller.


-Tu viens de l'assommer celui-là? Je suis allé voir pour l'emploi. Et je peux te dire, ma jolie, qu'il est pas très sympathique le monsieur! M'enfin.


Élie ne répondit pas tout de suite. Elle le regarda incrédule, pas trop certaine de la manière a réagir face a cette situation. Mais lorsque Killik avait, comme un rien, déplacer le chevalier pour y être encore plus confortable. Elle ouvrit de grand yeux, puis lui fit une face, pour lui faire comprendre ce qu’il était en train de faire. Mais ne réalisa certainement pas ce quelle voulait lui faire comprendre car il continua son dialogue.


- Je vais travailler pour le forgeron, pour la poste et comme palefrenier! Je verrai ton adorable personne tous les jours ou presque! Et je pourrai, en même temps, continuer de voyager. Tout le monde est heureux! Pas confortable, celui-là. J'ai connu des carcasses plus agréables à s'asseoir que lui! , lui dit elle en se relevant sans se soucier de la personne en dessous.


-Et comment va mon ange! Toujours en forme depuis tout à l'heure? T'as les cheveux mouillés, tu t'es baignée sans moi! Héhé! Et on assomme les voyeurs qui viennent nous épier pendant notre baignade, c'est ça?


Élie ne pu s’empêcher d’éclater de rire. S’en était de trop pour elle.


-Tu sais que tu ne cesseras jamais de m’impressionner. Tu es très spécial. Je n’ai jamais vue deux personne tel que toi. Franchement, je ne connais personne qui aurait traiter un homme inconscient comme tel. Félicitation! Tu m’as bouché. Mais non je ne l’ai pas assommer.


Élie lui sourit puis se dépêcha a aller chercher la couverture. Elle se pencha pour la prendre, puis se dirigea vers Maximiliann pour la déposer sous sa tête pour qu’il soit plus confortable. Une fois fait, elle se regarda puis déchira un morceau de linge. Puis tout en se dirigeant vers la rivière elle continua a parler a Killik.


-Tu as manque quelque chose. Et ce n,est pas bien traiter les gens ainsi. Tu ne te soucis guère de cet homme? Il m’a pourtant bien aider. Un homme ma frapper et par la suite, j’ai frapper un tronc d’arbre......


En voyant son aire impressionner, elle lui expliqua tout en détail ce qui s’était passer. Sa fuite, la rencontre avec la femme et l’homme. Sa blessure a la lèvre, sa blessure a la main, et pour tout conclure, la guérison par le chevalier puis son évanouissement. Tout était la. Et tout en même temps, elle s’était diriger vers la rivière pour mouiller son tissus. Elle ne le tords pas puis s’approcha du chevalier. Encore dégoulinant d’eau, elle épongea le visage de celui ci. Elle espérait ainsi le faire revenir a lui avec le repos quelle lui laissa et l’eau fraîche qui coulait sur lui. Elle écouta sa respiration et son pouls, et pour le moment tout allait bien. Rien avait changer, alors elle préférait attendre un peu avant de sonner l’alarme d’urgence.


-Je suis désoler pour le monsieur. Je le sais qu’il n’est pas très courtois, mais il se fait vieux. En faite, je croix qu’il a toujours été ainsi. Mais je suis contente de savoir que tout va bien pour toi Killik. Je suis contente que tu reste,... Près de moi. Et de plus... Tu auras de l’argent, c’est bien!


Élie regarda Maximiliann et passa une main délicatement dans ses cheveux mouiller a cause du linge humide. Un air inquiet pouvait se faire lire sur son visage.


-Killik? Tu croix qu’il s’en sortira.... Devrais-je l’emmener au château?
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeVen 5 Oct - 16:58

Qu’est-il en ce monde pouvant soucier plus que sa bourse le mercenaire, si ce n’est de garder la tête et le corps ensemble. Killik pencha la tête sur le côté, comme s’il ne comprenait pas Elsénia. Comme si ce qu’elle disait n’avait aucun bon sens. Évidemment, il était conscient de l’étique et du savoir être comme du savoir vivre. Il en était conscient pour mieux en dépasser les limites. Ou du moins, on les lui avait apprit comme on l’enseigne à tous les enfants. Le jeune homme, toutefois, aimait bien laisser croire qu’il ne connaissait rien de tout cela. Il joua donc les innocents.

- Pas tellement, non. Si c’aurait été Falco, c’aurait été autre chose. Falco ou une jolie demoiselle… mais ce gus, qu’est ce que j’en ai à faire, sourit-il, il ne peut même pas me servir de siège!

Il la regarda se diriger vers la rivière et revenir, sans bouger autre chose que le bras, pour lancer à Falco une branche que l’animal avait trouvé et avec laquelle il lui avait demandé de jouer. Le temps que la reine aille et revienne, il eut le temps de lancer l’objet à trois reprises. Puis il la regarda s’occuper du jeune homme d’un air détaché, détournant ensuite le regard pour le poser sur la rivière qui se trouvait plus loin, l’air lointain, comme perdu dans ses songes.

La belle s’inquiétait beaucoup trop. En tant que mercenaire, Killik avait vu pire, avait vécu pire aussi. Raison pour laquelle il se moquait un peu de ce pauvre jeune homme sur lequel il s’était impunément reposé les jambes. Il n’y avait pas de soucis à se faire, il était seulement évanoui. La chaleur, peut-être. Ou peut-être aussi était-il anorexique, ce qui eut pu expliquer pourquoi il était aussi peu confortable.

Il n’y avait rien à répondre ou a dire de plus sur le cas du vieil homme qui s’occupait de l’embauche, aussi Killik ne se contenta-t-il que de sourire à son amie, se laissant tomber sur le sol, en tailleur. Le voyant, son chien se précipita sur lui, pattes devant et le poussa sur le dos pour se coucher sur son ventre. Le mercenaire rigola et ébouriffa le poil de la bête, restant là à regarder le ciel.

- Moi, je suis confortable, selon Falco.

Encore cette inquiétude pour rien. Le jeune homme se rassit, repoussant le demi-loup sur ses jambes, poussant l’endormi du bout de la branche que Falco traînait partout depuis qu’il l’avait trouvée.

- L’emmener au château? Pour le faire rembourrer afin qu’il soit plus confortable, oui. Si non, laisse-le là, ton cadavre. Il a rien de grave et je ne suis pas lourd au point de l’avoir tué. Fit-il en rigolant.

Falco reprit sa branche des mains de son maître et se mit à courir, invitant Elsénia à jouer avec lui, la poussant du museau pour qu’elle prenne le bâton. Il va sans dire que le cabot savait se faire comprendre. Killik le regarda faire avec un demi-sourire, s’étonnant à chaque fois de l’énergie qui habitait son compagnon. Finalement, il se laissa tomber sur le dos pour regarder le ciel. Le soleil peut-être, ou autre chose, vint lui donner les larmes aux yeux. Il les essuya et les ferma ensuite, comme s’il allait s’endormir. Ce qui était justement le cas. Mais il ne pouvait le faire, toutefois, sans ajouter une dernière remarque désobligeante pour certains qui étaient, si l’on peut dire, absents mentalement :

- Le sol est plus confortable que lui. Enfin, je peux me reposer.

Il ne tenait pas à ce qu’on l’ait entendu, en fait, il le disait surtout pour lui. Une pensée récitée tout haut.
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Maximiliann
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeVen 12 Oct - 15:17

Maximiliann ne sut vraiment ce qui se passa à l’extérieur. Mais intérieurement, il bouillait, son cerveau cuisait, comme un œuf au plat dans une poêle. Il n’avait pas le pouvoir d’aller dans le passé, mais pourquoi voyait-il donc toutes ces choses? Le plus étrange dans tout cela, c’est qu’il n’avait jamais eu conscience d’une pareille chose auparavant, si cela avait déjà eu lieu. IL ne cessait de voir des ombres beiges, très floues passer et repasser devant ses yeux. On ne faisait aucunement attention à lui. Il était tout simplement effacé de cette civilisation qui s trouvait dans sa tête, son imagination.

Puis il entendait des voix, lointaines, qui semblaient appartenir à des gens indéfinissables. Cela n’avait aucun sens! Mais malgré tout, il se posait toujours cette même question : rêve ou réalité? D’une part, cela était certain que ce n’était réel... Car si l’on prend les faits, pourquoi verrait-il seulement des gens floues, aucun paysage. Cela serait bien loin de cette réalité où il étendu dans l’herbe proche d’une rivière qui se situait dans les bois près d’un village qui appartenait au royaume d’Émeraude qui .tait localisé sur le continent Enkidiev... Bref, il était loin de tout cela.

Mais certains sentiments le rendaient quelque peu douteux sur cela. Point de vue intérieur, tout était des plus confus. Et chaque mouvement semblait trop réel pour n’être qu’un rêve simpliste. Et par-dessus tout, les gens se rapprochaient de plus en plus. Le voile devant ses yeux qui semblait les garder floues ne pouvait le nier. Et puis lorsqu’ils furent assez près de lui, quelque chose de lourd lui tomba sur l’estomac. Quelque chose qui semblait être un coup? Une poche lancée sur lui? Un pied? Un poing? Il ne pouvait vraiment le dire, mais cette pression qui avait été tout de même pesante. Sous le poids du choc, dans cette demie réalité, il se penchant vers l’avant. Mais du monde extérieur, ses bras ainsi que son dos restèrent cloués au sol, la gravité étant trop lourde pour ses muscles endoloris. Mais une plainte s’échappa de sa gorge.

Mais, ses inconnus à la face cachée ne s’arrêtèrent pas là. Peu après lui avoir assener quelque chose au niveau de l’abdomen, on le brassa quelque peu de chaque côté, comme s’il était qu’un vulgaire mannequin à qui on veut faire prendre toutes les poses imaginables. Malgré le fait qu’il savait que cela n’était aucunement la vraie réalité, il ne pouvait s’empêcher de trouver cela plus qu’étrange qu’il est autant de sensation dans un rêve.

Puis d’un seul coup, tout semblait être e lui plus léger qu’une plume. Comme si on l’avait dégagé d’un poids immense et que cela semblait un point tel qu’il allait s’envoler, défier les lois de la gravité. Toujours avec plein de bruit bourdonnant ses oreilles, il ressentit un fraîcheur envahir son visage, par il ne sait quel moyen. Soudainement, comme revenu de ses songes, toutes les images floues défilant devant ses yeux s’éteignirent pour laisser place au noir que ses paupières faisaient. Il ne bougea point car il entendait des voix, maintenant distincte, et tout curieux, il ne put s’empêcher de rester là, à faire semblant d’être encore inconscient.


-Je suis désolée pour le monsieur. Je le sais pas très courtois, mais il se fait vieux. En fait, je crois qu’il a toujours été ainsi. Mais je suis contente de savoir que tout va bien pour toi Killik. Je suis contente que tu restes,... Près de moi. Et de plus... Tu auras de l’argent, c’est bien!

