Les Chevaliers d'Émeraude
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Les Chevaliers d'Émeraude

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 La riviere

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Maximiliann
Elsenia
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Killik Valentine
Mercenaire
Killik Valentine


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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Mai - 20:20

(Eh quoi, vous me croyiez mort?)

S’il se maudit d’avoir raté son attaque avec la lévitation de la pierre, s’il se maudit aussi de n’avoir eut d’autre solution que de se jeter sans penser sur la jeune pirate, il se maudit encore davantage lorsqu’il vit son frère se jeter sur eux pour prendre un coup qui ne lui était pas destiné.

- Non!!

Killik poussa un de ces jurons qui vous damnent dans l’immédiat – damnation qui l’importait peu, sachons-le bien – et tenta de se dégager de sous son cadet. Il n’y parvint que lorsque Maximiliann se décida subitement de cesser de prendre racine, venant serrer contre la terre froide les bras de leur ennemie. Trop inquiet pour songer à cette dernière, le mercenaire repoussa doucement son frère et comme il allait s’informer de ses blessures, le chevalier, sans sembler se soucier du fait qu’il avait beaucoup mieux à faire, lui demanda de devenir les menottes de la donzelle tout en la libérant de sa propre emprise. Lâchant un autre juron sous la forme d’un grognement presque incompréhensible, le jeune homme attrapa les bras de la pirate, qui se fit alors assommer. C’était une belle idée de la part de Maximiliann mais il n’était pas celui qui allait le lui faire entendre.

Plutôt, il reporta toute son attention sur Remiel, qui semblait maintenant au plus mal.

- REM!!

La panique ne se fit point attendre et Killik sentit ses entrailles se serrer, son cœur le pincer comme si tout à coup, il ne savait plus battre. Il voulut lui venir en aide, mais Maximiliann vint s’ajouter au tableau. De quel droit?

En ces rares cas nul ne pouvait ne serais-ce que songer approcher le jeune Remiel. Si Killik passait son temps à le fuir et ne s’était jamais avéré laisser paraître plus qu’il le faut son statut de grand frère, il n’en était pas moins ce genre d’aîné surprotecteur que deviendrait tout être doué d’un tant sois peu de bon sens dans une même situation. Le regard assassin qu’il jeta au chevalier était franchement assez pour laisser sous entendre qu’il avait intérêt à les laisser seuls.

Regard que le chevalier ne vit pas, ce dernier ayant porté son attention sur la plaie de Remiel. Killik s’étonna lui-même du sang-froid qu’il parvint à garder, s’empêchant ainsi de coller une bonne droite à Maximiliann pour l’éloigner.

- Et si tu dégageais, marmonna-t-il en réponse à la question suspendue du chevalier. Je m’en doutais, figures-toi! Reprit-il sur un ton à la limite de la politesse.

Jamais Remiel ne s’était trouvé dans un tel état pour une simple coupure au bras. Il était évident, pour le mercenaire, qu’il y avait eut recours à un poison pour qu’il se trouve à présent dans une telle faiblesse.

- Laisse, je vais m’en occuper. Tu sers à rien! Aboya-t-il à l’intention de Maximiliann.

Avec tout le désir de heurter ses sentiments, bien entendu. Killik en colère n’en avait que faire du bien être d’autrui.

- Tu vas t’en sortir Remiel? Demanda-t-il tout bas à son cadet tout en se penchant sur la plaie.

Il passa la langue sur le sang qui circulait abondamment sur son bras, dardant son regard sur le blessé, en attente d’une réponse. S’il était toujours lucide, Remiel serait en mesure de lui répondre sans bouger ni faire le moindre son. Un seul mouvement des yeux suffisait à ce qu’ils se comprennent et il savait son frère doué pour les intuitions.