*Hein? Mais qui est-ce ce Killik? Quelqu’un nous a rejoins? *

Mais aucun autre bruit ne se fit dans sa tête. Ce silence pesant qui était venu avant son évanouissement était toujours présent. IL se concentra, mais point d’affaire! Cela ne faisait rien. Il poussa un quelconque soupir qui resta bloqué dans le creux de sa gorge, car il le retint au dernier moment pour ne pas se trahir. Mais rien ne vint, aucune autre parole ne fut prononcée. Un contact se fit sur son haut de tête, et ne put vraiment dire qu’est-ce qui faisait ce contact. Mais il tressaillit à cela, un frisson l’avait parcourut. Et puis ces mêmes mots sortirent de la bouche de celle qu’il avait soignée : «
Tu crois qu’il s’en sortira.... Devrais-je l’emmener au château? ». Il resta quelque peu perplexe. Avait-il l’air mort? Ou dans un état lamentable pour qu’elle dise cela de lui? L’homme, supposa-t-il par le nom et par son ton de voix, lui répondit quelque chose des plus incompréhensible! De quoi il n’était pas confortable? Et pourquoi le rembourré? Il n’était pas une peluche sur laquelle on dormait dessus! Et au son du mot ‘cadavre’, il se leva brusquement, à l’aide de ses mains. Mais quelque chose à la mi-chemin lui bloqua la route. Il ne s’en aperçut seulement lorsqu’il frappa la ‘chose’ dans son élan.

Restant à moitié levé, à moitié couché, il se prit son front dans sa main gauche, laissant pour appuie la main droite. Il ne se rendit compte que plus tard que la ‘chose’ était celle qui était penchée sur lui frottant les cheveux. Et c’est à ce moment de ce choc qu’il attendit une voix s’écrié :


‘MAAAAAAAAAAX’

Se redressant quelque peu pour pouvoir se tenir assis seulment avec sonntronc, il plaqua ses deux mains sur ses oreilles, comme si cela aurait pu aider à quoi que cela soit pour baisser le ton du cri de la jeune Kyliann. Et comme voulant lui faire passer le message, il se dit à lui-même, pensant à voix haute :

- Non mais tais-toi! .... mes oreilles T-T


‘Euh...tu parles tout haut en ce moment...’

Tout aussitôt, il baissa rapidement ses mains et les posa sur le sol. Et il jura à voix basse.

‘Tu ne sais pas à quel point cela est rassurant de réentendre ta voix, par contre’, lui confia Albéric.

*Ah...oui? Euh disons que j’ai un peu.... non... beaucoup perdu le fil de l’histoire, pour le moment*


‘Ha ha! ^o^ Disons que tu nous fait peur en coupant tes pensées de nous tous’

*Quoi?*

‘En fait, nous supposons que c’est cela qui est arrivé, car cela ne nous est jamais arrivé. Selon moi, on ne pouvait plus communiquer avec toi, parce que tu ne voulais plus’, lui répondit Mael.

*Huh? Mais c’est pas vrai! J’ai tout fait pour communiquer avec vous de nouveau. Ce silence était trop effrayant! Je ne comprends pas pourquoi j’aurais voulu ne plus vous entendre... c’est débile cette théorie...*


‘Ce n’était qu’une supposition, ne vous fâché pas pour autant...’

‘Et puis c’était le première fois que cela arrivait...du moins que je me souvienne.’ Dit Dagann.

*Ce qui veut dire, voilà pas très longtemps si on se base sur ta mémoire...=_=*

Dagann voulut répliquer mais, dans la pierre, Albéric fit signe à celui-ci de se taire. Car tous était plutôt déstabilisé par cela, car, comme l’avait si bien dit Dagann, cela était la première fois que cela arrivait du temps où tous ces gens-là y étaient réunies.

Maximiliann soupira, mettant fin au silence qui avait suivi ses paroles quelque peu déplacées. Mais de tout ça, il en avait complètement oublié le pourquoi il s’était levé brusquement. Mais ce fut ce cher Killik qui lui fit rappeler en prenant la parole.


- Le sol est plus confortable que lui. Enfin, je peux me reposer.

Alors là, Maximiliann le regarda de travers.

- Tu parles de moi? Je ne suis pas confortable? Comment peux-tu vraiment le savoir? Tu t’es assis sur moi?

Et sur ses mots, il eut un soufflement qui ressemblait quelque peu à un rire jaune. Puis d’une main il replaça quelques mèches qui lui bloquaient la vue. En faisant cela, il sentit une prune venir orner son front, et se demandait bien sur quoi il avait bien pu se cogner, pourtant...il n’avait pas d’arbre. Se retournant, il vit Elsenia. Le déclic se fit aussitôt. Ouvrant grand les yeux, sa mine se fit horrifiée.

- Ouah! Je m’excuse profondément...

Et il pencha la tête sur le côté, comme pour examiner le mal qu’il avait fait. Mais un bruit le déconcentra. Bruit qui ressemblait plutôt à un grognement. IL tourna lentement la tête vers l’Autre côté, pour se retrouver face à un chien...comment dire...gigantesque! Il sursauta lorsque celui-ci lui jappa après. Et il se recula quelque peu, de peur que ce demi-loup le mordre.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeDim 2 Déc - 14:11

Caché derrière un arbre, tu épies ces trois comparses depuis un moment. Enfin. Enfin, tu as su le rattraper. C’est une chance, n’est ce pas, qu’il se soit arrêté aussi longtemps à Emeraude. Je vois dans ton regard que tu es amusé qu’il ait baissé sa garde. Il te croit bien loin, il te croit perdu, mais toi, la nuit, dans tes rêves et tes songes, tu vois la route, tu sais, tu devines où tu dois aller, par quel chemin passer, pour le rattraper. Tu sais ou il a marché, la recherche n’en est que plus aisée. Enfin. Enfin, il est là, devant toi. La chasse est finie. Tu as gagné, Remiel. Et tu en es fier, je le vois dans ton sourire.

Ton frère est là, il parle avec deux jeunes gens dont une jeune femme qui, ma foi, est bien jolie. Ne trouves-tu pas qu’elle est jolie? Évidemment, tu la préfères, elle. Elle, qui a prit ton cœur.

Tu restes là, caché, à épier ces gens, attendant, je le sais bien, le bon moment pour te montrer, te jeter sur ton frère et l’embrasser. Ce moment tant attendu, pour toi qui es si patient, arrive alors que Falco demande à jouer à la belle brunette. Il met les deux pattes sur elle, elle trébuche, recule pour reprendre son équilibre, met le pied sur de la boue et tombe à la renverse. Elle roule, se relève, glisse de nouveau sur de la vase et tombe dans le lac. Tu crains pour elle. Ton frère et l’autre ne se sont rendus compte de rien. Ils parlent. Où se disputent? Tu ne sais pas trop. Tu n’as pas vraiment le temps d’y songer. Tu sors de derrière ton arbre et cours vers le ruisseau. Je te vois qui te débarrasses de ton sac et le laisse sur la rive. Tu te jettes à l’eau et l’attrape avant que le courrant ne l’ait emporté trop loin. Tu as de la chance d’être bon nageur. Revenant sur l’autre rive, tu la déposes parterre. Elle s’est cognée la tête contre le fond rocailleux du ruisseau. Tu t’approches de son visage, tu la regardes. Elle respire encore. Soulagé, tu te défais de ta veste pour la lui mettre, la couvrir du vent frais.

Ton frère ne s’est encore rendu compte de rien. Alors, tu t’approches tranquillement de lui. Je vois dans ton regard que tu t’amuses comme un enfant. N’as-tu donc pas grandi, Remiel? Tu l’approches lentement, silencieusement puis, tu te jette sur lui sans crier gare, le faisant tomber parterre. Tu ne te relèves pas. Plutôt, tu lui ébouriffes les cheveux, tu le nargues, tu le chatouilles, tu te venges. Tu profites de ta victoire. Puis derrière toi, derrière vous, Elsénia tousse. Elle a tout à coup du mal à respirer. Tu te retournes vivement, tu la regardes avec inquiétude, puis tu te relèves et tu vas la voir. Elle est froide, elle fronce les sourcils. On dirait qu’elle va se réveiller. Lentement, elle ouvre les yeux. Elle te regarde. Elle ne te reconnaît pas.

- Je suis Remiel. Le petit frère de Killik. Tu es tombée à l’eau. Tu te rappelles? Tu t’es blessée à la tête, essais de ne pas trop bouger.

Tu te défais de ton chandail et en fait une boule que tu lui places sous la nuque.

- Ne te relèves pas. C’est dangereux. Tu risques de perdre conscience à nouveau.

Tu poses une main sur son front et je vois que tu fronces les sourcils. Quelque chose ne va pas? Tu te penche sur elle et y pose tes lèvres. Est-elle fiévreuse? Sans doutes, car je te vois qui te relèves comme dans un sursaut et qui va tremper dans l’eau fraîche le foulard que tu tiens autour de ta taille. À continuer ainsi, mon beau Remiel, finiras-tu nu? Tu lui dépose le doux et maintenant frais tissus sur le front.

Tu es aussi inquiet que moi n’est ce pas? Une fièvre aussi rapide ne peut pas être venue de sa seule chute à l’eau. Elle était déjà malade. Avec patience, tu réfléchis. Tu songe à tout ce que tu sais. Et tu en sais beaucoup, tu aimes apprendre, tu aimes savoir et tu aimes surtout savoir aider les autres. Tu sais soigner cet ange que tu aimes chaque fois qu’elle est malade, chaque fois qu’elle se blesse. Tu aimes les gens. Tu aimes les sourires.

Ne sachant pas de quelle maladie il est question, n’ayant pas encore vu assez de symptômes pour poser un diagnostique sûr, tu attends et tu restes près d’elle. Elle frissonne. Tu lui retires la veste. Quelle idée d’avoir mit sur elle une veste mouillée. Ça n’a pas du aider mais tu n’y as pas songé.

Après avoir remit la veste sur tes épaules, tu te retournes vers ton frère.

- Tu devrais la ramener chez elle, Lik Elle est malade.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 17 Déc - 13:40

(hj:Je ne sais pas si je peut commencer a poster..mais désoler si je pouvais pas,Dons Mary-Lune.."Pirates entre dans le jeux:hj)
[EDIT par KIKIEL::Nope...en fait fallait attendre que La Narratrice approuve... tk... comme je la connais, elle aura pas grand-chose à dire... donc on va faire comme si j'étais devenu aveugle pour un instant... mais c'est la seule fois! te préviens (en même les autres aussi) Wink]

Ayant accosté sur les côtes d’Argent, Mary-Lune devait parcourir à chevaux le reste du chemin pour se rendre à son but. Mais quoi de plus facile quand on est un pirate. Son équipage n’avaient pas perdu de temps, car sous les yeux questionneurs de Mary-Lune les pirates avaient aussitôt volé la montures d’un paysan. Du moins, sans qu’il le sache, ils s’avaient infiltré dans une grange et à toute vitesse, ils en étaient sortit avec une monture au pelage noir cendre. Au pas de gallot, ils avaient quitté les lieux au plus vite. Sur le coup,la jeune ne voulait pas prendre place sur l’une des bêtes...

- J’en ai rien à faire de votre gentillesse,me donner une monture...voler en plus!

Elle provoqua la colère d'un de ses hommes avec ses paroles...

«-Tu n’as pas le choix d'monter, alors c’est c'que tu vas faire…!»

Le pirates lui saisit brusquement le bras et la forca a monter sur la monture.Assit,une colère sourde brillant dans les yeux,Mary-Lune cracha au visage de l'homme et mit sa monture au gallot...Elle éclata de rire en entendant les cris de ses hommes...en fait de ses ancien hommes.Elle n’avait jamais vraiment quitté le navire, pour la simple et bonne raison qu’elle s’y sentait chez elle. Venant des eaux, elle avait un lien direct avec son élément et le fait de partir sur terre lui ôterait cette sorte de sensation de bien être qui l’animait quand elle était sur la mer…De plus elle était très maladroite avec son cheval.

Parcourant un long chemin à chevaux, elle traversa deux Royaumes au complet. Au pas de course, elle souhaitait y arriver avant la nuit...Quand elle arriva dans le premier village d'Émeraude. Elle descendit de son cheval pour ne pas trop attirer l’attention sur elle. En temps normal, la jeune femme n’aurait pas manqué son coup pour se faire remarquer, mais comme elle devaient réfugier dans se continent et trouver des gens pour l'aider, elle se ravisa pour ne pas trop cherché à ce qu’on la traques déjà à son arrivé…

Quand les villageois virent la nouvelle venu, tous lui firent un léger signe de tête ou bien un sourire de bienvenu. Mary-Lune qui ne s’attendait pas à ça, les regarda avec un regard noir un moment ne voulant pas qu’on la regarde ainsi...Elle se sentai mal.La jeune pirates pris la bride de son cheval et se dérigea vers un groupe de jeune femme qui jacassait autour du puis...tous se turent en voyant la jeune elfe.

Grande,bronzé,une robe fine et argenté,des boucles d'oreille magnifique...Elle avait tout se que des femmes pouvait lui envier.


-Suis-je à Émeraude?demanda-t-elle d'un ton brusque...elle ne voulait pas perdre son temps.

Les dames se mirent a rirent...Est-ce qu'elle était a Émeraude?!?D'ou elle venait pour demander une question comme sa?...Biensur qu'elle était a Émeraude!Sa famille ne lui avaient jamais appris cela...Il ne lui avait jamais appris qu'est-ce qu'était Enkidiev?
Elles se turent brusquement...la colère se voyait très clairement dans les yeux de Mary-Lune et de plus elle avait posé sa main sur la garde de son épée...

Toutefois elle ne fit rien et s'en alla...Elle continua son chemin jusqu'a ce qu'elle ne vit plus a deux pied devant elle.Alors elle se coucha et s'endormie profondément...Le lendemain elle se réveilla et mangea les quelques fruits sèche qu'elles avaient amener.Elle reprit son chemin...

Le soleil lui tappait sur sa tete avec force et au loin elle attendait le clapotie d'une rivière...elle allait pouvoir sa rafréchir et même poûvoir se baigner avec la chaleur qu'il faisait.Elle mit son cheval au galot et arriver asser vite à la rivière...Le bruit des sabots sur la terre dure alerta les quelque personnes a bord de la rivière,mais Mary-Lune ne les vit même pas...Elle s'écrasa sur la berge et but a longue gorger l'eau froide et gelée de cette rivière.

Quand elle eu fini,elle leva la tete et sursauta...trois hommes et une femme,très mal en point par en voir comment elle était...la regardait.Ils étaient sur leurs gardes ce qui ne surpris pas trop Mary-Lune. La réaction que plusieurs personnes employaient avec elle. Le monde la prenait en terreur. Mais, on pourrait dire que Mary n’avait jamais rien faite pour changer tout cela. Elle aimait bien être craint, du à son côté sombre. Craint des gens, craint du monde comme les pirates disaient souvent. La jeune femme avait trop l’attitude d’une pirate ténébreuse qui se foutait du monde. Elle était ''dark'' et ne possédait que son âme de pirate à la vie, à la mort. Elle ne cherchait rien d’autre n’y moins à être un jour normal. Mary-Lune le savait qu’elle ne l’était pas, mais elle n’en n’avait pas honte pour autant.

Elle se releva tranquillement et sortie son épée de son fourreau...Elle savait qu'elle était a Émeraude...Mary voyait au loin...,elle voyait le chateau.Elle secoua la tête pour libéré ses yeux des cheveux.Ses oreille pointu apparurent monmentanément..


-Qui est-vous?!?,leurs dit-elle assez brusquement.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 17 Déc - 16:18

Tout d'abord, ils étaient trois : deux vivants et un cadavre, selon le point de vue de Killik. Un cadavre très inconfortable, qui plus est. Puis, tout à coup, il y avait eut davantage de gens. Des gens qui étaient accroupis autour du cadavre, qui tout à coup n'en était plus un. Le jeune chevalier s'était assit et criait de se taire. À qui? Killik en déduit qu'il parlait à ceux qui se trouvaient autour de lui. Pâlissant, il fit un pas en arrière et tendit une main pour appeler son chien. Falco arriva au trot et s'assit près de lui.

- Falco... est ce qu'il y a d'autres gens autour?

Le chien leva les oreilles et sembla chercher une autre présence humaine. Après un moment, il se coucha sur le sol, faisant savoir au mercenaire qu'ils étaient seuls. Ce dernier pâlit encore davantage.

Un rire nerveux s'échappa de sa gorge. Sur la place à présent se tenaient deux jeunes hommes horrifiés, l'un par un chien et l'autre par des fantômes. Falco s'en fut demander à jouer à Elsenia alors que le mercenaire pointa vivement le chevalier du doigt.

- Qui c'est tous ces gens!!! T'es copain avec des fantômes!!

Il recula encore, l'air horrifié. S'il était une chose qu'il détestait, c'était sa capacité à communiquer avec les esprits. Certes, ça pouvait avoir une bien belle utilité toutefois, allez lui dire cela et clairement il vous rirait au nez, tout juste avant de vous mettre son poing au visage.

*Il est cinglé... il est juste cinglé... des fantômes!! Et où je me met moi!*

Pire encore que les fantômes, le mercenaire entendit une voix familière qui attira toute son attention. Tournant la tête et oubliant momentanément les fantômes, il reconnut Remiel. Aussi vit-il qu'Elsénia était en mauvais état. Falco se tenait près d'eux, regardant la reine avec curiosité, les oreilles levées. Aussi demandait-il de l'attention à Remiel. Killik s'approcha d'eux malgré lui.

- Re... Remiel...

Il ne savait pas trop que dire, pas plus qu'il ne savait s'il devait rester ou fuir. Il s'accroupit près d'Elsénia et appela son chien à se coucher près d'elle.

- Qu'est ce qui s'est... Ah! Remiel!

Il bondit pardessus Elsénia et s'en fut derrière son petit frère, l'attrapant par les épaules et pointant dans la direction de Maximilian.

- Dis-moi ce que tu vois!!

Une nouvelle voix se fit entendre. Une voix féminine, plutôt froide. Qui semblait aussi plutôt confiante. Aussi, le bruit d'une lame qui glisse de son fourreau. Un danger... ou pas?

Il se releva et se retourna pour voir une jeune femme de très belle allure.

- Ma belle, c'est peu commun de demander aux gens qui ils sont lorsqu'ils sont dehors et sur un lieu tout à fait public... qui êtes-vous vous-même mademoiselle?

Il esquissa un sourire et ajouta :

- Pour répondre à ta question, ma douce, nous sommes trois jeunes hommes et une jeune femme, un chien et... des fantômes...

Killik et Remiel étaient les seuls en ce lieu à voir la forme humaine des âmes qui accompagnaient Maximilian, grâce à leur pouvoir occulte. Pouvoirs qui, faudra-t-il le dire souvent, horrifiaient le mercenaire lorsqu'il en venait aux fantômes et à toutes les sortes d'esprits.

La belle demoiselle était armée, aussi Killik s'arma-t-il lui-même, d'une épée courte de belle allure dans une main, prenant son fourreau de l'autre.

- Allez, allez... c'est pas joli, la violence... ne sois pas aussi froide, beauté, la journée est belle, les oiseaux chantent, eh! Même les fantômes sont de bonne humeur! Allez, range ton arme et je fais pareil avec la mienne. Ça serait stupide d'attaquer trois hommes à toi toute seule!

*Qui plus est, des hommes dont deux sont occultistes...*

"Killik."

Le mercenaire ouvrit de grands yeux et tourna la tête. Il ne vit rien.

"Killik."

Il fronça les sourcils.

"Killik, tu ne crois pas que tu t'attires ses foudres?"

- ... Ree... Reekah... ma puce? fit-il tout bas.

"Aaaah, tu ne changeras jamais. Encore et toujours à dire à toute jeune fille qui passe près de toi qu'elle est jolie!"

- Jalouse? sourit-il.

Il parlait trop bas pour que quiconque eut pu l'entendre.

"Non, pas jalouse! Qui est jalouse?"

Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Oh oui, qu'elle était jalouse.

- Qu'est ce que tu fais là.

"Tu me manquais."

- Retournes à ta pierre, Reekah. Ne gaspille pas inutilement ton énergie.

La silhouette de Reekah, qui flottait en l'air depuis qu'elle était apparue aux côtés du mercenaire, se pencha sur lui pour l'embrasser sur le coin des lèvres. Killik fronça tristement les sourcils et lui jeta un coup d'oeil alors qu'elle se dissipait avec un sourire.

S'il y avait un fantôme qu'il ne craignait pas, c'était bien elle. Elle uniquement. L'homme serra le poing sur la garde de son arme. Tout ce que l'étrangère avait pu voir devait être ses lèvres, qui avaient remuées silencieusement. Personne d'autre que lui ne pouvait voir Reekah. Pas même Remiel. Aussi était-il le seul à l'entendre. Il pointa son arme en direction de la jeune pirate.

- Alors! T'arrêtes de jouer les braves où tu continues de me faire perdre mon temps? J'ai quelqu'un ici qui doit voir un médecin alors prière de ne pas me retarder, la tigresse!
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 17 Déc - 17:34

Ce fut le jeune homme au cheveux blond qui répondit a Mary...

«- Ma belle, c'est peu commun de demander aux gens qui ils sont lorsqu'ils sont dehors et sur un lieu tout à fait public... qui êtes-vous vous-même mademoiselle? »

-Je...

La jeune femme n'eut pas le temps de dire un mots que l'homme enchainnait...

«- Pour répondre à ta question, ma douce, nous sommes trois jeunes hommes et une jeune femme, un chien et... des fantômes...»

-Je...

«- Allez, allez... c'est pas joli, la violence... ne sois pas aussi froide, beauté, la journée est belle, les oiseaux chantent, eh! Même les fantômes sont de bonne humeur! Allez, range ton arme et je fais pareil avec la mienne. Ça serait stupide d'attaquer trois hommes à toi toute seule!»

Il tourna brusquement la tête..et ouvrit grand les yeux.Mary regarda dans la même direction,mais il n'y avait rien...Elle l'observa plus longuement.Il froncait les sourcils,souriait,il bougait les lèvres comme si il parlait...mais a qui?!?...Cet homme était décidément très bizare!La jeune pirates ne penssait pas rencontrer des...personne comme lui sur son chemin...