Il posa finalement les lèvres sur la blessure ouverte et sanguinolente et s’affaira à retirer au mieux le poison qui s’y trouvait, crachant à sa droite tout le liquide qu’il ne se devait pas d’avaler. C’était peu mais c’était, pour le moment, tout ce qu’il avait trouvé à faire. Tout ce qu’il était, aussi, en mesure d’accomplir pour le bien être de son frère. Certes, le poison devait déjà circuler dans son système, mais s’il pouvait en retirer la majeure partie, il n’allait pas se gêner pour ce faire.

Une grimace se dessina sur son visage alors qu’il crachait de nouveau et son regard enflammé et assassin se posa sur la pirate. Oh, n’allait-elle certainement pas se sortir vivante de cette situation. Killik avait déjà tué pour moins que ce qu’elle avait osé faire et c’était maintenant le royaume des morts qui l’attendait. Il attrapa un couteau de lancer qu’il tenait sur lui et le lança en visant son cou, espérant avec force que ce simple coup soit assez pour damner son âme. Au diable ce que diraient les autres, que ce soit Max, Elie ou encore Remiel. Il voulait sa mort, il allait l’avoir.

Parce qu’un mercenaire finit toujours par avoir ce qu’il désire.
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Elsenia
Reine d'Émeraude
Elsenia


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Date d'inscription : 19/05/2007

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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere - Page 2 Icon_minitimeMer 4 Juin - 20:25

Elsenia se trouvait dans une situation fâcheuse. Une jeune femme leur faisait des siennes. Elle ne l’avait jamais vue, et sans aucune raison apparente, elle les avait attaquée. S’attaquant ainsi a la reine d’abord, puisqu’elle se trouvait juste devant elle. Sans défense, elle fut protégée par l’un de ses compagnons.

Ce pendant, Elsenia s’en remettait a peine de son malaise. Sa tête lui tournait quelque peu. Au début, tout allait si tranquillement. Elle avait l’impression que cela faisait des heures qu’elle se trouvait la, à regarder le quatuor se battre. Elle se sentait tellement inutile, et de plus, l’un deux restait sans cesse a ses côtés, tel une femme qui n’est point en position de combattre, surtout du fait, qu’elle n’a aucun talent en ce domaine. Ceci dit, cela en mis tout un poids sur ses épaules, de ce pensé autant vulnérable. Le fait de se savoir en danger, constamment, et en être incapable, d’assurer sa propre sécurité seule, par elle-même, l’achalait un peu.

Lorsque son regard se promena sur l’ensemble de la bataille, elle remarqua, finalement que la quatrième personne, ne lui disait rien. Elle ne l’avait jamais, vue, et maintenant, ils se battaient tous ensemble. Elle fronça les sourcils, puis décida de laisser tomber, lorsqu’elle vit que leur adversaire avait le début. Elle craignait que l’un deux perdent la vie, mais aussi tôt, Killik repris le dessus.

Elsenia se releva, doucement, puis Killik s’apprêta à tuer la jeune femme. Elsie ouvrit à cet instant de grands yeux. Puis tout fut au ralentit, jusqu’au moment, ou celle-ci tomba mollement sur le sol.

-NON KILLIK, avait elle crier, lui empêchant de faire cette acte. Mais il était trop tard.

Elsenia coura jusqu'à la dame, puis se pencha vers celle-ci. Elle lui toucha le poignet pour voir tout signe de vie, mais s’en était fini. Elle pencha la tête vers l’avant, déçu de la façon dont cela c’était terminé. Tranquillement, Elsenia se releva. Elle resta un moment, debout, dos aux trois hommes. Ses bras étaient tendus de chaque côté. Sa tête, pencher toujours vers l’avant. Ses yeux étaient fermés. Elle ne dit aucun mot, puis se retourna vers eux. Elle les regarda un instant. Puis parla finalement.

-Vous avez de grave blessure. Si le venin ne se fait pas retirer, vous aller y perdre la vie. Je vous conseil de venir avec moi au château, je ferai en sorte que mes meilleurs médecins soient a votre disposition.