«-Alors! T'arrêtes de jouer les braves où tu continues de me faire perdre mon temps? J'ai quelqu'un ici qui doit voir un médecin alors prière de ne pas me retarder, la tigresse!»

Et ben voilà...Mary-Lune était en avait asser.Il était étrange...il inventait des chose avec des fantômes...En plus,il lui parlait comme si elle était une moin que rien!

-De quel droit tu me parle comme sa toi?!?Ah...et pour répondre a TOUTES les questions que tu m'as posé...et à TOUTES les questions que TU ne m'as pas laisser le temps de RÉPONDRE...Je suis Mary-Lune Asuka, Pirates...ah et pourquoi je pert mon temps avec toi!En passant,tu vois les fantomes sa n'existe même pas...

Elle rangea son épée,elle fit a Killik de faire de même,et prit son cheval par la bride.Et avec ses pouvoirs sur l'eau traversa rapidement la rivière.

-Ah...t'inquiète pas.Je ne te fait pas perde ton temps...Il faut que je vois le roi d'Émeraude...Besoin d'aide urgent.Tser,quand un ennemi qui te poursuit pense qu'a te tuer...et que tu te fais dire que de l'aide se trouve dans se royaume....

Elle tira son cheval vers un arbre ou elle pourrait se reposer grace a l'ombre...Elle passa près de Killik lui disant un «bouh!» sonore et en riant.Des fantomes!Elle était bien bonne.Elle s'assit sous l'arbre et regarda autour d'elle...

-Et toi...qui est tu?Qui sont les autres qui t'accompagne?

Elle parlait bien sure de la femme et des deux autres hommes.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeDim 23 Déc - 17:11

Restant encore assis au sol, lorsqu’il fut débarrassé du chien gigantesque, il s’étira longuement en regardant, encore, de travers le cher homme qu’Elsenia avait nommé « Killik » plus tôt. Un craquement sonore se fit au niveau de son dos, comme cela faisait du bien! Surtout après tout ce qui lui était arrivé. L’homme avait que plus énervé. Mais pourquoi parlait-il de fantôme? Levant les mains au niveau de ses épaules, les coudes pointant vers le sol, il fit mine de regarder aux alentours. Rabaissant ses mains, il prit enfin la parole :

-Je crois que vous n’avez pas toute votre tête, mon cher.

*Il parle de quoi lui? Il disjoncte?*


‘ Euhm.... peut-être pas... je ne sais pas mais sa façon de nous regarder... est quelque peu persistante...’

*Quoi? Tu voudrais dire, Kyli, qu’il parle de vous?*

Sur ce, il retint difficilement son rire, bien qu’il fût étouffé dans sa gorge.

‘CERTAINEMENT!!’, répondit la jeune fille, fulminante.

‘Du calme, du calme, Kyliann. Et puis toi ’, insistant clairement sur le « toi » que disait Albéric, ‘soit moins insultant quand elle te dit son opinion.’

Maximiliann soupira mentalement.

*Je disait seulement que je trouvais ça improbable qu’il puisse parler de vous. Puisque, théoriquement, vous êtes dans le médaillon, non?*


‘Peuh!’

Mais il ne prit en compte le dernier mot, bien que ce n’en fût pas vraiment un, de Kyliann. C’est alors qu’il remarqua que son interlocuteur n’était plus à sa place d’origine. Fronçant les sourcils, il tourna quelque peu la tête pour regarder les environs. Il vit donc qu’il s’était quelque peu déplacé, pour aller rejoindre Elsenia et ... euhm... un homme qui lui était inconnu. Mais, son attention ne resta pas longtemps sur l’homme, non, car la masse informe reposant sur le sol la lui retenait. La chevelure spéciale de l’amie qu’il s’était fait quelques temps plus tôt.

Se relevant d’un bond, il se précipita sur le corps inconscient qu’était Elsenia, s’accroupissant à ses côtés. Il ignora que de plus belle Killik qui avait fait de même, mais de l’autre côté de son corps. Il déplaça quelque peu le linge mouillé qu’elle avait sur le front pour y déposer sa main quelque peu tremblante. Que lui était-il arrivé? Il ne s’était aperçu de rien, trop emporter par ses réflexions sur l’autre jeune homme. Il lui semblait que celui-ci n’était pas plus au courant que lui de ce qui s’était passé. Il ne put sentir véritablement la chaleur que dégageait sa fièvre, mais son front était tout de même trop chaud pour être la chaleur corporelle normale. Il remit en place le linge et puis déposa ses deux mains sur ses joues, ses mains étaient que définitivement plus froides que sa figure. Il se releva quelque peu et accota ses mains sur ses jambes repliées.

C’est lorsqu’il releva la tête qu’il vit le doigt malpoli de Killik pointer vers son torse. Cet homme n’était que très mal élevé. Il secoua la tête légèrement, un sourcil froncé tandis que l’autre se haussait. Puis, il répondit à la place de l’autre jeune homme, à qui la question était posée :

- Un homme inquiet de voir une jeune dame, qui est son amie, évanouie, sans savoir la cause.

Et sur ce, il lui adressa un sourire sarcastique qu’il n’eut point le temps de le voir, car son attention fut portée sur autre chose. Retenant tant bien que mal sa fureur, son sourire sarcastique se transformant en sourire crispé. Il se mordait la langue pour ne pas lui répliquer un foudroyante insulte. C’était dans le code, il ne fallait en aucun cas qu’il s’énerve, que la personne le fasse énervé intentionnellement ou non.

Ce n’est que furieux qu’il se retournât pour voir la source de l’inattention de l’homme. Il resta quelque peu surpris face à la jeune demoiselle, son haussement de sourcils trahissant cette surprise. C’était bien la journée des rencontres! Se laissant tomber sur son arrière-train, il regarda le début de scène sans intervenir, quelque peu insouciant.

La dame était plutôt nerveuse, du moins, c’est ce que ses actes lui démontraient. Car, pour ainsi dire, rester aux aguets, il fallait qu’on ait des problèmes... Penchant la tête sur le côté, Maximiliann tourna cette hypothèse en tous les sens, oui ce devait être sûrement cela.


‘Ne saute pas trop vite au conclusion, Maximiliann’, lui intima Albéric.

*Oui, mais d’un côté, elle ne doit pas venir d’ici, puisqu’elle n’a même pas reconnu l’uniforme des chevaliers d’Émeraude. N’est-ce pas? Car, si je reprends ses mots : « Qui êtes-vous »? C’est plutôt clair selon moi. *


‘Tu as peut-être raison sur ce point.’

Il écouta d’une oreille distraite le dialogue échanger entre ces des parfaits inconnus, et un œil soucieux sur sa nouvelle amie. Il se retint à sourire face à l’habileté qu’avait ce cher Killik avec les réponses évasives, cela avait l’air de prendre au dépourvu la gente dame. Cependant, il trouvait bien ironique qu’il ne parle du fait des fantômes par-ci et par-là. Il était cinglé, ma foi!

Mais il lui semblait qu’il n’était pas le seul que les actes de cher Killik énervaient. Quoi que, dans son cas, il avait quelque peu remonté dans son estime avec ses réponses qu’il qualifiait d’amusantes.

Mais ce plaisir ne dura qu’un temps, car, l’homme en question, avait tourné brusquement la tête et agissait de façon étrange.

*Euh... franchement... est-ce qu’il se parle tout seul? XD*

Mais pour toute réponse, un silence rempli sa tête.

*ALLÔ?*


‘M-Max...’

*Quoi?*

Mais rien ne s’en suivit.


‘M-Max...?!’

*Oui, c’est bien mon nom... qu’est-ce qu’il y a?!*

‘Franchement je ne savais pas qu’il en avait d’autre sur cette tête qui errait...’

*Euh... *

‘Charmante scène de ménages de deux amoureux! Elle fait quasiment aussi peur que Kyli quand elle se fâche!’

Et leur commentaires continuèrent de la sorte, sauf Kyliann qui ne trouvait rien à redire, trop abasourdi. Pendant ce temps, Maximiliann avait plissé les yeux, en signe d’incompréhension... De quoi parlaient-ils donc?

*HEY! On peut me faire comprendre! *


‘Il n’y a rien à comprendre, Chevalier. Seulement que lorsque nous croyons être les seuls, nous voyons qu’il y en a d’autres.’

C’en était trop, s’attrapant le visage dans ses mains, il poussa un long soupir. Non, mais! Ils avaient le don de ne pas répondre directement aux questions, ces elfes! Enfin, le certain Elfe qu’il connaissait. Mais il ne put rester plus longtemps dans sa désolation, car la jeune fille avait pris la parole et elle avait parlé de quelque chose qui attira tout son attention :

« Il faut que je vois le roi d'Émeraude... »

Se mettant en équilibre sur ces deux jambes, il se rapprocha de la berge. Puis, mettant ses mains sur ses hanches, il pencha la tête légèrement sur le côté. Il fixait sans ciller la jeune dame.

- En quel honneur voulez-vous vous adresser à la reine. Car, je dois bien vous soulignez qu’il n’y pas encore de roi en ce royaume.

La suivant toujours des yeux, il la regarda amener son cheval dans un coin d’ombre. Il enchaîna donc, après quelques instants.

- Et puis, je doute fort que l’Altesse veuille rencontrer une jeune inconnue pour le seul but est qu’elle a besoin d’aide. Et puis, qui est-ce, cette personne, vous disant qu’Émeraude serait propice à vous envoyer de l’aide.

Son ton se fit de plus en plus cassant en la voyant agir. Il lui parlait et, elle, tout bonnement, faisait comme si de rien n’était, surtout qu’elle agissait de façon pour le moins enfantine en essayant de faire peur à Killik.

Après ce, il répondit à sa question plutôt curieuse.

- Je suis un chevalier d’Émeraude, et ce, vous pouvez le remarquer grâce à mon équipement. Je vois bien que vous n’êtes point d’ici pour poser ce genre de question, et plutôt de nature curieuse.


Il avait pris la parole avant que Killik puisse le faire, et maintenant, il avait les bras croisés sur son torse, campé sur un pied. Si elle pensait vraiment qu’il allait la conduire à sa reine... il faudrait qu’elle se creuse une raison!
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Mary-Lune

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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 24 Déc - 8:18

Mary-Lune riait et n'entendait pas le chevalier qui lui parlait...Toutefois il aurait été assez important d'entendre ses paroles.Elle était assise le dos sur le tronc d'arbre quand la voix de Maximiliann la fit sursauté.

«- Je suis un chevalier d’Émeraude, et ce, vous pouvez le remarquer grâce à mon équipement. Je vois bien que vous n’êtes point d’ici pour poser ce genre de question, et plutôt de nature curieuse. »

Mary-Lune haussa un sourcil et ensuite les épaules.Que pouvait-elle faire!?Elle n'était pas d'ici et personne ne lui avait parler de ces...Chevaliers d'Émeraude.La jeune pirates sourit au deux homme qui la fixait et passa une main dans ses cheveux.

-Que voulez-vous que je fase mon cher?Je ne suis pas de ce continent...même que je vivais sur la mer!,Mary-Lune sourit,C'est donc normal que je pose se genre de question non?

Elle se leva...elle était très mal installer.Elle observa le chevalier de la tête au pied.

-Est-ce vous qui combattez Irianeth?Car moi...il faut que je me batte...ils sont a ma recherche!



(hj:bon ben..je suis désoler u vraiment cour poste!XD je n'avais pas beaucoup de temp j'ai don c composer avec...dsl!:hj)

EDIT:: Ezhekiel :: J'aimerais que tu prennes connaissance des problèmes qui sont survenus autour de ta présentation, et ce, dans le topic " Questions/Suggestions/Commentaires". Tant que cela ne sera pas réglé, tu ne pourras pas poster. Merci.
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Elsenia
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeJeu 10 Jan - 21:16

Hj.... desoler.... de ma LONGUEeeeeeeeeeeee absence... je suis sincerement desoler.... jai trouver un ptit bout de temps pour moi pour poster... car je mennui de vous... dites moi le si je suis dans le champs avec mon poste.... jai perdu le fils du temps... ^^
[Je tiens seulement à souligner que ton personnage est suposée être tombée à l'eau, selon la Narratrice, et donc, il faut que quelque part dans ton texte tu en fasse référence... si non, ça sera quelque peu compliqué...^^']
Elsenia était a coter de Max, et Killik n’était pas bien loin. C’est deux jeune homme étaient tous deux, de différentes personnes. Elle les regarda du coin de l’oeil pour les observer, sans toute fois s’interposer entre eux deux. Elle se demandait bien comment la situation pouvait bien tourner, mais Élie n’était pas devin.

Un peu a l’écart, elle s’avançait tout près de Maximiliann. Il venait a peine de se lever, de son ‘coma’ La reine d’Émeraude ne savait pas trop ce qui avait bien pu causer ce mal, et surtout, si c’était a craindre de nouveau. Elle regarda finalement autour d’elle tout en s’agenouillant près du chevalier.

Elsenia s’apprêtait a lui demander de se lever pour aller au château, mais au lieu de ça, il se leva brusquement, soudainement, en projettent Élie par en arrière. Tout ce passa si vite, qu’elle n’eu le temps de réagir, et d’éviter le coup. Un moment, Max était dans les vapes, et le moment suivant, il se réveilla. Jamais Elsenia aurait pu prédire le coup, elle qui pensait que Maximiliann était mal en point. Du moins, de ce quelle croyait.

Elsenia resta quelques instants coucher sur le dos, semi consciente, incertaine de ce qui lui arrivait. En faite, elle eu une minime perte de mémoire, puisqu’elle reçu le coup sur le visage. Et en étant projeter en arrière, aussi vite qu’elle n’eu le temps de réagir, se cogna la tête sur le sol. La souveraine resta ainsi coucher. Elle cligna des yeux, puis se relevant sur ses coudes, regardant autour d’elle. Pendant un moment, elle fut ébloui par le soleil, mais après une courte réflexion aider par son mal de tête, elle décida de rester sur le dos, le temps que le mal passe.

Maintenant réveiller, mais la douleur étant toujours pressente, Élie essayait d’écouter ce qui se passait. Mais en faite, cela lui paraissait une éternité. Elle n’entendait personne parler, puis elle ne voyait rien. Après un moment qui lui paru une journée complète, Maximiliann réalisa ce qu’il avait fait, puis ce pencha sur elle. Il s’excusa, mais il parlait si fort pour elle, que son mal empira. Elle prit sa tête entre ses mains, puis lâcha une plainte suivit d’une grimace.


-Arff! Rappel moi de ne plus m’approche trop de toi.... Le marchant ma moins sonner que ça.....

Élie se remit tranquillement sur pieds avec l’aide de Max.

-Si ça continue ainsi, je serai immuniser contre la douleur, dit elle sarcastiquement.

Elsenia se tourna vers Maximilian.

-J’espère pour ta femme que tu ne te réveille pas ainsi chaque fois que tu te lève,....

-Killik,... Est ce que tu viens avec moi au château. Je veux consulter le médecin. L’état de Max m’inquiète. Il n’est pas normal qu’il nous ait quitter ainsi un moment. Tu veux bien?

Mais avant que quelqu’un parle, elle se mit a marcher vers son cheval. Elle prit son équipement et commenca tranquillement a le seller. Une fois fait, elle attacha la bride sur le tronc de l’arbre, puis marcha en direction des deux autres. Seulement a mis chemin, elle commença a se sentir bizarre. Elle ignora ce fait, mais pas très bien longtemps, bien malgré elle. Tout près de Killik et de Maximiliann, Elsenia commençait a voir embrouiller. Elle avait en fait une vision trouble, puis la tête commença a lui tourner. Elle arrêta de marcher, puis ferma les yeux un moment. Lorsqu,elle les recouvrit, elle regarda les deux gars en avant d’elle, perdis la vue, puis s’écroula. Son teint était blanchâtre et moite. Ses extrémités étaient très froid. Élie tremblait légèrement, puis plus rien. Sa respiration était haletante, puis personne ne savait ce qu’elle avait....


Quelques heures passèrent......


Élie commença a revenir a elle. Tranquillement, mais par séquence. Elle entendait des bride d’information, flou et vaguement, rien de plus. En faite, elle entendait des voies, mais que des paroles inaudible. Puis ce fut cette fois ci quelle se réveilla en sueur. Elle n’était pas complètement la, épuiser, mais elle réussis tout de même a parler. Bas, très bas, elle ne savait même pas si quelqu’un l’avait entendu. Probablement pas, puisque personne n’est aller la voir. Puis elle eut cette penser, ces questionnements, ou elle était, avec qui, depuis quand, ce qu’elle avait, etc.

-Max? Killik?........

Élie essaya de se lever, puis vit un visage qu,elle ne connaissait pas. Une jeune femme qu’elle n’avait jamais vue. Peut être était elle ici pour Max et elle même..... Finalement, elle se leva. Elle tituba un peu, voir même beaucoup, mais elle voulait se lever. Têtu comme elle est, rien ne pouvait lui faire changer d’idée. Son était physique et ses expressions faciales étaient évidente. Il était sure qu’elle en avait pas fini avec ce qu’elle avait attraper. Tremblante et faible, elle marcha un peu. Personne ne l’avait remarquer encore. Elle continua donc a marcher, puis entendit Max dire a la jeune femme qu’il n’y avait pas de roi. Ce sentant concerner, elle marcha jusqu’a elle, passa au coter de Killik et Max. Elle s’avança jusqu’a elle puis, lui parla doucement.


-Il n’y a pas de roi en ce royaume. Pourquoi désirez vous rencontrer la famille royale? Je peux peut être vous aider......

Élie lui avait cacher bien sure qu’elle était la reine, ne voulant rien lui dire pour le moment. Elle était peut être très faible, mais elle n’avait pas perdu sa tête. Il se pourrait que cette jeune femme soit une femme a craindre. Et pour être franche, Élie doutait bien qu’elle n’était pas en étant de se faire attaquer... Pas encore une fois ^^
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeJeu 24 Jan - 7:09

Avec un sourire, tu le regarde, tournant la tête vers lui alors que Killik pointe le doigt en direction du jeune chevalier. Ce chevalier, tu le regarde un moment, sans trop chercher à comprendre ce qui se passe dans la tête de ton frère, puis, tout s’illumine. Il ne pointe pas le chevalier en tant que tel, plutôt, il pointe ses alentours. Alors, tu fermes les yeux, laissant ton esprit s’éveiller et enfin, tu les vois. Tu vois ce que lui peut voir si facilement sans même le vouloir : des esprits. Avec un léger sourire en coin, tu l’embêtes. Oh, Remiel, enfin! Ce n’est pas bien de mener ton frère en bateau! Mais cela t’amuses, n’est ce pas?

- Je ne vois qu’un jeune chevalier, Lik’ que veux-tu qu’il y ait d’autre?

Tu rigoles et enfin, tu te reprends, avant qu’il ne se mette en colère.

- Des esprits qui veillent sur lui, tout simplement. Tu ne sais toujours pas fermer ton esprit à ce genre d’apparitions?

Évidemment, Remiel, tu as déjà la réponse à ta question. Pourquoi demander alors? L’embêter t’amuses, n’est ce pas? Oh, certes, je consens que tu y a droit, depuis tout ce temps qu’il joue à te fuir et que tu joues à le chasser.

Une jeune fille, les cheveux pâles, les lèvres cramoisies, s’arrête et vous interpelle. Vivement, je te vois qui tournes la tête vers elle, sur tes gardes, effarouché par cette pointe d’arrogance et par l’étrange impression qu’elle te donne. Un signe avant coureur des ennuis? Tu le sens : il va se passer quelque chose. Déjà, il n’y a pas à douter, puisque ton frère est là. Monsieur a tendance à s’attirer les ennuis, nous le savons tous. C’est chose commune chez les mercenaires. Tu te retournes pour le regarder, comme il s’avance vers la demoiselle, jouant ses airs d’insolent.

Puis, il s’immobilise. Le temps, pour lui, semble comme arrêté et tu le sens. Il se passe quelque chose, quelque chose que tu ne vois pas. Puis, le temps reprends son cours et l’insolente ouvre enfin la bouche, détachant ces fines lèvres cramoisies, pour adresser, d’un ton sec, d’un même bloc, toutes les réponses qu’attendait ton frère. La situation te fais rigoler, toutefois restes-tu silencieux, afin de ne pas attirer sur toi les foudres des deux têtes brûlées.


*Oh, si elle savait… que les fantômes existent bien. Réagirait-elle comme Lik?*

Et cela t’amuses de t’imaginer la jouvencelle, horrifiée, pâle, tremblante et ne sachant où se mettre, comme le fait souvent Killik lorsqu’il est aux prises avec une quelconque apparition.

Tu te lèves enfin et t’approches de la jeune femme, calmement, aux aguets. Ton esprit se fige sur les ondes invisibles sur lesquelles ton frère et toi savez vous connecter. Oh, cela est bien loin de faire de toi quelqu’un d’invincible, même, cela t’aura parfois attiré des ennuis, toutefois ce don t’est-il utile dans les situations telles que celles-ci, où tu rencontre un inconnu en qui tu n’a aucune confiance et qu’il en vient le moment de communiquer.

- Mercenaire. Mademoiselle, mon frère a eut, je dois l’admettre, une certaine insolence à vous répondre de la sorte, toutefois il vous faut comprendre qu’il n’est pas à blâmer : vous êtes froide et ne vous connaissant pas, mieux vaut pour nous être sur nos gardes. Aussi, je tiens à vous faire savoir que…


(Ici se prépare un combat que je me permets de débuter en faisant se mouvoir les joueurs présents sur la scène. Il sera à eux de continuer le mouvement.)

Et Elsenia s’éveilla, adressant la parole à Mary-Lune. Tu es bien conscient que quelque chose risque d’arriver. Je te vois qui glisse une main discrète vers le sac que tu portes en bandoulière. Pas assez discret toutefois pour que l’inconnue ne te vit pas. Aussitôt, elle se jette sur toi et tu l’évites bien de justesse alors que Killik se jette sur toi pour te mettre à terre, un couteau passant tout juste au dessus de vos têtes. Elle en prépare un autre, vous vous relevez. Remiel, il est temps que tu t’appliques à ce que Killik et toi saviez faire le mieux : le travail d’équipe. D’un bref regard, tu le regardes, vous vous comprenez.