Elsenia, la Reine d’Émeraude avait dit cela, avec un calme surprenant. Elle était sérieuse, seulement, aucune émotion pouvait se faire voir sur son visage. En faite, Elsie n’allait pas bien du tout. Elle avait assisté pour la première fois, a un combat, et il y avait eu un mort. Chose qu’elle n’avait jamais vue. Depuis le moment ou elle s’était levée, ce matin, Elsenia avait vue, et compris beaucoup de chose. Elle avait changé en une journée. Maintenant, elle savait ce qu’elle avait à faire.

Sur ce, Elsenia les regarda, puis tourna les talon, commençant ainsi a marché dans la direction du château.

HJ desoler pour le court poste. Je ne savait pas vraiment quoi lui faire faire alors.. bref.. ca la donner ca ^^
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Remiel Valentine
Bandit/Informateur
Remiel Valentine


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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juin - 10:09

Tu ne sais pas si tu ferais mieux de respirer plus vite ou plus lentement. Toutes tes forces te quittent et il te semble que petit à petit, ton cerveau commence à s’embrumer. Ta blessure te semble donner un aperçu de l’enfer où tu iras à ta mort mais la présence de ton frère près de toi a l’effet bénéfique de te dispenser de la moitié de ton mal. Comme un enfant, Remiel, il te suffit de l’avoir avec toi pour te sentir capable de vaincre tous les maux. Tant que Killik est là, il ne peut rien t’arriver.

Je te sens en désaccord avec le comportement qu’a adopté ton aîné face à la situation, Remiel. Pour une blessure que tu as choisie d’avoir, il fait de tout le monde son ennemi. Le chevalier n’a rien à se reprocher, il ne mérite pas le venin transporté par ses mots. Mais tu ne dis rien. Je sais pourquoi. Pas parce que tu n’en as plus la force, non, rien au monde ne pourrait t’empêcher de remettre cette tête brulée à sa place. Si tu ne dis rien, c’est que l’attention qu’il te porte, en ce moment, te réchauffe le cœur comme jamais par le passé. Pour cette raison, il peut bien cracher en paroles tout le venin du monde, autant qu’il le voudra. Présentement, il prend soins de toi et c’est pour toi qu’il prolifère ces paroles baignées de haine.


- Tu vas t’en sortir Remiel?

Tu ne crains rien tant que tu es dans ses bras, près de lui, tant qu’il s’inquiétera pour toi. Tu ne sais pas si le poison, à la base, est mortel. Tu te doutes de la raison pour laquelle la pirate l’employait : pour affaiblir. Si à priori ce n’était que pour engourdir les membres, ce ne devait pas être trop grave. Cela dit, ta blessure est grave. En bonne quantité, peut-être ce poison peut-il se faire mortel.

Tu fermes les yeux. C’est assez pour que Killik comprenne qu’il ne te semble pas risquer ta vie. Je vois une légère grimace se peindre sur ton visage alors que ton aîné s’efforce de retirer au mieux le poison qui ne circule pas encore dans tes veines. Puis il s’arrête et tu sais ce qui va suivre. Tu le connais bien et tu sens la hargne qui l’habite. Elle n’aura ni le temps d’être jugée ni de revenir à elle. C’est maintenant qu’elle part pour le royaume des morts.

Que son âme n’ait jamais la paix.

Tu entends, avec un léger bourdonnement à tes oreilles, la demoiselle que tu protégeais qui s’écrie et somme à ton frère de s’arrêter. Bel essais. Tu sais que rien ne l’arrêtera. Killik n’est pas comme ça, il se moque de ce qu’on pense de lui, il se moque qu’on lui en veuille.

Tu es un peu comme cela, toi aussi. Que vos rôles eurent été échangés, tu n’en aurais pas moins fait. Tu l’aurais tuée, comme il vient tout juste de le faire. Peu importe qu’on t’eut crié de cesser. Qu’on t’eut prié d’attendre, supplié, tu eus peut-être hésité, mais le résulta n’aurait en rien changé.

Elle serait morte.

Tu t’attendais à ce que la demoiselle prenne la peine de coller une gifle à ton grand frère et te surprends que ce n’ait pas été le cas. Tu commences à frissonner. Le poison s’attaquerait-il plus sérieusement à ton système?

Elle a peut-être raison, peut-être es-tu en danger, Remiel.

Tu fais signe à Killik que tu ne peux plus te lever. Il lui faudra te porter jusqu’au château.

Château? Killik serait-il à présent capable de supporter la présence d’un membre de la royauté?

La fatigue te prend par surprise et tu laisse ta tête retomber lourdement contre ton frère, fermant les yeux pour garder tes dernières forces. Cela te rappelle le passé dans lequel tu ne te séparais pas de Killik, dans lequel vous parcouriez les grands chemins avec le reste de votre famille, ces immortelles soirées autour d’un feu crépitant, ces nuits passées à la belle étoile qui te manquent et t’ont laissées un vide depuis que vous vous êtes séparés. En cet instant même, il te semble que ce passé n’est, en fait, pas si lointain qu’il en a l’air. Comme si cela pouvait recommencer. Que donnerais-tu, Remiel, pour une soirée avec ton frère et toute ta famille, autour d’un feu, sur une route inconnue, vers une destination dont tu n’en sais pas plus que le chemin sur lequel tu es arrêté?

Tout l’or du monde. N’est ce pas?

Tout l’or du monde. Avec de la chance, peut-être cela ne serait-il pas nécessaire. À condition que Killik ne te fuies pas de nouveau.

Tu donnerais tout l’or du monde pour qu’il ne te fuies pas de nouveau.

Mais tu n’as pas tout l’or du monde, Remiel.


(C’est pas mal, quand même, pour quelqu’un qui ne savait pas quoi faire, Elsénia! XD)
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Maximiliann
Chevalier d'Émeraude
Maximiliann


Nombre de messages : 45
Date d'inscription : 15/08/2007

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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere - Page 2 Icon_minitimeDim 15 Juin - 10:09

Maximiliann ne voulait qu’aider, sans rien ni plus. Lorsque le mercenaire commença à s’énerver contre lui, il les ignora, du moins essayait, lui et ses commentaires désobligeants, mais le ton prit ne le laissa pas indifférent. C’est qu’il n’avait aucune manière et de savoir-vivre! S’il ne voulait aucunement d’aide, son frère risquait d’y passer. D’un autre côté, ce jeune homme avait l’air d’avoir déjà rencontré des situations de ce genre, même s’il ne gardait pas un calme rassurant.

Tout ce qu’il fit fut de s’éloigner quelque peu, donnant de l’espace à l’homme qui avait, une fois de plus, descendu dans son estime, sans oublier de grommeler, sa façon de démontrer son mécontentement.

« Qu’il s’arrange tout seul, crétin! » pensa-t-il.

Sur ce, il tourna le dos au blessé et son frère pour s’effondrer sans grâce au sol, assis jambes croisées, mains déposées sur ses genoux.


‘Max…’, tenta désespérément la jeune fille.

« Il n’y a pas de ‘Max’ qui tienne! Quoi? Vous croyez que j’ai tort d’être en colère contre un homme qui n’a aucune manière?! »

‘Il a raison de s’énerver. Essaie de comprendre.’ rajouta Albéric.

« Je— »

Ne trouvant rien à redire au fermier, il ne se renfrogna que plus. Qu’est-ce qu’ils avaient tous à en avoir pitié? Ce genre de personnes n’est bon que très loin de lui! Fermant les yeux et se mordant l’intérieur de sa joue, il grogna silencieusement.