Killik alors jette un coup d’œil à Maximilian. Il l’a bien vu, portant une main sur son arme, il hoche la tête. Chacun aura sa part. Remiel, pourquoi recules-tu comme ça jusqu’à Elsénia? Oh, je vois… tu la protèges. Serait-elle la cible de Mary Lune?

Déjà Killik et Max, avec un dernier coup d’œil, se sont lancés sur leur cible, l’arme à la main, Falco à leur trousses dans son habitude de travailler de pair avec son maître.


[Ici sont décrites les actions de Mary Lune, à ajouter à votre texte.
Message à Imrok : tu arrives lorsque les autres ont déjà commencés à se battre.

Max : attire l’attention de Mary Lune, qui dégaine une rapière et qui l’attaque de front. Elle est agile. Un coup sur les côtes, un sur le bras, puis elle se penche pour tournoyer sur elle-même en un 360degrés pour te couper les mollets. Tu évites 2 coups sur 3.

Killik : Attaque de dos, Mary Lune alors dégaine une seconde rapière pour t’attaquer au même moment. Habile, elle sait se défendre contre 2 ennemis à la fois. Elle s’escrime avec toi tout comme avec Max.

Imrok : Si tu entres dans la bataille, Mary Lune se poussera momentanément pour vous avoir tous trois de face. Puis, elle piquera vers Elsénia, qui est présentement votre point faible. Elle voudra la prendre à la gorge avec sa lame. Remiel l’en empêchera.
Si tu n’entres pas dans la bataille : elle te verra du coin de l’œil et te lancera trois couteaux. Tu les évitera tous les trois, puis viendra un quatrième que tu ne pourras éviter.

Si vous avez quelque question que ce soit, il suffit de m'envoyer un MP.]
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeMer 30 Jan - 19:11

Maximiliann ne s’attendait guère à la réponse qui suivit sa question. Plutôt arrogante et absurde en même temps, cela ne répondait que très peu à tout son monologue qu’elle avait, semblait-il, ignoré. Maximiliann s’était renfrogné face à sa question qui lui semblait évidente : Cela était donc normal qu’elle pose ce genre de question, n’est-ce pas?

« Ouais, c’est ça, et moi, je ne peux guère me faire entendre.... même après lui avoir annoncer mon titre, elle fait comme si je serais un guère vagabond comme ce Killik », grogna-t-il intérieurement.


‘Il ne faut pas te laisser atteindre pour si peu, garde donc ton calme’, soupira la jeune fille de la pierre.

‘Ouh! Ça doit quand même blesser dure l’orgueil! Hahaha! ne put s’empêcher de ricaner Dagann.

Mais il ne put continuer sa conversation mentale puisque Elle avait reprit aussitôt la parole demandant de quel côté étaient ou était-il.

Ce qui entendit ne le fit que resserrer davantage la mâchoire en fronçant les sourcils. N’avait-elle qu’écouter qu’une infime partie de ce qu’il avait déblatéré jusqu’à maintenant? Pourquoi avait-elle été si obsédée par ce piètre mercenaire? Son regard insistant lui fit naître qu’un sourire, sourire conspirant un plan avec lui-même, dans sa tête.

« Et si je lui disais exactement ce qu’elle ne voudrait pas entendre? », dit-il sadiquement.


‘Ce ne serait certainement pas une bonne chose, tu te dois de respecter le code de chevalerie que tu as appris par cœur, Maximiliann’, lui déclara gravement le vieux fermier.

« Je sais, mais elle le mériterait, ne pas m’avoir écouté- »


‘Tu lâcheras pas ce point! XD T’es trop rancunier pour ça!’

« Je ne suis pas r a n c u n i e r »

Mais il n’eut point le temps de mettre en marche sa conspiration puisque Elsenia s’était levée, enfin, il ne sait plus si c’était parce qu’elle s’était levée ou par les mots, ou plutôt les noms, dont le sien, qu’elle avait dites. Non. C’était le fait qu’elle soit passée à ses côtés, ainsi que ceux de Killik, qu’il s’aperçut d’elle enfin. Même pas deux d’entamés vers elle qu’elle titubait vers la jeune inconnue, avec difficultés, qu’elle s’était mise à lui parler. À lui parler de chose pour le moins étrange et improbable, selon le point de vue de ‘Miliann. Comment pouvait-elle vraiment aider cette inconnue, alors qu’elle était simplement une paysanne? Son regard interrogatif brûla plus intensivement derrière le crâne de la jeune femme où il l’avait posé. Aurait-elle quelconque contacte avec des gens royales? Penchant légèrement la tête sur le côté, il dévia son regard et jeta un furtif coup d’œil à Killik, il n’avait l’air guère intéressé, comme à son habitude, mais une pointe d’amusement pourrait bien faire office dans ses yeux. Mais cela n’était qu’interprétation.

Puis se tenant toujours aussi silencieux, il sentit l’homme qui se tenait quelque peu en retrait, s’étant avancé peu avant qu’Elsenia parle, remué nerveusement. Et cela fut justement la cause du pourquoi l’inconnue nommé Mary-Lune Asuka se jeta sur lui, toutes griffes sorties (expressions... =P). Il n’eut guère le temps de réagir de suite, trop surpris par la tournure des évènements. Il n’aurait jamais pensé qu’elle aurait eu le courage, enfin, folie serait mieux appropriée, de les combattre, eux trois hommes, dont un chevalier et deux autres hommes qui n’avaient guère étrangers à la bataille.

Killik eut plus de réflexes que lui à ce moment, et sauva son frère de justesse. En fait, les quelques couteaux lancés étaient passés par-dessus les deux frères. Dans son lancé, Mary-Lune avait pris un élan et se tenait maintenant quelque peu à gauche de Maximiliann. Elle faisait face aux deux jeunes hommes, alors il se dit, aussi déloyale cela était, que c’était le moment opportun. Apportant une main à son épée, il vit Killik qui le regardait, il lui fit un bref mouvement de tête, confirmant ses futures actions à ce mercenaire. Jetant un coup d’œil à Elsenia, Maximiliann n’avait guère envie de se fondre dans la mêlée, mais lorsqu’il vit le geste de Remiel, voulant retourner auprès d’elle, il se sentit un peu plus soulagé, soulagé de voir son amie à couvert.

Puis, il dégaina son épée, lançant un dernier regard à Killik, tout en avançant d’un pas furtif vers la jeune pirate. Son geste ne fut pas resté longtemps secret, puisque Mary-Lune en fit de même avec sa rapière, plutôt rapidement et agilement, cela se voyait que ce n’était pas sa première bataille. Voilà qui était bon, parce que lui non plus. Il se mit alors sur la défensive, voulant analyser les forces de cette adversaire. Elle ne se fit pas prier, voyant qu’il ne bougea pas, elle en profita pleinement, lui lançant une attaque dans les côtes, coup qu’il para plutôt bien. Son coup était bien placé, mais la force n’y était pas aussi présenta qu’avec ses frères d’arme. Normal, puisqu’elle appartenait à gente féminine, jusqu’à preuve du contraire!

Elle lança sa deuxième attaque avec tellement de rapidité qu’il n’eut point le temps pour déplacer son arme à son bras, coup qui était plutôt difficile à parer. Car depuis toujours sa faiblesse au combat se tenait de l’épée, il n’avait jamais eu de talent en ce genre de duel, bien qu’il était capable de défendre sa vie avec. Mais le résulta restait toujours : une entaille s’était creusée dans son avant-bras, lui causant une horrible douleur. C’est avec un grognement plaintif qu’il échappa son arme sous le coup de l’impact. Malheureusement, c’est à ce moment qu’elle décida de lui assener son troisième coup depuis le début des échanges, enfin si l’on peut dire cela, car c’était plutôt lui qui recevait et qu’elle qui envoyait. Bien que pendant qu’il avait reçu son deuxième coup, elle avait dégainé une deuxième arme et se battait avec autant d’aise contre Killik.

Elle n’avait peut-être pas la force d’un ogre, mais elle avait la rapidité; une lacune pour un atout.

Mais au moment où elle entendit le son de l’arme de Maximiliann frapper le sol, elle pivota sur elle-même en un beau trois cent soixante degrés. Coup que Maximiliann eut de la facilité à éviter, en sautant par-dessus. En retombant au sol, il fléchit quelque peu les jambes, en allongeant une, faisant lui-même un trois cent soixante degrés, avec l’Aide de ses mains, pour atteindre sa ou ses chevilles. N’oubliant pas de reprendre son arme en se relevant, il joua sur sa vitesse pour la surprendre. Soit qu’elle allait tomber et qu’il allait lui mettre l’épée sous sa gorge, l’immobilisant au sol, ou bien elle sautait par-dessus et il la frappait au niveau des bras levés pour combattre. Il espérait un moment d’inattention de sa part pour ne pas voir arriver ses coups consécutifs.
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Killik Valentine
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeMar 5 Fév - 19:41

La jeune fille se présentait bien aisément, trop aisément, même. Face à des inconnus, elle eut du être davantage sur ses gardes. Était-elle à ce point naïve qu’elle ne savait pas les dangers qu’il y avait à donner ainsi son identité à tout va? Où étais-ce là des mensonges? Il fronça les sourcils.

Et comment le maître d’un royaume – ou plutôt la maîtresse – pourrait-il en venir à accepter d’offrir son aide à une vermine? Il ne fallait pas se le cacher, les pirates étaient dans le même lot que les mercenaires, ils étaient des insectes à écraser. Avoir des ennemis leur était une chose normale, à priori, le monde entier était leur ennemi. Comment pouvait-elle espérer avoir de l’aide quelconque?

Elle se lassa bien vite de lui et reporta son attention sur les autres. Killik n’appréciait pas sa façon d’être. Trop sûre d’elle. Quelque chose clochait.

*Bien joué*

Songea-t-il comme Max répondait à la jouvencelle ce qu’il s’était simplement permit de songer tout bas. Il s’empêcha de pouffer de rire et s’efforça, de fait, de garder son calme alors que la jeune pirate ajoutait d’autres sottises au lot qu’elle avait déjà déblatéré plus tôt. Les rumeurs filent au vent et savent se rendre jusqu’aux autres continents. Qui plus est, ils passent bien souvent par la mer. La mer… elle y avait vécue? Tiens donc, quelle drôle de coïncidence! Elle était PIRATE! Pour ne pas l’effaroucher et attirer plus d’ennuis qu’elle ne semblait déjà vouloir en apporter, il se mordit l’intérieur des joues.

Elsénia reprit conscience entre temps mais il n’en prit compte que comme elle passait près de lui. Il fronça les sourcils. Elle était encore trop faible pour se lever, elle devait rester au repos.

- Pour répondre à ce que tu as dit quelques heures plus tôt, mon ange : c’est pour toi qu’on va rentrer voir un médecin, pas pour l’autre gaillard avec ses fantômes. Fit-il à l’intention de la reine.