Il croisa systématiquement ses bras et ce simple geste lui remémora l’entaille que l’une des rapières du pirate lui avait faite. Il ne pouvait voir la blessure à travers ses vêtements, mais la couleur vermeille s’était mêlée au vert de sa tunique. La mince lame de l’épée avait même tranchée le tissu. Il se défit donc de la manche, la relevant jusqu'à son épaule. Il inspecta son avant-bras et il était difficile de ne pas voir où la lame avait frappée. Une ecchymose s’était formée autour, sûrement dû au liquide empoisonné qui ruisselait sur la rapière.

Il mettait sa main au-dessus de l’entaille que le cri de la jeune paysanne derrière lui le fit sursauter.


- Non! KILLIK!

Se retournant promptement, il n’aperçut que la fin du geste, eut seulement le temps de voir la charmante lame traverser le cou de la damoiselle. Bondissant sur ses pieds, il se précipita, marchant d’un pas coléreux, sur Killik, l’empoignant solidement par son collet à l’aide de ses deux mains.

Qu’est-ce qui lui avait passé dans sa tête à ce connard? Agir de cette façon, se venger, ne l’amènerait à rien!

- Imbécile de triple idiot ridiculement demeuré! [XDDD]

Impulsivement et comptant sur la surprise que pourrait avoir l’homme à se voir soulever de terre, il lui offrit une belle droite sur sa joue gauche.

Ce ne fut que lorsque ses mots et son geste dépassèrent sa pensée que la voix de la raison, qui ressemblait étrangement à celle du chef des chevaliers, résonna dans sa tête :


- Sois poli, courtois et attentif quoi qu’il arrive. Fais toujours preuve d’une grande maîtrise de toi. N’affiche aucune arrogance autant en présence des rois que des gens du peuple. Comporte-toi avec noblesse et donne le bon exemple. N’utilise ta force que pour servir le bien, jamais dans un but de gratification personnelle…

Mais en ce moment, il n’en avait que faire du code, car l’homme en face de lui ne méritait plus de sa courtoisie et ne l’avait jamais mérité, selon lui. Il fulminait intérieurement autant qu’extérieurement.

- Elle ne voulait que notre mort, mais ce n’était pas à nous de la juger! Cela appartenait à la souveraine de ce royaume de voir si elle était encore digne de vivre ou non.

Il leva le poing pour donner un autre coup de poing, mais se retint, le rabattant vers le sol.

- Et, d’après ce que je peux voir, tu ne fais aucunement parti de la royauté, parce qu’un être comme ne mènerait un royaume qu’à sa perte.

Le visage contracté par la colère, sa tempe battante, il s’éloigna de quelque pas préférant mettre le plus de distance entre lui et le mercenaire. Dans son énervement, il n’avait même pas entendu les paroles de la jeune dame, étant dos à celle-ci. Il ne la vit que passer, sans comprendre, à ses côtés pour se diriger vers il ne savait trop où.


[Désoulé de mon retard... exams de fin de secondaire *gonna puke* X(]
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Killik Valentine
Mercenaire
Killik Valentine


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MessageSujet: Re: La riviere   La riviere - Page 2 Icon_minitimeLun 16 Juin - 13:50

Ce bouffon de chevalier faisait la tête et Killik, on le devine, n’en avait rien à battre. S’il pouvait s’éloigner de Remiel et de lui, le plus loin possible, c’était parfait. Ce qu’il ne fit évidemment pas. Il se contenta de s’asseoir et le mercenaire le vit du coin de l’œil sans lui porter la moindre attention. Il y avait plus important à faire : aider, sauver son cadet.

Sans être au bord de la panique, le mercenaire n’en était pas moins déboussolé. C’était son frère qui gisait dans ses bras, incapable de bouger, faible au point de lutter pour garder les yeux ouverts. C’était son frère qui risquait peut-être sa peau et ce, à sa place. Comment ne pas réagir autrement que sous l’impulsion? D’autant plus que Killik avait toujours été quelqu’un d’impétueux, qui agissait avant de réfléchir et qui, de plus, ne se donnait pas davantage la peine de remettre ses actions en cause une fois la situation passée.

Aveuglé par sa rage, devenu sourd pour tout ce qui ne venait pas de Remiel, le jeune homme, en fait, entendit à peine l’objection d’Elsénia. Elle avait toutefois attirée l’attention de Max sur sa conduite et ce dernier s’était retourné et tout le monde maintenant le savait auteur de la mort du pirate. Tant mieux ou tant pis, il n’avait toujours travaillé qu’à son propre compte et son comportement n’allait pas changer du jour au lendemain, pour une jolie brunette au regard d’ange.

Deux poings vinrent le prendre au col et il jeta un regard enflammé au chevalier. Puisqu’il tenait Remiel dans ses bras, être levé ainsi de terre en résulta à repousser le blessé de façon peu délicate et, par le fait même, d’ajouter de la braise au feu déjà bien crépitant du mercenaire, qui se contenta de serrer les dents, tout juste avant l’impact, laissant la force du coup repousser sa tête sur le côté. Lentement, fulminant, il reporta les yeux sur ceux de Maximiliann.

- C’est à la victime de juger et non pas à une quelconque tête de la royauté! Et si c’eut été ta très précieuse reine, que visiblement tu n’as jamais vu, qui se trouvait dans l’état de Remiel, viens donc me dire honnêtement que tu n’en aurais pas fait autant!

Il lui cracha au visage le sang qui s’accumulait sur sa langue et l’affront fut immédiatement suivit d’un fort coup de genou à l’estomac et d’un coup de poing visant un œil. Juste assez pour qu’il n’ait d’autre choix que de s’éloigner.

- Je me demandes bien, entre les badauds et les nobles, qui as le plus de chance de faire sonner le glas d’un royaume! Vous êtes bien beaux, vous, les hauts placés de la société, à l’abris dans vos grandes tours et derrière vos clôtures! Il vous faut une garde rapprochée pour mettre le pied dehors! La populace n’en a pas d’estafier, elle!

Il revint prendre son frère dans ses bras, le levant de terre et le serrant contre lui en grinçant des dents. C’était peut-être la hargne qui le rendait plus chaud, ce pouvait aussi ne pas être ça mais il lui prit l’angoissante impression que la peau de Remiel s’était faite plus froide.

Il repéra le cheval d’Elie un peu plus loin et se dirigea vers ce dernier, y hissant son frère et bondissant en croupe derrière lui pour l’y tenir. Agrippant la bride, il le mena au trot au devant de l’ange qui s’en allait tranquillement en direction de la ville et son impatience le poussa à fulminer bon nombre de jurons qui, bien entendu, ne servirent qu’à apaiser d’un rien son angoisse. Elsénia était à pieds et il ne pouvait pas arriver à destination avant elle, faute de quoi, il lui faudrait attendre là bas qu’elle le rattrape.

N’avait-elle pas l’air agacée? Il lui jeta un bref coup d’œil et fronça les sourcils. Ils étaient tous contre lui pour son geste impulsif. Toutefois, qu’ils réfléchissent un peu, s’être trouvés dans une situation similaire, il avait la certitude que le couteau eut néanmoins transpercé la douce peau de l’impudente.

L’humain reste une bête. Chacun, sans exception, voyant son bien le plus précieux lui être enlevé, réagira de la même manière. La vengeance. N’était véritablement dangereux alors que celui qui, en fait, aimait le plus et si Killik aimait peu de choses, celles qu’il aimait, il les aimait follement.

- Elie, tu n’es pas obligée de faire tout ca pour des… mécréants.

Il jeta un regard inquiet sur Remiel, fronçant les sourcils puis il appuya le menton contre l’épaule de son cadet, poussant un long soupir impatient.

- La prochaine fois… c’est moi qui prendrai les coups à ta place… mets-toi bien ça dans la tête, Remiel.

*Ce n’est pas pour rien que je passe mon temps à t’éviter… à chaque fois, tu te prends des coups à ma place.*
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