Il voulut lui barrer la route d’un bras, mais en même temps, il ne voulait pas qu’elle s’épuise davantage à se tirailler contre lui pour arriver à ce qu’elle avait en idée. Elle était plus têtue que dix mules, ça, il n’était pas près de l’oublier.

- T’es trop gentille, ma puce, fit-il de nouveau.

Mais c’était une chose qu’il appréciait chez elle. Que les gens soient de la vermine ou pas, elle était toujours prête à leur venir en aide.

*Parfois c’est à se demander si l’angelot ne serait pas un peu trop naïf… Elie… tu t’attires plus d’ennuis que je m’en attire moi-même…*

- Et toi Rem t’es trop poli, ma parole!

Il commençait à s’impatienter, il savait que quelque chose allait arriver. Remiel aussi, car ce dernier porta une main à son sac. La pirate qui vivais sur la mer le remarqua et se jeta sur lui, prenant ses armes. Ni une ni deux, il se précipita sur son frère, le jetant à terre en poussant un juron à faire sursauter les dieux et à se faire damner. Peu importe, en fait, puisque damné, il l’était déjà.

Après avoir échangé un regard avec son cadet, Killik se prépara mentalement au combat qui allait s’en suivre. Il jeta un coup d’œil au chevalier, qui lui fit signe qu’il allait aussi engager le combat, soulagé de sentir que derrière, Remiel reculait pour servir de bouclier à la reine. Max s’élance, il le suit de près, son chien à sa suite.

Laissant le chevalier attaquer de front, le mercenaire s’éclipsa du champ de vision de la pirate, se laissant oublier un moment. C’était une tactique qui fonctionnait relativement bien dans les cohues qu’il savait créer partout où il passait. Il en avait fait ses preuves à Émeraude, Elsénia devait s’en rappeler.

Il dégaina finalement une épée courte pour attaquer la sauvageonne, qui, étonnamment, répliqua avec une seconde rapière.

- Mais t’as des yeux derrière la tête ou quoi!! S’écria-t-il.

Oui, Killik. Tout le monde sait que c’est tout à fait possible, ça. Cela dit, il devait immanquablement avouer qu’elle était habile. Elle avait l’habitude des combats contre plusieurs ennemis, ce qui lui fit serrer les dents. Elle serait peut-être moins facile à avoir qu’il l’avait espéré.

Maximilian fit une manœuvre agréable à regarder et surtout utile. Killik esquissa un sourire et recula d’un bond, levant une main. Une pierre grosse comme la demi d’un poing s’éleva du sol, se dirigeant vers l’ennemie, visant la tête. Elle devait être trop occupée à trouver un moyen de se sortir de l’attaque du chevalier pour pouvoir prendre compte de ce qui venait derrière. La pierre serait là pour la sonner un peu.

Ou du moins, c’est ce qui serait arrivé, si le mercenaire ne l’avait pas échappée en cours de route… sa télékinésie était loin d’être au point et il avait peut-être – non, assurément – prit un missile un peu trop gros. Il jura intérieurement et décida de prendre une autre tactique. Il allait se jeter sur la sauvageonne, qu’elle tombe ou pas. Il arriverait bien à l’écraser, avec son poids, ou à la tenir au sol. Tant qu’elle ne le voyait pas venir et qu’il ne se prenait pas l’une de ses rapières entre les côtes…
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeLun 11 Fév - 18:35

[C'était seulement pour avertir qu'ici c'est Ezhekiel, qui prend en main le destin funèbre de cette chère Mary-Lune. Donc, veuillez me pardonnez si je n'ai aps suivi à la lettre le caractèrede celle-ci, bien que je me suis efforcé de le faire... Et aussi, j'ai essayé de ne pas trop me perdre dans les actions... alors désolé s'il y a quelques lacunes! XD Et oublié pour le vocabulaire, je suis vraiment trop ---> (X.X) lolll merci de votre compréhension!]

« Il n’y a pas de roi en ce royaume. Pourquoi désirez-vous rencontrer la famille royale? Je peux peut-être vous aider »

Mary-Lune pencha la tête sur le côté lorsque ses sons qui n’étaient que des mots résonnèrent dans son subconscient. Celle-là avait l’air plus convaincante que les deux hommes à côté d’elle. L’un croyant à des absurdités enfantines et l’autre, se croyant important. Et un autre restait en retrait.

*Sûrement qu’il se méfie, comme les autres*

Elle lâcha un soupir inaudible, faisant tourner ses yeux sur sa paupière du haut, ils l’exaspéraient un peu, trop même. Ne leur avait-elle pas dit qu’elle s’adressait à eux, en ami ? Ils réagissaient tellement comme des enfants! Maintenant qu’elle s’était levée, elle se campait sur un pied.

- Bon, je crois que vous me l’avez assez dit, qu’il n’y a pas de roi. Je crois que j’ai compris maintenant. Donc si, oui, vous pourriez m’amener à la famille royale, ce serait que très peu—

Elle laissa le reste de sa phrase en suspend, elle avait vu celui de derrière bouger. Mary-Lune était habitué à l’Art de combat et elle savait reconnaître pertinemment lorsqu’un geste était fait pour s’armer, et c’est justement un de ses gestes qu’elle vit le jeune homme prendre. Fronçant ses sourcils, elle prit qu’une seule minute pour se réfléchir; ils ne l’avaient que mal accueillie, s’était mis en garde et maintenant, ils voulaient l’attaquer?

Oh non! Cela n’allait pas se passer comme ça. Ne voulait-il pas de son aide, de son offre d’aide, alors qu’ils fassent avec! Elle n’avait rien à perdre, tout ce qu’elle avait besoin c’est d’un endroit où se cacher. En fait, c’est eux qui perdaient un grand atout, mais maintenant qu’ils rejetaient sa proposition, ils allaient le regretter. Elle était une pirate, ils ne la voulaient pas de leur côté, elle n’en voulait guère plus maintenant ! Ils voulaient l’attaquer! Eh bien, soit! Ils allaient s’en mordre les doigts. Elle avait son orgueil, alors elle allait combattre de son côté, elle ne s’alliera avec personne d’autre! Elle allait être ni du côté de l’empereur, ni du leur; tant pis pour eux!

C’est alors, au bout de cette minute qui sembla durer une éternité, qu’elle dégaina un petit couteau, et se jeta, rapidement sur l’homme derrière, couteau pointé devant elle. Juste avant qu’i soit à portée de main, elle lança le couteau. Il passa de justesse en dessous, la laissant voler par-dessus les deux frères couchés au sol. Elle leur fit face, ignorant l’autre derrière qu’elle avait peut-être un peu trop sous-estimé. Elle profita du temps que les frères mettaient à se relever pour chercher sur elle un autre couteau avec lequel elle pourrait en finir avec l’homme prétentieux qui avait pensé pouvoir se mesurer à elle.

C’est alors que celui qui lui faisait dos entra dans la petite partie de plaisir.

Elle s’aperçût, du coin de l’œil, qu’il avait dégainé son épée et ouvrait maintenant le combat avec elle. Il voulait y participer, lui aussi ? Alors, elle ne l’épargnera point non plus! Puisqu’ils y étaient, elle ne laissera aucun survivant! Tous allaient y passer, allait y goutter, à la poussière.

Elle fit de même avec sa rapière, sa longue épée effilée, et assena quelques coups consécutifs et furtifs. Si l’homme était à ses débuts en duel, il allait avoir de la misère à suivre la cadence. Et seulement pour encore plus s’amuser de lui comme elle n’avait pas manqué de le faire plus tôt avec Killik, elle lui prédit ses coups :


- Attention à gauche!

Elle souriait, elle avait réussi à retrouver sa bonne humeur. Que voulez-vous, elle avait été éduquée de cette façon, se battre était pour elle un divertissement! Elle rit franchement de la situation lorsque l’homme para son attaque, faisant fi de ses paroles.

- À droite maintenant! Hop là!

Une bonne entaille s’était formée dans le bras du jeune homme.

- Pas assez vite!

Elle se délecta du grognement plaintif que sortit des lèvres du chevalier, mais dut s’arrêter là, car un opposant l’attaquait à présent de l’autre côté. Sortant sa deuxième rapière, elle para avec agilité imprévisible l’attaque que lui lançait l’homme apeuré des fantômes. Elle rit à cœur joie de la remarque, rire qui devint que sadique en franchissant le bout de ses lèvres.

Ils allaient payer pour tous leurs affronts.

Elle entendit le bruit lointain du fer frappant le sol. C’est alors qu’elle s’accroupissait au sol pour tourner sur elle-même, voulant faire tomber le jeune homme une bonne fois pour toute pour le mettre hors combat. Il l’évita de façon évidente. S’y attendait-il? Non! Cela ne pouvait pas se faire. C’est à ce moment que celui-ci fit environ la même attaque qu’elle avait fait précédemment. Elle s’y attendait, à recevoir une attaque, mais de ce genre moins. Elle essaya de sauter par-dessus, mais elle s’accrocha un pied et perdit son équilibre. Elle chancela, mais elle fit tout pour ne pas tomber. Malheureusement, l’épée vint bordé son visage.

Une double attaque... Il avait été chanceux, ou peut-être brillant. La chance ne l’avait jamais vraiment aimé, donc ce ne pouvait être que cela, car l’homme ne pouvait être brillant.

Une entaille s’était creusée dans son menton et sa lèvre inférieure. Elle passa sa langue sur le liquide chaud et vermeil. Il avait pris un trop grand risque! Elle riposta donc avec un coup double : de chaque main où elle tenait une de ses longues épées effilochées, elle croisa ses bras et d’un coup sec les tira dans le sens opposé, donc, le coup venait maintenant de deux côté complètement différent.

C’est alors qu’elle entendit un bruit sourd, comme si quelque chose de lourd venait de heurter le sol. Se retournant, promptement, elle pivota en donnant un haut coup de pied sur le côté, visant soit les épaules ou la tête, tout dépendamment de la grandeur de la personne se trouvant face. Et cette personne se trouvait à être l’homme qui croyait aux esprits. Lorsque ses yeux se stabilisèrent en face d’elle, elle ne vit aucun Killik, mais qu’une masse informe d’ombre se jeter sur elle. Elle évita à moitié et donc, se fit entraîner avec lui jusqu’au sol.
Mais elle ne le voyait pas ainsi. On ne pouvait la traîner au sol de cette façon ! Il allait en manger tout une! Prenant une rapière, elle s’apprêtait à le lui enfoncer dans l’abdomen.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeVen 23 Mai - 9:11

Tu regardes le combat, Remiel et je vois que tu t'inquiètes. Vous avez sous-estimé l'ennemie et vous voilà maintenant aux prises avec un plan foireux qui se devrait d'être retouché ça et là. Max est déjà blessé et la pirate se débrouille bien, malgré ses deux attaquants. Pourtant, tu t'étonnes. Oui, je sais, normalement, Killik se débrouille mieux en combat et tu te demandes pourquoi il semble lutter autant contre la sauvageonne. Puis, tu sembles comprendre. Ton frère ne sait faire équipe qu'avec toi, de fait que de s'allier à ce jeune chevalier le met en une position relativement défavorable.

Oui, tous les deux, vous vous connaissez par cœur ou du moins, assez bien pour ne pas avoir à communiquer lors d'une attaque. Vos gestes se coordonnent comme naturellement tandis qu'avec lui, avec cet inconnu, Killik ne semble pas savoir quand agir. D'ordinaire, il se bat seul. Tu serres les dents.

Sans perdre la moindre parcelle du combat, tu éloignes Elsénia encore un peu du danger. Elle ne doit pas être touchée et c'est à toi qu'est revenue la tâche de veiller sur elle. Pourtant...

Pourtant, je le vois bien, dans ton regard, ton expression, il émane de tout ton être le désir brûlant de te joindre à la bataille, ne serais-ce que pour te délecter des mémoires du bon temps passé avec ton frère, de ce temps où vous vous battiez côte à côte contre les voleurs de grands chemins. Ces aventures te manquent, n'est ce pas?

Voyant que Killik fait léviter une pierre, tu le sais d'avance, tu l'as deviné, elle ne touchera pas sa cible. Tu connais ton frère et tu connais sa force, cet objet est trop gros.

Tout ce qu'il aura pu faire aura été d'attirer l'attention de la sauvageonne sur lui et tu crains pour sa vie. Tu le vois qui se jette sur elle et tu serres les dents. Je sens que tu voudrais fermer les yeux mais qu'une force plus grande que toi te pousse à regarder la scène, ne serais-ce que pour voir la victoire de Killik sur l'insolente.

Il se retrouve sur elle, elle enrage. Tu es soulagé. Tu n'as toutefois guère le temps de reprendre ton calme, car voila qu’il te viens cette intuition qu’elle compte lui enfoncer sa rapière dans les côtes. Tu bondis sur tes pieds. Non, Remiel, ne fait pas ça! Ne laisse pas Elsénia toute seule, ce serait une grossière erreur!

Remiel, te voila qui te jettes sur l’ennemi sans réfléchir et qui attrapes sa rapière avant qu’elle ne touche ton frère. Manque de temps, tu l’as arrêtée par la lame et te voila le bras en sang. Il ne te sert à rien de geindre, tu le savais bien, que ce ne pouvait être une bonne idée. Oui, mais sans cela…

Sans ton intervention, il se fut possible que ton frère n’eut pu se relever.

Essaierais-tu d’ignorer la douleur Remiel? Tu pousses le bras de la sauvageonne pour la maintenir au sol. La voilà visiblement prise au piège, à moins qu’elle n’ait un autre tour dans son sac… venant d’une pirate, tu sais comme moi que ça serait possible.

Tu as le souffle court, ton bras tremble. Tu as beau tenter d’ignorer la douleur, il te semble que ton bras s’enflamme, n’est-ce pas? Sais-tu pourquoi?

Sur la lame, il y avait du poison. Et toi, Remiel, des trois combattants que vous êtes maintenant, tu es celui portant la plus grave blessure. Max devrait sentir les effets de façon légère à présent mais toi, toi qui a volontairement arrêté la lame de ton avant bras, l’entaille qui s’y fut faite est bien trop grande pour que tu n’en sois pas gravement atteint. Le poison se disperse dans tes veines, tu te sens mal.

Mortel? Non… une intuition te dit que tu t’en sortiras. Que ce qui est mortel est seulement le fait que le poison attire l’attention hors du combat, rends le corps beaucoup moins performant. Tu sens tes muscles s’affaiblir. Ce qui est mortel, de ce poison, c’est la sauvageonne qui en fait usage.

Invalider l’adversaire pour le tuer plus facilement. Il ne lui suffisait que de quelques coups.

Tu t’effondres sur ton frère, qui est lui-même à demi sur l’insolente et l’emprise que tu as sur le bras de cette dernière se fait moins grande. Il est temps d’agir. Toi, tu ne sers plus à rien. Tu deviens inutile. Il faut qu’ils se bougent et vite, avant que la sauvageonne ne reprenne le dessus sur la situation.
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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere Icon_minitimeVen 30 Mai - 19:36

Voilà, l’attaque que Maximiliann avait mise en marche fonctionna à peu près comme il l’avait prévu. Elle voulut, tant bien que mal, l’éviter en sautant à demi par-dessus, cependant, elle devait l’avoir mal calculée, car un de ses pieds se fit ramasser par ton tibia. Elle reprit quelque peu son équilibre et, grâce à la brillante idée de Maximiliann de faire une double attaque, elle eut plus que de la difficulté à parer le coup d’épée qu’avait donné le chevalier. Le résultat était qu’elle fut débalancée et blessée, non gravement malheureusement, à la mâchoire. Peut-être que cela sera assez pour l’aider à ne plus répliquer?

Cependant, le chevalier n’avait pu prédire ce que Killik voulut faire. Étant habitué à faire du travail d’équipe avec les mêmes personnes, chevaliers qui plus est, le style de combat de Killik lui était tout à fait étranger. Il fut donc plus que surpris en voyant une pierre, soulevée par la seule force mentale d’une des deux autres hommes, car il doutait bien que cela soit de la jeune pirate, aller en direction de la scène de combat. Brillante idée, si elle aurait fonctionnée.

Par contre, il était plutôt stupéfait de voir un étranger avoir de telles compétences. Habituellement, tous les enfants ayant des capacités magiques devaient être envoyés à Émeraude, enfin, c’est ce qu’il avait été mis en place, non? Lui, il s’était rendu ici sans qu’on le force, mais cela n’avait pas été le cas de tout le monde. Beaucoup avait dû quitter leur foyer pour s’établir dans le château et apprendre à se servir de leurs dons. Il avait été tellement impressionné par la capacité de l’homme qui faisait léviter la pierre qu’il ne portait plus attention à Mary-Lune. Cela aurait pu lui être fatale, si elle n’avait pas été distraite par un bruit sourd et qu’elle n’avait pas trébuché sur son pied.

Un bruit sourd?

*Dites-moi pas que…?*

Il fut bien déçu lorsqu’il vit la pierre s’être effondrée au sol. Dans la réalité, le tout ne s’était produit qu’en un quart de seconde. Mary-Lune trébuchant, la pierre tombant, Killik s’écrasant sur la pirate, celle-ci qui levait son poing fermé sur garde de sa rapière.

Cela n’était que trop évident : elle allait porter un coup directement dans l’abdomen de Killik. La réflexion était là, dans sa tête, mais le temps que le flux nerveux parcoure tout son corps pour lui venir en aide, l’autre homme l’avait devancé. Homme, parce qu’il n’avait aucunement conscience du nom de celui-ci, ou bien il l’avait déjà su et qu’il l’avait oublié, soit qu’il ne l’avait jamais entendu prononcé.

Enfin, celui-ci s’était littéralement étalé sur Killik arrêtant, du même fait, l’épée effilée de la jeune damoiselle. D’un coup, le sang inonda son bras, le parcourant en gondole rouge foncée. C’est à ce moment que ses jambes et ses mains voulurent bien se dégager de la force gravitationnelle qui le rattachait au sol et vint prêter main forte à maintenir l’enragée au sol. Il n’avait pas remarquer que Remiel avait toutes les misères du monde à tenir la main contenant une des rapières. Rengainant en vitesse sa propre épée, il s’affaissa au sol et lui bloqua son autre bras valide d’une main mettant l’autre sur celui que Remiel tenait déjà. Il savait qu’elle allait se débattre pour se sortir de cette impasse, donc il mettait toute sa force pour ne pas qu’elle s’échappe.

- Il faudra soigner cela, dit-il à l’intention du frère de Killik.

*Si seulement je n’avais pas à la maintenir au sol, je pourrais l’aider!*


‘En fait, ça m’étonnerais énormément’, confessa l’horrible voix du voleur dans sa tête.

*Ah, oui? Et pourquoi?*


‘Parce que tes compétences dans ce domaine son pas très au niveau.’

Se renfrognant, Maximiliann ne voulut pas répliquer, sachant pertinemment que Dagann avait raison, bien qu’il avait mal à l’admettre. Ils feraient mieux de faire vite pour se débarrasser de l’embarras qu’il tenait à bout de bras.

Il lui vint, soudainement, une idée.

- Kil—

Il s’arrêta brusquement. Il ne pouvait pas l’appeler par son nom, puisqu’il était encore un inconnu. Il faudrait mieux qu’il l’interpelle poliment.

- Monsieur aux fantômes, est-ce que je pourrais vous demander de tenir la demoiselle à ma place pour un quart de seconde? Je vais la lâcher et ce serait bien qu’elle ne tente rien pour attaquer les gens autour.

Ayant confiance dans le jugement de Killik, il délaissa les poignets de la jeune fille pour se concentrer sur ce qu’il voulait faire. Il dégaina son épée, essayant de le faire le plus rapidement possible, et déposa de nouveau sa main sur elle, mais sur la tête cette fois-ci. Il essaya de la tourner pour qu’une de ses oreilles touche le sol, puis il assena un bon coup de pommeau d’épée sur sa tempe. Pas assez fort pour la tuer, mais assez pour la rendre inconsciente.

Ceci fait, il la relâcha. Il étendit son regard plus loin pour établir un rapport sur les faits. Elsenia était encore à l’écart, n’ayant avoir rien d’autre que le mal l’ayant attaqué plus tôt alors qu’elle était tombée dans l’eau. Pas besoin de s’inquiétait de la brute effrontée qu’était Killik, selon lui. Il ne restait plus que l’Autre mystérieux homme arrivé de nul part. Où était-il? Il ne leur aurait tout de même pas faussé compagnie…

Ce n’est qu’à ce moment qu’il le vit, à terre. Maximiliann n’était pas vif d’esprit, loin de là. Il n’était même pas à deux pas d’eux et, sûrement, Killik serait déjà dessus à essayer de l’aider. Donc, Maximiliann s’approcha et s’empêcha de poser la question inutile qui allait franchir ses lèvres : « Ça va? ».

Non, cela n’allait pas, il fallait seulement le regarder pour s’en apercevoir.

- Je vais essayer de t’aider, bien que la plaie ait l’air bien profonde, se rattrapa-t-il.

Il vint donc mettre ses mains par-dessus l’endroit où il avait reçu le coup, sans y toucher. Il ferma les yeux pour se concentrer, sentant le picotement de la magie sortir de ses paumes. S’il avait été capable de guérir la blessure, une chaleur de bien-être ce serait faite sentir. Seulement, la sueur perlait son front et, en ouvrant les yeux pour voir où est-ce qu’il en était rendu, c’était comme s’il n’avait rien essayé.

Il redoubla d’effort, sans résultat. Il ne comprenait pas, pourtant, bien qu’il était vrai qu’il n’était pas le plus qualifié dans la guérison, il arrivait à soigner des plaies de ce genre. Une idée vint le frapper en pleine cœur : et si elle avait introduit une substance illicite, ressemblant à du poison? La peur s’empara de tout son être.

- Et si…?

Il se retourna pour empoigner l’une des rapières et l’examiner. Rien. Quoique, même s’il aurait voulu, il n’aurait pu découvrir seulement à la vue de l’œil le poison l’inondant. Donc, il la sonda de sa main et il devint plus blême que jamais.

- Elle est empoisonnée.
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